April 07, 2024

00:40:44

Moïse, l'homme ou Moïse, l'envoyé de Dieu.

Moïse, l'homme ou Moïse, l'envoyé de Dieu.
Église VIE - Étude Biblique
Moïse, l'homme ou Moïse, l'envoyé de Dieu.

Apr 07 2024 | 00:40:44

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Cette enseignement porte sur Moïse et les leçons que nous pouvons tirer de sa vie pour notre propre croissance spirituelle. Marc Joutet explore en détail les différents aspects de la vie de Moïse, notamment son adoption par la maison de Pharaon, sa prédestination à accomplir une mission importante, son rôle de libérateur et de transmetteur des commandements de Dieu, les miracles qu'il a accomplis, les oppositions et les critiques auxquelles il a fait face, et sa transfiguration après avoir rencontré Dieu. Marc souligne que, bien que Moïse n'était pas parfait, sa vie est un exemple pour nous tous, nous encourageant à agir par la foi, à rester fermes face aux oppositions, et à refléter la nature de Dieu dans nos attitudes et nos actions.

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Episode Transcript

[00:00:04] Donc, je vais vous parler de Moïse, si vous voulez contrôler les choses qui sont dites. Dans Moïse, il y a beaucoup de choses sur Moïse. Dans l'Ancien Testament, Moïse montre plusieurs aspects de ce qu'est un sauveur, un libérateur, un berger, un conducteur et beaucoup d'autres choses. [00:00:32] Un croyant aussi est un disciple selon le cœur de Dieu. [00:00:37] Et on sait très bien que Moïse a conduit le peuple, et il y a eu bien sûr une organisation et des règles à suivre. [00:00:48] Et c'est nécessaire. Quand Jésus construit l'Église, il y a des choses à respecter, il y a des choses à suivre, mais chacun a son utilité. [00:01:01] Chacun doit pouvoir être dans un organisme, l'organisme que Jésus a créé, c'est-à-dire l'Église. Et donc, un petit rappel, juste avant de parler de Moïse. Avant Moïse, c'était Israël, qui s'appelait Jacob. C'est bien, vous suivez. Les Israélites, donc, ils avaient un nom. [00:01:31] avant d'avoir bien sûr une terre, et on pense toujours qu'ils n'avaient rien, c'était juste un peuple, mais en fait c'était déjà une nation, alors qu'ils étaient en Égypte. Et un petit peu comme je disais, comme les Américains célèbrent le 4 juillet 1776, la date de l'indépendance, et bien Israël à travers la Pâque, qu'a célébré Moïse, célèbre et se rappelle de cette libération, de cette sortie, de la sortie de cette terre d'esclaves. C'était une nation prisonnière pendant 430 ans. C'est quand même énorme, 430 ans, où Dieu n'est pas intervenu. [00:02:21] Et donc, dans leur voyage, bien sûr, jusqu'aux portes de la terre promise, ils ont découvert que leur Dieu, étaient plus puissants que les dieux d'Égypte. Malgré tout, quelque part, ils ont regardé et quelquefois ils ont regretté. Ils ont regretté peut-être une certaine abondance qu'ils avaient en Égypte. Mais ils ont avancé. Et c'est vrai que le peuple juif, à travers donc ce Pentateuch qui est Très long, les 5 livres, Pentateuch veut dire 5 livres, et bien ce rappel, c'est devenu, ce peuple, une nation, une nation qui est aujourd'hui en Israël, une nation qui est entourée de d'autres nations, et qu'on voit, d'après les événements qui se passent, que vraiment Israël est attaqué de toutes parts, politiquement et aussi physiquement. [00:03:23] Et donc ceci m'amène à considérer que quand même mon Dieu, il est puissant, il fait ce qu'il a décidé de faire. Et je ne vais pas m'étendre bien sûr sur l'histoire d'Exode, mais j'aimerais me concentrer ou qu'on puisse ensemble se concentrer sur l'homme Moïse. C'est quelque part une préfiguration de ce qu'est Jésus, de ce qu'est allé être Jésus. Mais c'est aussi un exemple pour chacun d'entre nous. Et on peut, et même dans Romains et dans d'autres écrits, mettre Moïse sur un piédestal et dire mais, waouh, Moïse, il est à des millions d'années lumière de moi, de ce que je pourrais faire, alors que Moïse peut être un exemple pour chacun d'entre nous. Et on va le voir ensemble. [00:04:17] N'oublions pas que Moïse n'était pas parfait, et on le verra aussi à la fin. Donc, que savons-nous sur Moïse ? Donc, quelques points pour notre connaissance personnelle, et c'est important d'étudier la Bible pour savoir un petit peu plus ce qu'est Moïse, et aussi pour notre croissance spirituelle. Quelques points. La première chose que j'ai étudiée, c'est qu'il était hébreu. [00:04:43] Mais il a été adopté et a grandi dans la maison de Pharaon. Pendant qu'il était dans la maison de Pharaon, bien sûr, il n'avait pas oublié sa nature. Et nous ici, on est français et certainement d'autres, j'allais dire civilisations, non, non, d'autres nations. [00:05:11] Mais il ne faut surtout pas oublier notre nature première. Rappelons-nous que Dieu a soufflé dans l'homme et il a soufflé son esprit. Et l'homme, dans les années, dans son parcours sur la terre, a au fur et à mesure oublié que Dieu avait soufflé en lui sa nature. [00:05:39] et on l'a remplacé par une autre nature, la nature pécheresse, la nature du père du mensonge. Et notre vraie, notre réelle nature devrait, et je l'avais évoqué dans une prédication aussi, devrait être à l'image de Dieu. Mais bien sûr, pris dans le péché, notre nature a été dénaturée, Aveuglés, on a été aveuglés et on a été bien sûr égarés. On s'est égarés. Mais grâce à Jésus, ce substitut final, ce sacrifice final, il nous a permis d'être pardonnés, d'être justifiés. Il nous a fait entrer dans une autre dimension, autre que celle du monde. Et à travers Jésus, nous redécouvrons notre apparence originelle. [00:06:37] Et ça, c'est un chemin, c'est le chemin du pèlerin de découvrir. Et je pense que, quelque part, quand on arrive et qu'on suit, qu'on s'engage dans la foi et qu'on suit ce chemin, et qu'on arrive près de la mort, qu'on prend de l'âge, on se rend compte de plus en plus que notre nature doit vraiment se coller avec la nature de Dieu. [00:07:09] Le peuple était hébreu et peut-être que certains craignaient Dieu. Ce n'est pas dit. Mais ils ne connaissaient pas l'Éternel. Ils étaient esclaves du péché qui les entourait et qui manifestement les tenait. Et on peut se poser la question, où avons-nous grandi ? Quel a été notre monde ? Quel a été notre passé ? Peut-être une crainte de Dieu quelque part ? Qui nous a adoptés ? Et l'environnement de Moïse montre aussi que Jésus aussi fut élevé dans un lieu pas très clair, Nazareth. Et j'ai fait un petit peu de recherche, je ne vais pas m'étendre là-dessus, mais Nazareth c'était un lieu où il y avait beaucoup de choses détournées, d'arnaques aussi, etc. Ce n'était pas vraiment un lieu très fameux. Dans Jean 1, verset 45, je vous dis simplement ça, Philippe rencontra Nathanaël et lui dit, nous avons trouvé celui que Moïse a décrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. [00:08:24] Et puis Nathanaël, bien sûr, lui dit, mais que peut-il sortir de bon ? Peut-il sortir, pardon, quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui répondit, viens et vois, viens et vois. Jésus vit Nathanaël s'approcher de lui et lui dit, voici vraiment un israélite sans qui il n'y a pas de ruse. Que peut-il sortir de bon de ma maison, de mon foyer, de ma descendance ? de ma situation, de mon environnement. Souvent on trouve des excuses. Ah oui, mais vous ne savez pas d'où je viens, de mon pays. Et je parlais aussi, j'ai découvert aussi que seules les sages femmes ont été bénies de Dieu. Alors, dans la Bible bien sûr, parce qu'ils ont refusé de faire mourir les enfants dès la naissance, dès qu'ils apparaissaient. Et il est dit dans la parole de Dieu, vous pourrez le redécouvrir, que les sages-femmes, Dieu a béni les sages-femmes. Il les a bénis parce qu'ils ont refusé l'ordre du Pharaon. Et ça, ça m'a étonné, je me suis dit « Waouh ! » Il n'est pas mentionné qu'il a béni le peuple pendant qu'ils étaient emprisonnés. Bien sûr, il se souvint du peuple qui gémissait, qui criait, de la souffrance que l'Égypte, que Pharaon leur imposait. Mais il est précisé que Dieu bénit les sages femmes parce qu'elles craignaient l'éternel. La deuxième chose, c'est que Moïse a été mis à part. Moïse veut dire tiré des eaux, d'où son nom. [00:10:15] Reconnaissons-nous en tant qu'Église, en tant que créants, avoir été mis à part ? Ou sommes-nous encore dans cette pensée, peut-être fausse pensée d'ailleurs je pense, qui croit que seuls certains ont été mis à part ? Ça a été souvent le cas. Les gens venaient entre guillemets à l'Église. [00:10:41] Et, ah mais, c'est le pasteur, ce sont les anciens, ce sont simplement certains frères, certaines sœurs qui ont été mis à part, parce que je vois qu'ils servent Dieu, etc. Et ça, c'est un mensonge. La question, est-ce que j'ai été mis à part ? Si j'ai été mis à part, alors je devrais me poser la question, qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je fais pour Dieu ? Est-ce que j'apprends certaines choses ? Et souvent, on est dans des situations plus ou moins difficiles, et peut-être certaines personnes nous rétorquent, ah oui, mais vous ne comprenez pas ma situation, elle est terrible. Et souvent, c'est une excuse pour penser que Dieu ne nous a pas mis à part, que Dieu ne nous considère pas. [00:11:30] Mais en fait, oui, Dieu t'a mis à part. Si tu es venu à la foi, c'est que Dieu t'a mis à part. [00:11:36] C'est que si tu as répondu à l'appel, c'est à un moment donné de ta vie, c'est que Dieu t'a mis à part. Et on peut rencontrer des gens qui ont, à un moment donné de leur vie, été mis à part, mais ils se sont éloignés de Dieu. Et donc là, on peut leur dire, mais attention, Dieu t'a mis à part. Rappelle-toi. [00:11:59] d'où tu étais. Et peut-être tu as vagabondé un peu comme le peuple d'Israël pendant un certain temps, peut-être pas 430 ans parce que les gens ne vivent pas jusqu'à là. Mais rappelle-toi, tu as été mis à part et tu as une responsabilité. [00:12:15] Donc nous avons tous une responsabilité parce que chacun d'entre nous avons été mis à part. Et quand un enfant naît dans une famille, eh bien quelque part, on le met à part, on le présente devant Dieu. [00:12:29] Voilà, elle a répondu. Être mis à part. Jésus a été présenté au Temple. Il a été mis à part. C'est quand même formidable. Dieu ne l'a pas oublié, bien qu'il ait erré quelque part aussi en Égypte. [00:12:49] il a été mis à part. Troisième chose, il faisait partie d'un peuple, Moïse, emprisonné, contrôlé, privé de son émancipation spirituelle, pas du tout physique, parce que le peuple se multipliait. Certains disent qu'ils étaient à peu près entre 2 millions et 2,5 millions, et que le peuple grandissait et Pharaon a pris peur. Donc le peuple prospérait. [00:13:20] Certainement pas spirituellement. La vérité, c'est que nous sommes entourés dans un monde prisonnier, dans un monde esclave, potentiellement appelé, mais hélas sans berger, sans conducteur, sans sauveur. Nous sommes dans ce monde. Nous ne sommes plus de ce monde, mais nous sommes dans ce monde. [00:13:48] Et Moïse était dans ce monde quelque part. Et il a senti qu'il devait bouger, qu'il devait agir. Il a vu son peuple souffrir de ses yeux, malgré qu'il était élevé dans la maison de Pharaon, certainement protégé par des gardes dans son déplacement. Et je pense qu'à un moment donné, il est sorti seul. D'ailleurs, vous connaissez, il est sorti à un moment donné et il a vu quelque chose qui ne lui a pas plu et il a agi. [00:14:20] Ça lui a brisé le cœur de voir ce peuple souffrir. Est-ce que, la question qu'on peut se poser, est-ce que ça nous brise le cœur de voir ce peuple souffrir autour de nous, quel qu'il soit ? Ça devrait nous briser le cœur. Dans tous les niveaux sociétal, des gens qui sont paumés, qui sont sans réponse, qui sont sans berger. Et donc Moïse a vu un de ces hommes qui était maltraité, et il l'a tué bien sûr. Et ensuite, il a vu deux de ses frères qui se disputaient, qui se battaient, et il s'est adressé à celui qui avait tort, et l'autre lui a rétorqué, « Qui t'a établi chef et juge sur nous ? » Et c'est certainement la même chose quand on parle de l'Évangile, mais de quoi tu te mêles ? Est-ce que t'es ma mère ? Est-ce que t'es mon père ? On a un gouvernement en France. [00:15:25] Une fois, il y a quelqu'un qui m'a dit, est-ce que vous avez une autorité quelconque pour me dire ce que je dois faire ? Donc les gens peuvent être brutaux. Ce peuple n'avait pas, du fait qu'il a répondu comme ça à Moïse, il n'avait pas de juge. [00:15:48] Il n'avait pas de conducteur, il n'avait pas vraiment de vérité, il n'avait pas de loi. La loi n'était pas encore venue avec tout ce qu'elle comportait. Et donc, dans ce contexte, Moïse a d'abord lutté selon la chair. Selon la chair. Ce n'était pas l'Esprit de Dieu qui est venu sur lui comme Samson. [00:16:17] Samson a tué parce que Dieu lui en a donné la possibilité, il était plein de l'Esprit de Dieu. Mais non, pas Moïse, il a tué cet Égyptien. Puis, avec son intelligence encore une fois, il a essayé de... il s'est sauvé, il s'est sauvé, il a pris la fuite. Peut-être il a essayé de camoufler le truc en enterrant, parce qu'il savait qu'il avait commis quelque chose de mal. [00:16:51] Et donc il fuit, et il n'avait pas encore rencontré Dieu. Et la suite nous montrera qu'en suivant uniquement les ordonnances de Dieu, et ça c'est important pour nous, il fit des choses qu'il n'aurait jamais rêvé faire, des miracles. Et la Bible nous dit, il fit plus de miracles que n'importe quel autre après lui en fit. [00:17:17] C'est dit d'ailleurs dans l'Ancien Testament et aussi dans le Nouveau Testament. Vous pouvez revoir la même chose. Je vous laisse découvrir pour vous. Donc, ne soyons pas vexés et frustrés, parce que si on est vexés et frustrés, alors nous nous revêtons de notre vieille nature. Comme Moïse avait cette vieille nature. Il était frustré, vexé, en colère. Il s'est mis en colère. [00:17:47] Le plan de Dieu est de nous utiliser pour l'émancipation de son royaume. Mais ce n'est pas grave si les gens refusent. Ne soyons pas vexés. Ne nous mettons pas en colère, comme l'a fait Moïse. La quatrième chose, c'est qu'il a été prédestiné à sa naissance, vous allez me dire, mais c'est pareil qu'être mis à part, à accomplir une des missions, les plus importantes. Je me demande si nous avons cette certitude d'avoir été choisi par Dieu, prédestiné à nous servir. Et toute personne née de nouveau, je parle aux chrétiens, qui ne remplit pas sa mission, doit se questionner sur sa conversion, réellement. Être mise à part pour une autre vie, par la nouvelle naissance, est prédestiné à vivre pour Dieu et prédestiné à vivre autrement. C'est ça la conversion, se convertir, changer. Et si notre nouvelle naissance et conversion nous conduisent toujours vers les chemins de l'Égypte, encore une fois, en arrière, vers des habitudes de l'Égypte, vers des souffrances, des priorités aussi de l'Égypte, ou autre d'ancienne priorité, alors quelque chose ne va pas dans notre vie. Et c'est vrai que parfois on pêche, parfois on revient vers notre vieille nature et on doit dire non, stop, j'arrête, pardonne-moi Seigneur, je veux continuer à marcher, je ne veux pas retourner vers ma vieille Égypte. Parce que l'Égypte est morte, les Égyptiens sont morts, Pharaon est mort. [00:19:45] Et en fait, le passage de la mer Rouge, c'est le symbole du baptême. Et quand on a traversé les eaux du baptême, les eaux se referment derrière nous, et le péché est anéanti, et on quitte toute cette Égypte de péché, d'esclavage, et nous sommes rendus libres, et on n'est plus esclaves du péché. [00:20:19] Cinquième chose, Moïse, il a été porteur, transmetteur des commandements et des lois de Dieu. Et à l'écoute de la douleur de son peuple envers ses oppresseurs, Dieu a envoyé un messager. Dieu n'a pas répondu parce que le peuple lui demandait. Non, il a entendu les cris. Mais le peuple n'a pas invoqué l'Éternel. N'oublions pas ça. [00:20:48] Mais parce qu'il criait, c'est écrit noir sur blanc, parce qu'il criait sa souffrance devant ses oppresseurs. C'est marqué « devant ses oppresseurs ». Ce n'est pas marqué qu'ils ont crié à l'éternel. Mais Dieu, dans sa bonté, dans sa miséricorde, a entendu son peuple, a entendu ses cris pendant 430 ans. Et à l'écoute de ceux qui crient leur souffrance, Dieu nous envoie porter un message. [00:21:18] non seulement d'espérance, mais de salut. Et le salut, le message du salut, il est très clair. Croire ou périr. Jean 3,16 est très clair. Jean 3,16, qui peut me le réciter ? Voilà. Croire ou périr. [00:21:48] C'est très clair. Et le message de Moïse était le même, très clair et précis, à travers Arao bien sûr. Moïse, oint de Dieu, et Arao, le messager, bien que Moïse aussi apparemment quelques fois parlait. Donc le message était terrifiant. Quelle est la nature de notre message quand nous abordons quelqu'un ? Est-ce que notre message est maquillé ? Est-ce qu'il est un peu tiède ? Est-ce qu'il est incomplet ? Il y a beaucoup de prédicateurs qui évitent de mettre la perdition. Voilà, crois en Jésus et ta vie, ça va être parfaite. Voilà. Non, non. Il doit être clair. [00:22:40] Le sixième point, c'est que Moïse était le seul à être l'intermédiaire de Dieu envers le peuple. Avant les offrandes, bien sûr, et les prêtres et du tabernacle, etc. pour sortir le peuple d'Égypte. Et nous, quelquefois dans certaines situations, Dieu nous choisira pour être le seul, la seule intermédiaire entre les personnes et Dieu. [00:23:10] Le messager, je parle, parce que Jésus, bien sûr, est l'intermédiaire. Si quelqu'un crie, on a un ami qui a fait de la prison en Angleterre, et il allait se pendre, et il y avait une Bible Gédéon, et il a crié à Dieu, bien sûr Jésus lui a répondu. Il a été sauvé aujourd'hui, il est pasteur. Il était d'abord un évangéliste, pasteur. Il a été prêché, il évangile ensuite dans les prisons. [00:23:37] Et donc, nous, nous avons cette responsabilité en tant que messagers. [00:23:42] Alors peut-être qu'il y en a qui diront, ah oui, mais ça c'est le travail des évangélistes. Ah oui, mais moi je n'ai pas reçu ça, je ne suis pas évangéliste. Mais oui, chacun, nous sommes tous quelque part, nous devons apporter ce message du salut. Quel message apportons-nous aux autres ? Soyons des bergers. [00:24:04] Et aussi d'héberger de nos frères et de nos sœurs, dans l'Église, quand on voit que quelque chose ne va pas. Alors pas avec notre propre chair, attention, comme eux, ils réglaient les comptes, tac, tac, et on casse, et on blesse la personne. Non, non. Avant d'aller voir quelqu'un, je pense, il faut se mettre en prière. [00:24:24] Il faut lire sa Bible, l'ouvrir, la comprendre, le Seigneur. C'est une situation qui est difficile, mais je dois aller voir cette personne. [00:24:31] Et là, on a une autre attitude quand on consulte Dieu. Quand on ne consulte pas, eh bien c'est la chair qui va et qui taille. Peut-être elle dit des vérités, mais elle taille et elle casse. Le message est le même, le message est foudroyant, mais la façon de l'apporter aussi avec amour doit être aussi là. [00:24:57] Septième chose, Moïse a accompli des miracles avec l'ordre de Dieu. Donc quand on est conduit par Dieu, nous accomplissons des miracles, des choses extraordinaires, dans nos familles, dans notre travail, avec nos voisins, et plus encore. Mais pour cela, encore une fois, il nous faut nous approcher de Dieu, il nous faut lire les... excusez-moi, pas lire les Écritures, non, les étudier. [00:25:25] À partir du moment où on étudie, on lit bien sûr, mais il faut les étudier. Et on apprend toujours plein de choses merveilleuses dans la Bible, incroyables, des mots, dernièrement j'ai lu, je n'ai pas retrouvé, mais quelque chose ce matin qui m'a frappé, que je n'avais jamais lu avant. La huitième chose, il a subi l'opposition, la critique, même dans son propre entourage. On pense que quand on est messager de Dieu, rien ne peut nous arriver. [00:25:55] L'opposition est normale. D'ailleurs, Jésus l'a dit à ses disciples. Vous voulez me suivre ? Que chacun porte sa croix. Ça ne va pas être facile, les gars. D'ailleurs, vous allez pratiquement tous mourir. Sauf un. [00:26:10] Et il y en a qui meurent. Qui meurent en ce moment, pendant qu'on parle, à cause de leur foi. Parce qu'on s'oppose non pas à eux, mais on s'oppose à leur foi et à leur message. [00:26:24] l'opposition est normale. Et elle peut être aussi présente dans l'Église, et c'est là qu'il nous faut veiller aussi. [00:26:33] Elle peut aussi nous faire ralentir, par le manque de consécration, aussi par une attitude aussi. On peut déstabiliser quelqu'un qui prêche la parole de Dieu, qui essaye d'édifier, simplement parce qu'on a vécu quelque chose, Et puis on arrive dans l'assemblée et on est dans une espèce d'attitude qui ne déplaît pas à Dieu. Et ça, ça se sent. Ça peut se sentir et ça peut déstabiliser. [00:27:06] On peut aussi ralentir par un manque de consécration, de prière. Mais si nous restons fermes sur Dieu, sur ce que Dieu surtout nous demande, Alors nous serons en paix pour accomplir ses desseins, pour accomplir sa volonté, pour accomplir ses plans pour nous et surtout pour son royaume. Écoutez dans 2 Timothée chapitre 3 verset 8. De même que Janès et Jambres se sont opposés à Moïse, c'était des magiciens de Pharaon. [00:27:39] d'après les érudits. Et de même, ces hommes s'opposèrent à la vérité. C'est toujours à la vérité que les gens s'opposent. S'il n'y a pas de vérité, pourquoi s'opposer à quelqu'un ? Enfin, je veux dire, si on est né de nouveau, et si nous n'avons pas d'opposition, il y a un problème quelque part. Ce n'est pas normal. Jésus a été opposé tout le temps parce qu'il disait des vérités. Les prophètes ont été tués. [00:28:07] Les juges ont été malmenés. Vous regardez Samson, il a été confronté, et tous les autres, Josué, enfin tous, parce qu'ils possédaient en eux la vérité. Et donc si on n'a pas d'opposition, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas. Ne pensons pas que si on a la vérité que tout va être formidable. Si tout est formidable et si tout roule, il y a un problème quelque part. [00:28:35] Mais ils n'iront pas plus loin, car leur folie sera évidente pour tous, comme l'a été celle de ces deux hommes." Vous allez me dire, ah oui, et puis dans le Nouveau Testament alors ? Il y a aussi des oppositions. Mais d'abord dans nombre, parce que ça, ce sont les Égyptiens, on est bien d'accord. Mais au sein de la famille, nous décrit aussi la critique de Myriam. [00:29:02] Pourtant Myriam, une fois avoir traversé la mer Rouge, elle a pris le tambourin, c'était Clara, et elle a entraîné ce peuple qui commençait à se plaindre. Voilà, regardez, on est sorti, vous devriez louer l'Éternel. [00:29:21] Et mais, avec le frère de Moïse, ils ont commencé à simplement critiquer. Critiquer, c'est s'opposer. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien, Myriam a contracté la lèpre. [00:29:38] Elle allait mourir. Mais Moïse, plein de compassion, a imploré Dieu. Et elle a été mise simplement sept jours de côté. Et le peuple n'est reparti qu'une fois que Myriam... Après les sept jours de convalescence, on pourrait dire, de Myriam, ils se sont remis en route. [00:30:00] Il y a d'autres exemples dans le Nouveau Testament, comme Ananias et Saphira, l'amour de l'argent. On va garder un petit truc, on va leur dire qu'on a donné tout, quoi. Mais en fait, on va regarder un truc. [00:30:20] Vous voyez un petit peu ? Et ça, c'est de l'opposition à l'Église. Si on essaye de faire rentrer des choses qui ne sont pas bonnes, Faisons attention de ne pas commettre le péché qui pourrait ralentir certains. Soyons aussi sur nos gardes et n'attisons pas la colère de Dieu sur nous. Car Jésus est le même hier, aujourd'hui est un ailement. Et il aime, il châtisse ceux qu'il aime, comme nous, nous châtions nos enfants parce que nous les chérissons. Ceux qui ne châtissent pas leurs enfants, ceux qui ne punissent pas leurs enfants, c'est quelque part, ils n'ont pas lu la Bible. [00:31:01] Nous les protégeons, nous leur faisons comprendre certaines choses. C'est important. Dernière chose, Jésus a été en quelque sorte, pardon, Moïse a été en quelque sorte transfiguré. Il a rencontré Dieu et son apparence a changé. C'est vrai quand on lit, on se rend compte que Moïse ne savait même pas qu'il avait ce visage. [00:31:28] Il ne se baladait pas avec un miroir, Moïse, quand il était sur la montagne. Quand il est redescendu, c'était l'étonnement de tout le monde. Mais lui, il ne le savait pas. [00:31:37] Voilà. Pourquoi son apparence a-t-elle changé ? Ça, c'est une question de l'école du dimanche. On l'a tous appris. Oh, parce qu'il a vu Dieu. Mais ne dit-on pas que Dieu regarde au cœur et non à l'apparence ? C'est vrai. [00:32:00] Certes, mais lorsqu'on s'approche de Dieu, alors notre visage, et pas uniquement notre visage, notre approche, notre attitude, notre discours, nos yeux, notre réflexion, notre attitude, tout change, ou beaucoup de choses changent. Et vous savez quoi ? Les autres le voient et s'en aperçoivent, mais pas forcément nous. [00:32:27] Moïse ne savait pas que sa teinte brillait. Et la douleur, la souffrance ont un visage. Donc, soit quand quelqu'un est joyeux, on le voit tout de suite, quand quelqu'un est triste, on le voit tout de suite, par une attitude, par une réflexion, par une expression. Et dans la prison, Paul et Silas, quelles expressions avaient-ils ? Ils avaient l'expression de ceux qui étaient connectés avec Dieu et le Saint-Esprit. Ils chantaient et rayonnaient. Comment chantons-nous ? En rayonnant, avec joie, avec sincérité. Comment on s'exprime ? Eh bien, si on s'exprime, Comme Moïse a rencontré Dieu, comme Jésus nous le demande, eh bien les gens s'en rendront compte. Notre visage sera différent. Et les gens qui nous regardent chanter, qui nous regardent leur parler, qui nous regardent nous exprimer, malgré nos difficultés, ils pourront dire « Waouh ! » dans la galère où ils sont. [00:33:55] Ils aiment toujours leur Dieu, ils ont la foi, ils ont la joie. Waouh ! Dans les épreuves dans lesquelles ils traversent, ils ne sont pas abattus. Et ils ont cette foi. Moi j'ai envie de cette foi. Moi j'ai envie de m'approcher parce que je veux ce qu'ils ont. Je désire ce qu'ils ont. Et j'aimerais conclure. [00:34:24] Vous savez que, dernière réflexion, avant de me... Enfin, c'était dans la nuit, dans la nuit, je pensais à Moïse. Et Moïse, il avait besoin de quitter la maison de Pharaon, son peuple aussi, et sa famille. Il n'a pas vu sa mère pendant 40 ans. Il n'a pas vu ses cousins, ses cousines, enfin sa famille. Il n'a pas vu le peuple. Il n'était pas protégé pendant Pharaon. [00:34:52] Et il a dû quitter pour apprendre de Dieu. Et des fois, Dieu nous emmène dans des déserts, dans des lieux où, il le dit Moïse, je suis dans une région étrangère. Étrangère ! Alors, il était en Égypte, mais quelque part il était avec son peuple. Il était avec Pharaon, nourri, enfin logé, enfin c'était formidable, il avait des serviteurs, etc. [00:35:21] En fait, il a toujours vécu dans un lieu étranger. Mais quelquefois, on doit partir pour mieux revenir. On le dit ça, partir pour mieux revenir, parce que les expériences de la vie nous apprennent beaucoup de choses. Et ça, ça me pousse à vous dire que, eh bien, c'est la foi. [00:35:48] C'est l'acte de la foi. Parce qu'on peut dire, oui j'ai la foi mais je ne bouge pas. Tu n'as pas la foi. Si tu ne bouges pas, tu n'as pas la foi. Moïse n'était pas parfait. Il a tué. Il s'est sous-estimé aussi. [00:36:06] Il a confronté Dieu, je ne suis pas capable, non mais ce n'est pas possible, quoi si, quoi si, quoi si. Il s'est découragé aussi à un moment donné, il avait ras-le-bol, et Dieu est venu vers lui, l'a encouragé. Il s'est mis en colère, plusieurs fois. [00:36:21] La première fois, c'était vraiment la chair, mais aussi vers la fin de son périple, il s'est vraiment mis en colère, en frappant le rocher. Dieu ne l'a pas loupé, parce que c'était devant le peuple, ce n'était pas lui tout seul. [00:36:36] Mais, c'est par la foi, dans Hébreu 11, verset 23, qu'il fit telle ou telle chose. Gardons cette foi, mais mettons-la en action, dans les petits détails, dans les petits détails de la vie. Ah oui, j'ai la foi en Dieu, mais je n'ai pas envie de faire ça, parce que, voilà, ça me paraît compliqué. [00:36:59] Eh non ! C'est compliqué, de toute façon, il n'y a rien de compliqué. Vous savez quoi ? Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. Ce n'est pas, allez, sans la foi, c'est difficile de plaire à Dieu. Non, c'est impossible de plaire à Dieu. Nous sommes des Moïses potentiels. [00:37:25] Nous sommes des Moïses. Si Moïse est décrit dans le Nouveau Testament, c'est que c'est un encouragement pour chacun d'entre nous. Sinon, il ne l'aurait pas mis. Sinon, il n'aurait pas fait référence. N'attendons pas et ne disons pas, oh ! Dieu le fera en son temps. Peut-être que le peuple de Dieu faisait ça en Égypte. « Ah Dieu, il le fera quand il le voudra. » Pour l'instant, ils criaient leur souffrance envers les autres, mais pas peut-être envers Dieu, je ne sais pas. Et quelquefois, on peut rester longtemps dans une situation et s'enterrer jusqu'à ce qu'à un moment donné, on crie ou que quelqu'un vienne vers nous et nous dise « Allez, bouge-toi les fesses. Bouge-toi les fesses, c'est maintenant qu'il faut que tu agisses. Arrête, t'es resté trop longtemps dans ton Égypte là. Arrête un petit peu, tu n'as qu'une vie sur Terre. [00:38:20] Après, c'est l'éternité, mais n'oublie pas qu'on sera tous face au jugement de Dieu. Notre monde est emprisonné, certains membres de nos familles aussi le sont. Nous devons agir. Vous savez que dans Matthieu 10, verset 34, Jésus apporte la division, il le dit dans les familles. Mais pourquoi il apporte la division ? Parce que le message, il a été foudroyant. Il a été tranchant. L'épée est à deux tranchants. Voilà ce que la parole dit. Voilà, je me soumets à Dieu et je coupe. Bien sûr, avec la parole de Dieu, avec tendresse, c'est arrivé à mon beau-père. Mon beau-père qui a rencontré Jésus. Il était très jeune. Et un jour qu'il revenait chez lui, dans sa maison, avec ses frères, sa sœur, Sa mère, son père, qui était chrétien, mais qui souffrait de la personnalité de sa mère. Et quand il est arrivé, il y avait deux valises de prêtres. Et ils lui ont dit, c'est nous ou c'est ton Dieu. Et il a pris les valises et il est parti. Alors bien sûr, il pleurait dans la rue, mais Dieu lui a parlé. [00:39:44] Et bien ça, si ce n'est pas dur. [00:39:48] Donc n'ayons pas peur, parce que Dieu nous justifiera. Dieu sera avec nous. Dieu est notre rocher. Maintenant, pour nous qui sommes passés au travers de la mer Rouge, quel genre d'homme et de femme sommes-nous ? Est-ce qu'on veut imiter Moïse ? Alors attention, pas dans exactement tout ce qu'il a fait, mais dans notre monde, dans nos situations, dans notre travail. [00:40:17] Est-ce qu'on désire avancer et dire oui c'est par la foi ? Un petit truc mais c'est par la foi. Et je vais conquérir jusqu'à la terre promise. Voilà, que le Seigneur nous bénisse en tant qu'Église et qu'on puisse avancer par des actes de foi. Amen.

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