Episode Transcript
[00:00:00] Bienvenue sur le podcast de l'Église. Bonne écoute. Bonjour à tous. On va faire la troisième partie du message de cette série sur la prière, sur les prières.
[00:00:18] Je vais faire un premier petit rappel, le même que j'ai fait la dernière fois, rappeler les deux points les plus importants dans le cadre de la prière et les prières qu'on adresse à Dieu. La première chose, c'est la sincérité. Le temps que je fais ou je m'adresse à Dieu, le temps que je passe à parler à Dieu, c'est un temps qui doit être un cœur à cœur. C'est quelque chose sur lequel je dois avoir pris déjà un temps pour m'analyser moi-même. On va le voir, c'est particulièrement important dans la deuxième partie du message d'aujourd'hui. Mais c'est bien sûr quelque chose de nécessaire en tout temps, lorsque je m'adresse à Dieu. Être sincère, être dans un cœur à cœur. Et le deuxième point, c'est l'obéissance, ce qu'on a déjà vu. Je ne peux pas demander quelque chose à Dieu qui soit en dehors de sa volonté. Et si je demande quelque chose à Dieu, même si je suis sincère mais qu'à côté je ne pratique pas ses commandements, eh bien ça ne sert à rien. C'est ce qu'on voyait la dernière fois pour l'eugène.
[00:01:14] Alors, on m'a interpellé, et je fais une deuxième petite parenthèse. On m'a posé la question et j'ai pensé que c'était important d'en reparler ce matin, par rapport aux demandes qu'on fait pour quelqu'un d'autre. C'est vrai que si je prie pour moi, je dois être bien sûr sincère et dans l'obéissance. Si je prie pour un frère chrétien, je suppose qu'il est dans l'obéissance et que ma demande sera vraie. Si je prie pour quelqu'un qui n'est pas croyant, La première chose pour laquelle je dois prier pour lui, c'est le salut, évidemment. Et là, entre guillemets, c'est ma foi et ma sincérité envers Dieu qui compte. Par contre, si je prie, par exemple, pour une guérison. Disons que j'apprends que mon voisin est malade en discutant avec lui.
[00:02:02] Et je me dis, je vais prier pour lui, si je prie pour lui et qu'il est guéri, mais que je ne lui ai jamais dit que j'allais prier pour lui, que je ne lui ai jamais parlé de Dieu, et que lorsqu'il me dit qu'il est guéri, je lui dis, ah bah c'est super, Dieu t'a sauvé, Dieu t'a guéri, pardon. Il va me regarder en se disant, il est complètement sanglué celui-là. Parce qu'il n'y a pas eu de témoignage avant. Alors, je ne dis pas que Dieu ne peut pas guérir quelqu'un de cette façon, mais je pense que c'est peu probable, disons.
[00:02:29] Parce que si Jésus guérissait à l'époque n'importe qui sans même lui adresser la parole, les gens n'auraient pas su que c'était lui qui les avait guéris. Or, il y a toujours eu à un moment un contact entre Jésus et la personne. Peut-être que ce contact n'a rien produit derrière, mais en tout cas il y a eu des guérisons. L'exemple des Dilépreux qui viennent voir Jésus, qui demandent la guérison, et Jésus les guérit. Il n'y en a qu'un seul qui revient remercier, mais ça, après, c'est entre chaque personne et Dieu. Donc, si je prie pour quelqu'un qui n'est pas croyant, mon voisin, par exemple, dans cette explication de guérison, si je parle avec mon voisin et qu'il me dit qu'il est malade et que je lui dis, voilà, Dieu peut te guérir, je vais prier pour toi ou est-ce que tu veux que je prie pour toi ? Là, si ce voisin est guéri, eh bien, il va savoir que j'ai prié pour lui, il va se souvenir qu'il y a eu cette discussion, cet échange entre nous, et il va y avoir une véritable efficacité de mon témoignage. Parce que finalement, la prière que je fais pour l'autre, elle est liée à mon témoignage, bien sûr, s'il s'agit de quelqu'un qui n'est pas croyant. Et c'est quelque chose qui est peut-être difficile à accepter, surtout quand on prie pour peut-être de la famille, pour des proches, pour des voisins, des collègues, et on se dit, ah, il est malade ou il a telle ou telle situation et je sais que Dieu peut le délivrer de cette situation. Et oui, c'est vrai. Et si je prie pour que Dieu le délivre, eh bien, Dieu peut le faire. Mais si je ne lui dis pas.
[00:04:00] Je ne suis pas sûr que Dieu le fasse, parce que sa guérison n'aura aucun effet puisqu'il ne saura pas qu'on a prié pour lui, il ne saura pas. En tout cas, bien sûr, Dieu peut se révéler à lui, on peut imaginer toutes sortes de situations. Et la question la plus complexe, c'est quand on prie pour quelqu'un qui a rejeté Dieu, volontairement. Je pense que pour ce genre de personnes, la seule chose pour laquelle on peut prier, c'est leur salut. La personne, si elle s'est volontairement détournée de Dieu, si elle a volontairement quitté l'Église, si elle a décidé d'abandonner Dieu, la première chose pour laquelle il faut prier, évidemment, c'est que Dieu touche son cœur. Il peut le faire, effectivement, à travers une guérison, à travers une délivrance, mais on ne peut pas prier simplement, entre guillemets, pour une guérison, une délivrance, parce que s'il a rejeté Dieu, il a déjà fait son choix.
[00:04:52] Et c'est vrai que c'est quelque chose pour lequel je dirais, nous, on a du mal avec ça, parce qu'on se dit mince. Ça voudrait dire que si la personne, elle a quitté l'Église et qu'elle est malade et que je prie pour elle, Dieu ne va pas la guérir. Je n'ai pas la réponse, mais c'est vrai que j'ai tendance à penser, et c'est vraiment personnel, que si Dieu le guérit, à ce moment-là, il va en même temps renoncer à ce mauvais choix et revenir à Dieu. Et il n'y aura pas une guérison s'il n'y a pas de retour à Dieu. Parce que Dieu le dit bien dans sa parole par rapport au peuple d'Israël, c'est « si tu fais mes commandements, tu seras béni ». La bénédiction de Dieu n'arrivera pas sur celui qui rejette Dieu. Bien sûr, il est dit que le soleil se lève sur les bons et les méchants, Mais en tout cas, la bénédiction, Dieu donne sa bénédiction à celui qui le sert. Il ne donne pas sa bénédiction à celui qui l'a rejetée. La preuve, lorsque Samuel va ouindre David, il dit à Dieu « Mais pourquoi est-ce que je dois faire ça ? » Et Dieu dit « Mais laisse de côté Saül, l'onction lui est retirée, parce qu'il m'a rejetée, parce qu'il a décidé de se séparer de moi. » Donc voilà, c'était un point un petit peu à part, mais que je trouvais important. On pourra évidemment en discuter si vous voulez.
[00:06:08] Alors, aujourd'hui, on va terminer ce message sur les formes avec lesquelles on s'adresse à Dieu, sur les prières. On va faire la louange et la confession. La louange, elle est continuelle, de la même manière qu'on voyait la dernière fois la prière, l'action de grâce, et on va voir après la confession. La louange, on voit par exemple dans Psaume 34, verset 2, « Je veux bénir l'Éternel en tout temps. Sa louange sera toujours dans ma bouche.
[00:06:35] dans Psaume 113, du lever du soleil jusqu'à son coucher, que le nom de l'Éternel soit loué. Vous connaissez ces versets peut-être. L'allonge, elle est en tout temps, c'est-à-dire malgré les difficultés. De la même manière que pour les actions de grâces, c'est malgré les difficultés ou à travers les épreuves. Ce n'est pas pour les épreuves. Toujours garder en tête cette petite distinction. Et la louange, on peut le voir dans Hébreu, chapitre 13, c'est comme un sacrifice pour Dieu. C'est comme les sacrifices que le peuple offrait. Pourquoi ? Parce qu'on apporte ça à Dieu et on met Dieu au centre. Donc ça, c'était un petit peu des petites généralités. Alors qu'est-ce que c'est maintenant vraiment la louange, la définition ? La louange, c'est proclamer les attributs de Dieu.
[00:07:19] Et là, on va dire la première partie, c'est-à-dire en parole. Lorsque je loue en parole, pas forcément avec des chants, mais simplement des paroles, c'est proclamer les attributs de Dieu. Si, prenons l'exemple d'un chant, le chant parle de l'homme, ce n'est pas vraiment une louange. Ça peut être un encouragement, ça peut être un témoignage, ça peut être de l'évangélisation, mais ce n'est pas une louange. La louange, la définition, c'est proclamer les attributs de Dieu.
[00:07:47] Et oui, on peut louer avec des paroles, avec des cris. Le psaume 98 poussait des cris de joie. On peut louer avec des chants, de la musique. Vous pouvez lire les psaumes 63 et le psaume 150. Il est question de toutes sortes d'instruments de musique, des instruments mélodieux et des instruments bruyants. Les cymbales retentissantes, ce n'est pas vraiment mélodieux.
[00:08:11] On peut louer avec des gestes, lever les mains. On peut jouer avec... On peut louer avec des danses. On peut louer Dieu avec toutes sortes de formes, on va dire. Mais le centre de la louange, la base de la louange, c'est qu'on proclame les attributs de Dieu. Et un petit point, et je fais cet aparté parce que je trouve ça assez intéressant et j'ai trouvé ça assez amusant. Dans l'Apocalypse, chapitre 7, verset 10, Il y a une description un petit peu, verset 7, il dit qu'il y a une foule immense que personne ne pouvait compter, les hommes de toutes nations, etc. Et verset 10, et il criait d'une voix forte, le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à l'agneau. Ça, c'est une louange. Le salut, c'est une définition, un attribut de Dieu. On dit bien, le salut, c'est Jésus, c'est le salut. C'est vrai que ce n'est pas quelque chose auquel on Ce n'est pas un lien qu'on fait instinctivement, mais Jésus-Christ est le sauveur. Donc, le salut, c'est un attribut de Dieu. Donc ça, c'est une louange. Et qu'est-ce qu'il est dit ? Que c'est une foule immense qui criait d'une voix forte. Donc, dans la louange, le volume n'est pas un problème.
[00:09:23] On pourrait même presque tousser les cheveux en disant qu'il faut louer fort. Mais bon, ça c'est disons une petite blague. C'est parce que c'est vrai que dans les églises, on entend très souvent des personnes qui disent c'est pas la peine de mettre le volume à fond pour louer Dieu. C'est peut-être pas la peine de le faire, mais c'est pas un problème. Parce que vous imaginez une foule immense. Je ne sais pas si vous avez déjà été dans un concert où il y a un groupe qui joue. Quand le public crie, ça fait parfois plus de bruit que le groupe qui joue.
[00:09:52] Donc, une foule immense qu'on ne peut pas compter, qui crie d'une voix forte des louanges à Dieu. Voilà, ça, c'était une petite aparté. Mais en tout cas, il faut se rappeler que quelle que soit la forme de la louange, que ce soit un chant, que ce soit des paroles, que ce soit une musique, une mélodie ou un rythme. La cymbale, ce n'est pas très mélodieux. Ce qui compte, c'est que ça proclame les attributs de Dieu. Et lorsque quelqu'un compose une mélodie simplement sans parole, c'est son ressenti personnel d'un attribut de Dieu. Peut-être qu'il veut louer la beauté, qu'il veut louer l'harmonie, qu'il veut louer la grâce. Voilà, c'est ce qui est important et c'est ce qui fait le cœur de la louange, c'est qu'on proclame les attributs de Dieu.
[00:10:34] Et je dirais que la partie sans parole, c'est plus ce qui est guidé par le Saint-Esprit dans la louange. Et lorsque je loue personnellement, quelle est mon attitude par rapport à ça ? Est-ce que je prend conscience de ce que je dis d'une part, mais est-ce que surtout j'ai vraiment cette sincérité dans les mots ? Dans le sens, par exemple, on l'a chanté tout à l'heure, la joie du Seigneur est ma force. Ça, c'est une louange. Je proclame un attribut de Dieu. La joie qui me vient de Dieu, c'est ma force. Ça, c'est une louange. Est-ce que j'ai une sincérité vraiment lorsque j'apporte quelque chose à Dieu ? Et si c'est simplement un temps de musique, Qu'est-ce qu'on fait passer ? Quel est le cœur de la personne qui joue ? Quel est le cœur de la personne qui écoute, qui participe à ce temps de louange ? C'est pour ça que je disais que la sincérité, c'est très important.
[00:11:33] Et puis toute cette louange, de manière générale, on a le sentiment, dans le travers de la Bible, que c'est plutôt joyeux, plutôt festif, plutôt, je l'ai dit, un peu bruyant parfois. Si vous regardez les chants traditionnels juifs, c'est très enjoué et très rythmé. C'est vrai qu'en France, on a cette distinction entre guillemets des chants de louange et des chants d'adoration.
[00:11:54] Ça ne veut pas dire grand-chose à mon sens, même si ce n'est pas faux, parce que le terme pour louange est traduit par plusieurs façons dans la Bible. Bénir l'éternel, célébrer, l'adorer, etc. Ce ne sont pas toujours les mêmes mots, mais finalement, ce qui est important de se rappeler, c'est je proclame les attributs de Dieu. Et oui, c'est vrai que souvent on se dit si c'est plus rythmé, c'est plutôt des chants de louange, si c'est plus lent, c'est plutôt des chants d'adoration. Et de manière générale, ça va amener une joie. Pourquoi ? Parce que déclarer la bonté de Dieu, par exemple, va nous faire arriver à être remplis de joie. Déclarer sa force, déclarer le salut, déclarer les attributs de Dieu nous amènera dans la joie. par l'Esprit de Dieu, parce que j'ai pris ce temps pour réfléchir, pour méditer. Et c'est exactement la même chose que l'action de grâce, lorsque je disais le fait de remercier Dieu pour ce qu'il a fait, nous faire voir que finalement on n'a pas de raison de se plaindre. Il y a eu tant de fois où Dieu nous a bénis. Et c'est pour ça que ce sont deux des choses que le diable combat le plus. C'est ce qu'on disait la dernière fois, l'action de grâce, si je ne remercie pas Dieu, si je ne suis pas reconnaissant, sa colère va tomber sur moi. Le peuple est puni par ce qu'il a oublié qui était Dieu. Parce qu'il a oublié ce que Dieu avait fait pour eux. Si je ne loupe pas, je suis dans la tristesse, je suis dans l'affliction. Et le diable va lutter contre ça, évidemment. S'il fait en sorte que j'oublie les bienfaits de Dieu, la colère de Dieu tombera sur moi. En gros, je participerai à la colère, je serai comme lui. Si j'oublie de louer Dieu, je serai dans la tristesse, je ne serai pas dans la joie de Dieu, je ne vais pas me rapprocher de lui. Et ça aussi, le diable, il essaye au maximum de faire en sorte de nous en empêcher. Et c'est pour ça qu'on dit souvent, il faut remercier Dieu en tout temps, il faut louer Dieu en tout temps. C'est difficile. Ce n'est pas du tout quelque chose de facile parce que le diable, il a toute raison de nous empêcher de le faire. Et donc, ça va être dur. Ça va vraiment être un combat. Mais à la fin, si vous louez Dieu, vous allez avoir cette joie. Vous allez avoir cette paix de Dieu parce que vous allez être tourné uniquement vers lui. Alors, le mot pour louange, dans l'Ancien Testament, le plus souvent utilisé, c'est tehillah. C'est assez amusant parce que le terme pour psaume, c'est tehillim. C'est la même racine. Je ne suis pas du tout linguiste, mais on pourrait imaginer que d'un côté, c'est le singulier et de l'autre côté, c'est le pluriel. En tout cas, le titre pour les psaumes en hébreu, c'est tehillim, et le mot pour louange, c'est tehillah.
[00:14:36] la même racine. Et le mot tehillah, il provient du mot alel, qui veut dire briller, faire briller ou faire rayonner. Alel, vous connaissez un mot qui est composé de cette parole, c'est alléluia, qui veut dire Dieu soit loué.
[00:14:54] Donc, voyez un petit peu le lien entre la louange et Dieu, finalement. Il y a un lien qui est fondamental. Alléluia, un terme qu'on prononce tout le temps. Dieu soit loué. C'est assez logique, finalement, que le mot louange soit composé de la même racine. Ça, c'était pour un peu de littérature. Alors, un point très important sur la louange, c'est une des propriétés fondamentales. c'est que c'est par l'intelligence qu'on loue Dieu. C'est pas quelque chose qui est mystique, qui est spontané, qui est... ça c'est pas possible. C'est par l'intelligence qu'on loue Dieu parce que c'est par la compréhension qu'on a de Dieu qu'on va le louer. Je vous rappelle que la louange c'est proclamer les attributs de Dieu. Si je ne connais pas Dieu, Je ne peux pas le louer. Et si une connaissance de Dieu s'arrête, ne serait-ce qu'au fait qu'il m'a sauvé, on a déjà un bon départ pour louer Dieu. Mais c'est par l'intelligence que je loue Dieu. Dans Jean 4, Jésus nous dit qu'il adorait en esprit et en vérité. On n'est pas dans un subconscient ou dans quelque chose d'aléatoire, je dirais. Et 1 Corinthiens 14, et on va le lire, verset 15, Vous connaissez ce verset, hein ? Paul nous dit que faire donc ? Je prierai avec mon esprit, mais je prierai aussi avec mon intelligence. Je chanterai avec mon esprit, mais je chanterai aussi avec mon intelligence.
[00:16:28] Je vous rappelle que ce passage, Paul parle des dons et parle juste avant du parler en langue dans l'Église. Il dit que celui qui parle en langue prie afin de pouvoir interpréter, parce que si je parle en langue, je m'édifie moi-même, je n'édifie pas le groupe. La louange, par définition, c'est proclamer les attributs de Dieu, mais c'est surtout dans la Bible, et ça je ne l'ai pas mentionné, quelque chose de groupe.
[00:16:50] Oui, un individu tout seul peut louer Dieu, c'est tout à fait vrai. Mais la plupart du temps dans la Bible, il est question d'une louange, il est question d'un groupe de personnes, du peuple. On voit que dans la chambre haute, il louait Dieu, il priait. C'est quelque chose qui se fait à plusieurs. Et donc, en l'occurrence, si je suis avec d'autres personnes, ma louange, d'une certaine façon, doit venir de mon intelligence, de ma compréhension. C'est quelque chose qui doit avoir un sens. On ne peut pas faire une louange qui n'a aucun sens, entre guillemets, à l'oreille des autres. Parce que sinon, comment est-ce qu'ils peuvent participer à ce temps de louange ? et ce n'est plus une édification de l'Église, c'est quelque chose qui est uniquement personnel et c'est très bien dans le cadre de votre temps de culte personnel avec Dieu, mais lorsqu'on est ensemble cette louange doit être compréhensible. Et le deuxième point indispensable de la louange qui est en parallèle de cette compréhension de Dieu, c'est que le centre de la louange c'est Jésus.
[00:17:51] C'est à la fois l'objet et à la fois il est au centre. L'Esprit-Saint nous dit « tu sièges au milieu de la louange de ton peuple ». Donc Jésus est au centre de la louange, littéralement, et il est LE centre de la louange, puisque l'on doit lui apporter la louange. A lui, ça doit être tourné vers lui. C'est forcément logique, puisqu'on disait que la louange, c'est proclamer les attributs de Dieu, pas de l'homme. Donc, il est le centre de la louange. Apocalypse 5 nous dit que l'agneau est digne de recevoir la force, la gloire et la louange. Et seul l'agneau est digne de recevoir la louange. Et puis, comme je le disais, on loue à voix haute. On peut louer dans son cœur, mais la louange a plus de sens à voix haute. On va lire un petit passage dans Deux Chroniques. Je vous inviterai à le lire en entier à la maison. Deux Chroniques au chapitre 5. C'est le moment où il y a l'inauguration du temple par Salomon.
[00:18:56] Le peuple est présent. Et puis, si vous lisez, il y a tous les lévites musiciens, il y a les prêtres, il y a tout le peuple et tout le monde va apporter une louange à Dieu. Et il dit que ceux qui chantent, ceux qui sonnent de la trompette, s'unirent d'un même accord pour célébrer et louer l'éternel. Donc, ils jouent de leurs instruments. Et qu'est-ce qu'il dit juste après ? Alors le temple, la maison de l'éternel, fut remplie d'une nuée. Les prêtres ne purent pas reprendre leur service à cause de la nuée, la gloire de l'éternel remplissait la maison de Dieu. La louange fait descendre la présence de Dieu, la gloire de Dieu. Lorsqu'il y a une louange à l'unisson, Dieu est là. C'est pour ça que je disais Dieu siège au milieu de la louange. Ce n'est pas simplement une image. Lorsque le peuple loue à l'unisson, Dieu est là, il vient. Et c'est aussi pour ça que le diable se bat de toutes ses forces contre la louange.
[00:19:51] Lorsque je suis dans la détresse, si je vais louer Dieu, eh bien, je peux faire, entre guillemets, descendre la présence de Dieu à côté de moi, la gloire de Dieu. Dans ce passage, c'est particulier puisqu'il est même dit que les prêtres ne peuvent même pas rentrer dans le temple, pas simplement le lieu très sain, dans tout le temple.
[00:20:09] Il y a une puissance dans la louange qui est vraiment quelque chose auquel le diable cherche à s'opposer au maximum, parce que justement Dieu va descendre dans la louange, il est au milieu de nos louanges, et c'est pour ça aussi qu'il y a une importance de sincérité, d'honnêteté dans un temps de louange. De la même manière que, on l'a répété déjà plusieurs fois, Lorsque Paul met en garde contre la Sainte Seine prise de manière inappropriée, faites attention de ne pas prendre un jugement contre vous-même, analysez-vous avant. On reviendra dessus pour la confession, mais c'est ça. Quelle est mon attitude ? Est-ce que je fais quelque chose par habitude, par réflexe, par instinct, par répétition ? Auquel cas, ce n'est pas de la louange, c'est de l'apprentissage, c'est de la récitation, c'est... ou est-ce que j'ai vraiment une sincérité ? Ce n'est pas forcément facile, et je le disais particulièrement dans l'épreuve, particulièrement quand on est en difficulté, particulièrement quand ça ne va pas, parce que c'est une arme puissante de Dieu pour venir au milieu de nous. Voilà un petit peu pour la louange, je ne détaille pas beaucoup, mais ce n'était pas l'objectif. Le dernier point et la dernière façon de s'adresser à Dieu, c'est la confession.
[00:21:29] Alors la confession, la première chose à laquelle on pense, c'est la confession du péché. Mais la confession, ce n'est pas forcément la confession du péché. Et je dirais, ce n'est pas simplement la confession du péché. Bien sûr, la confession du péché, c'est arrêter de dissimuler quelque chose ou reconnaître un péché et l'amener devant Dieu.
[00:21:49] C'est ça. Et de manière générale, une confession, c'est choisir de ne pas dissimuler quelque chose et c'est l'exposer à d'autres. Dans le cadre d'un procès, par exemple, celui qui est jugé, s'il avoue ses fautes, on dit qu'il a fait une confession. Il va expliquer, il va dire honnêtement ce qu'il a fait.
[00:22:08] Bien sûr, ça nécessite de la franchise, de la sincérité. On revient toujours au même point. La même sincérité lors d'une réconciliation. Il y a eu un conflit entre deux personnes. Eh bien, il y a un échange qui va dire voilà, je reconnais ce que j'ai fait à ton encontre et je te demande pardon. Et inversement. Psaume 32, verset 5, nous dit je t'ai fait connaître mon péché. Donc, c'est vraiment quelque chose qui est important parce que Ça fait partie de la vie du chrétien au quotidien, on va en revenir dessus.
[00:22:45] En hébreu, souvent le mot traduit par confesser, c'est yada, qui veut dire étendre les mains, qui est parfois traduit par l'ouange et qui est souvent traduit par action de grâce. Donc, c'est un mot qui n'est pas forcément très spécifique. Par contre, dans le grec, c'est un homolo égo, homolo égo, c'est-à-dire homo en accord et logos, la parole, en accord avec la parole. Donc, le terme de confession a vraiment un lien dans admettre, avouer, reconnaître. C'est vraiment ça, la confession.
[00:23:13] La confession, il y a effectivement la confession du péché, et on va revenir dessus, mais qui se fait envers Dieu. Il y a la confession foi. Romains 10, verset 9, on va aller le lire parce que ce verset est très intéressant, je trouve. Dans Romains 10, verset 9, Paul résume en un verset tout l'Évangile. Je trouve ça assez fort.
[00:23:41] Romain 10, verset 9 « Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité, tu seras sauvé. » C'est assez fou de se dire que quasiment en un verset, Paul y résume l'intégralité de l'évangile. Alors oui, on pourrait rajouter un certain nombre d'autres choses autour, mais finalement, l'essentiel est dans ce verset. Donc ça, c'est ce qu'on appelle une confession de foi.
[00:24:07] Et c'est d'ailleurs ce qui est souvent amené comme exemple pour le baptême, si tu reconnais publiquement que Dieu est ton sauveur, finalement, que Jésus est ton sauveur. Donc ça, c'est une confession de foi, ce n'est pas forcément une confession du péché. Ensuite, il y a la confession les uns aux autres. Jacques, chapitre 5, au verset 16. Avouez-vous donc vos fautes les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin d'être guéri.
[00:24:35] Alors ce verset, il a amené ce qu'on a appelé la confession ou confesse dans les vices catholiques, c'est-à-dire aller donner, dire à quelqu'un ses fautes. Je pense que ce n'est pas une bonne interprétation.
[00:24:49] Confesser un péché, c'est envers Dieu. Lorsqu'on parle dans ce verset d'avouez-vous les fautes les uns aux autres, c'est dans le cadre de conflits. Alors oui, je peux, si je suis sous l'épreuve ou sous l'emprise d'un péché particulier et que je n'arrive pas à m'en sortir, je peux aller voir une personne, un ancien, je peux aller voir un frère et demander, en lui expliquant ce péché, de prier pour moi et de m'aider à combattre parce que je n'arrive pas à le faire seul. Mais là, dans ce verset, ce qu'il est question, c'est les fautes les uns aux autres et prier pour les autres afin d'être guéri.
[00:25:23] Si vous relisez le passage, qu'est-ce qu'il est dit ? Vous êtes dans une situation où il y a des gens malades, oui, parce que vous avez des conflits qui ne sont pas réglés entre vous. Et là, on est vraiment dans ce que la confession des uns aux autres veut dire, c'est-à-dire, comme Jésus le dit dans la prière du Notre Père, pardonne-nous nos offenses. Donc là, on s'adresse à Dieu, pardonne mes péchés, comme je pardonne à ceux qui m'ont offensé. Lorsque je pardonne à celui qui m'a offensé, je ne lui pardonne pas son péché, je ne suis pas capable de pardonner les péchés, je pardonne une offense. Là, c'est exactement de ça dont il est question. Avouez-vous vos fautes ? Oui, j'ai cette chose envers toi, de l'amertume, de la jalousie, de la rancœur, d'une blessure, et je parle de ça avec toi afin de pouvoir être libéré de ce poids, de cette...
[00:26:18] de ce poids, de ce lien qui m'empêche d'être guéri, qui m'empêche de m'approcher de Dieu avec toute liberté. Et vraiment, comme je le disais, le pardon du péché, c'est entre l'homme et Dieu, ce n'est pas entre les gens. Je ne peux pas pardonner les fautes, le péché de quelqu'un. Je ne suis pas le Christ. Le seul qui peut pardonner mon péché, c'est Jésus. Je ne peux pas pardonner une offense, je ne peux pas pardonner un péché, évidemment. Je ne sais pas si vous comprenez bien la distinction.
[00:26:49] Et enfin, on peut confesser les fautes dans le cadre d'un groupe. C'est le chapitre 9 de Daniel, qu'on a lu la dernière fois, où Daniel dit « nous avons péché contre toi ». Il dit adieu, il confesse des fautes de groupe, entre guillemets, adieu. Donc, c'est une autre forme de confession. Alors, la confession du péché, elle est continuelle, on l'a déjà dit plusieurs fois. Pourquoi ? Lorsque Jésus justement parle dans le Notre Père, il dit Donne-nous notre pain au quotidien, c'est bien quelque chose qu'on doit répéter tous les jours, et il n'y a aucune raison de penser que c'est simplement ce boulot qui est tous les jours, le reste c'est pas grave, non, c'est tous les jours. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, c'est tous les jours. Et ça apporte une certaine interrogation pour certains, parce que Dans 1 Jean chapitre 1, il est question de marcher dans la lumière. Si je suis dans la lumière, je sais que je suis sauvé, je suis dans la lumière et je ne retombe pas dans les ténèbres. Et on a ici peut-être une confusion des gens entre ce qu'on appelle la justification et la sanctification. Vous vous souvenez peut-être du message que j'ai fait sur la marche du chrétien. La justification, c'est je suis déclaré comme juste et épargné de la colère de Dieu.
[00:28:04] à cause du sacrifice de Jésus et par ma foi. Ça revient à ce qu'on disait au tout début, la confession de foi. Je reconnais que Jésus est mon sauveur et à ce moment-là, je lui demande pardon pour mes fautes et je suis pardonné de mes péchés. Je suis épargné de la colère de Dieu. Et ça, c'est Jésus qui fait, entre guillemets. On a juste à reconnaître. C'est par ma foi, mais c'est par le sang de Jésus que je suis justifié. Je suis déclaré comme juste. Par contre, à partir de là commence la démarche de sanctification.
[00:28:33] C'est-à-dire l'action régulière de reconnaître et de demander pardon. C'est l'action de repentance pour les fautes que je commets. Parce que malheureusement, le chrétien est pécheur. On est humain, c'est peut-être un constat triste, mais c'est la vérité. Le chrétien est pécheur et il va malheureusement retomber dans le péché. Mais il doit changer. Le chrétien qui reste identique entre le moment de sa conversion et toute sa vie, il n'y a rien qui change.
[00:29:05] C'est difficile de dire qu'il soit vraiment chrétien. Ça ne veut pas dire que tout va être miraculeusement transformé. Nous ne l'aurons pas. Malheureusement encore, il y a des choses qui ne vont pas passer toutes seules. Il y a des délivrances. Dieu va parfois nous libérer de certains péchés complètement, du jour au lendemain. Il y a des choses qui vont nécessiter plus d'efforts, qui vont prendre du temps et on va progressivement s'améliorer, entre guillemets. Et il y a des choses qui vont prendre encore plus de temps et sur lesquelles on va être constamment en difficulté.
[00:29:35] Parce que malheureusement on est humain, et puis on n'est pas seul dans cette histoire, le diable lui sait très bien à quel endroit on est fragile, et il va venir régulièrement nous rechercher sur ce sujet. Mais j'en reviendrai dessus un tout petit peu après. Cette différence est importante à comprendre entre la justification, oui je suis sauvé une fois pour toutes lorsque je donne ma vie à Dieu, Mais c'est le début de ma marche. À partir de là, j'ai ce processus de sanctification qui est quotidien. Et ça revient à ce que Paul dit lorsqu'il dit « je cours ». Je n'ai pas terminé la course, je continue jusqu'à ce que je sois délivré de ce monde, d'une certaine façon. Parce qu'enfin, je serai ramené à Dieu et là, oui, je serai délivré du péché. Et là, je n'aurai plus besoin de faire ces efforts et je serai sauvé, on va dire, de manière définitive. Mais tant que je suis sur cette terre, je dois continuer régulièrement. Et la confession, c'est quelque chose, comme je disais, de quotidien, d'indispensable, et elle se divise en plusieurs points qui sont intéressants de comprendre. La première, c'est la conviction de péché. C'est la première étape d'une confession. C'est la première étape aussi d'une conversion. La conviction de péché, c'est reconnaître que c'est de notre faute seule.
[00:31:00] Alors ça c'est quelque chose qui est à l'opposé du monde actuel, où on cherche à tout prix à se faire passer comme victime et pas comme quelqu'un de responsable. Quoi qu'il arrive, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre, c'est jamais de la nôtre. En tout cas ça c'est ce que le monde nous dit, lorsqu'il y a un accident on va toujours chercher le coupable à tel ou tel endroit, et on va parfois mettre de côté une partie des choses qui font que Si la personne elle-même avait évité de faire ces choses-là, ça aurait pu être évité. On va chercher un autre coupable. Donc cette attitude de victime, c'est pas du tout quelque chose de biblique. C'est quelque chose du monde. La Bible nous dit, si tu pêches, c'est ta faute. C'est toi qui pêches. Donc la conviction du péché, c'est reconnaître, prendre conscience plutôt, que je suis pêcheur.
[00:31:46] et c'est chercher dans ma vie où est le péché. Ça rejoint un peu ce que nous disait David avec la recherche du levain dans le cadre de Pâques. Et ce qu'on avait étudié aussi avec ça, à la fête de Pâques, les Juifs doivent chercher dans les coins de la maison où est-ce qu'il y a du levain pour s'en débarrasser. Et cette image, elle est utilisée dans le Nouveau Testament pour dire, vous devez chercher dans les coins de votre vie à quel endroit il y a du péché, il y a du levain, pour vous en débarrasser. Paul le dit dans les lettres aux Corinthiens, que celui qui croit être debout fasse attention à ne pas tomber, dans 1 Corinthiens 10. Et puis dans 1 Corinthiens 11, au verset 31, il nous dit « si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés ». Donc il y a cette nécessité de regarder, de chercher dans sa vie à quel endroit il y a du péché, qu'il va falloir prendre conscience que c'est un péché. Parce que c'est vrai que la plupart du temps on le sait. n'est pas idiot, la rancune, la froideur, l'avarice, le mensonge, puis on pourrait en rajouter des lignes encore. On sait, on sait que c'est pas bien, on sait que c'est une faute, on sait que c'est un péché. Parfois non.
[00:32:59] Parfois le Saint-Esprit a besoin de nous guider en disant, là peut-être il y a quelque chose à faire, à travailler, à rechercher dans ta vie parce que ça, ça ne va pas et peut-être que c'est quelque chose auquel on n'a pas conscience. Alors bien sûr, plus on est vieux, entre guillemets, dans la foi, moins le Saint-Esprit va avoir besoin de nous guider, plus on va avoir cette conscience de quel endroit les choses ne vont pas. Mais quand on est nouveau converti, c'est vrai que le Saint-Esprit va avoir plus de fois besoin de me dire attention, ça, ça ne va pas. Pourquoi est-ce qu'on doit faire ça régulièrement ? Jérémie, chapitre 17, verset 9. Le cœur est tortueux plus que tout. Il est incurable. Qui peut le connaître ?
[00:33:43] Moi, l'éternel, j'explore le cœur, j'examine les reins pour traiter chacun conformément à sa conduite et aux fruits de ses agissements. Donc oui, on est pécheur, c'est dans notre nature et il va falloir être convaincu, avoir la prise de conscience de notre péché. Ça, c'est pas suffisant. Ensuite, il va falloir confesser, c'est-à-dire déclarer à voix haute son péché. Parce que si j'ai pris conscience que ce que j'ai fait, c'est pas bien, mais que je ne fais rien d'autre, que je ne le déclare pas. Je peux même m'affliger de ça. Là, c'est de la culpabilité. C'est peut-être un peu ce que font certaines religions. Lorsqu'on martèle, vous êtes des pêcheurs, vous êtes mauvais, vous êtes machin. Et puis, on se flagelle et il ne se passe rien derrière. Il n'y a pas de repentance. Ça n'a pas d'intérêt. L'important, c'est ce que Paul nous dit dans 2 Corinthiens, la tristesse. selon le monde, mène à la mort, mais la tristesse, selon Dieu, amène à la vie, à la repentance, parce que je prends conscience que j'ai péché et je reconnais que j'ai péché à Dieu. On va voir les autres étapes après, je demande pardon, etc. Mais je reconnais donc, oui, je suis triste parce que j'ai attristé le cœur de Dieu, mais ça va amener au salut, ça va amener à la libération de ce péché.
[00:34:59] Et on peut prendre l'exemple d'Adam dans le jardin. Lorsque Dieu vient, après qu'il ait mangé du fruit, Dieu lui dit « Où es-tu ? » Très amusant, parce qu'il sait très bien où il est. Il lui dit « Est-ce que tu n'aurais pas mangé du fruit de l'arbre ? » Pareil, on connaît quand même. Il lui donne deux énormes perches. Et Adam, il fait quoi ? « Ce n'est pas moi. » Il ne reconnaît pas sa faute.
[00:35:26] Et j'extrapole un peu, mais on pourrait même se demander si Adam avait dit « oui, Seigneur, j'ai péché », est-ce que la sanction aurait été aussi lourde ? Peut-être pas. C'est de la supposition, bien sûr, mais Proverbe 28 nous dit « il ne faut pas cacher ses transgressions ». Cette faute que j'ai faite, c'est entre Dieu et moi. Et je dois lui dire, et je dois le dire à voix haute, pas forcément autour de gens, on n'est pas du tout dans un contexte public, on est dans un contexte privé. La confession du péché c'est entre moi et Dieu. Mais je dois le nommer. Oui, des fois je dis pardon Seigneur pour mes fautes, j'englobe les choses, mais parfois je veux dire pardon Seigneur pour ce mensonge, pour cette addiction, pour cette chose en particulier. Ça veut dire que je reconnais, j'ai compris que c'était une faute, je reconnais et je demande pardon à Dieu.
[00:36:26] Ensuite, qu'est-ce qu'il faut ? Eh bien, il faut reconnaître que le jugement de Dieu est juste. Daniel 9, toujours, lorsque Daniel confesse les fautes du peuple, il s'inclut dedans, on a vu ça la dernière fois, et il dit, c'est normal que tu nous aies puni. Nous avons mérité ça. Néhémie, on va aller le lire, c'est Néhémie 9, verset 33, nous dit, Pour ta part, tu as montré ta justice dans tout ce qui nous est arrivé, car tu as fait preuve de fidélité alors que nous, nous avons été coupables. Il y a une reconnaissance, là, de Némi en tant que représentant du peuple, que les fautes du peuple, ben oui, elles ont amené la condamnation, et c'est normal, en fait. La sanction que Dieu donne, elle est juste, parce que j'ai péché. Et donc, malheureusement, je peux chercher toutes les excuses que je veux, Sa sanction reste, juste, parce que Dieu ne supportera pas le péché. Ensuite, il faut bien prendre conscience que nous avons péché envers Dieu et envers Dieu seul. On va aller lire ce psaume 51.
[00:37:44] On va lire à partir du verset 3. Le psaume 51 est écrit par David juste après le moment où Nathan, le prophète, vient le voir. Elle lui raconte une parabole, elle lui dit « qu'est-ce que tu penses en tant que roi de ce qui s'est passé ? » et David dit « c'est horrible ». Nathan lui dit « c'est toi, en fait, c'est toi qui as fait ça ».
[00:38:05] David y fait cette parole, ce psaume. « Ô Dieu, fais-moi grâce conformément à ta bonté. Conformément à ta grande compassion, efface mes transgressions. Lave-moi complètement de ma faute et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions et mon péché est constamment devant moi. J'ai péché contre toi, contre toi seul. J'ai fait ce qui est mal à tes yeux. C'est pourquoi tu es juste dans tes paroles et sans reproche dans ton jugement. » David dit « j'ai péché contre toi et contre toi seul ». On est dans l'histoire de l'adultère entre David et Bathsheba, où il a fait tuer Uri. Il y a quand même beaucoup de monde qui sont impliqués dans cette histoire.
[00:38:49] Déjà, la première chose qui est intéressante, c'est que David, il dit j'ai péché envers toi et envers toi seul. Il dit ça à l'éternel. La réponse de Nathan derrière, quand vous allez lire dans le passage dans Samuel, il me semble, c'est quoi ? C'est parce que tu as reconnu envers l'éternel que tu avais péché, tu ne mourras pas. Parce qu'on a toujours à l'esprit que lorsque David, il y a cette histoire de cet adultère, la condamnation, c'est que David perd son enfant.
[00:39:21] Alors que la première chose, c'est que s'il n'avait pas reconnu, il serait mort. La deuxième chose, c'est que l'enfant va mourir. La troisième chose, c'est que Dieu le dit, l'épée ne s'éloignera jamais de ton pays. Donc, le peuple entier subit les conséquences de l'adultère de David parce que la guerre, elle va continuer jusqu'à la mort de David. Il meurt de vieillesse. Donc, il n'y a pas que David qui est impliqué dans l'histoire. Et en plus, Dieu dit, le malheur viendra dans ta famille et un moment, David va devoir fuir devant ses fils. Ses fils vont se... Il va y avoir la guerre même au sein de sa famille. La conséquence du péché, spontanément, on se dit mais c'est pas juste contre l'éternel. Et puis, cette histoire, elle est quand même extraordinaire parce que la loi de Moïse, elle existe déjà à cette époque. Et personne ne me fera croire que les gens, quand ils ont vu que le roi convoquait Bathsheba, ils se sont dit c'est juste pour un goûter.
[00:40:15] Soyons honnêtes, et je vais prendre un exemple peut-être un peu risible, mais j'ai fait la fête de la musique, j'ai croisé une personne que je connaissais, que je l'ai vue passer avec une jeune femme à son drap. J'ai été assez surpris, et la personne de mes amis qui était avec moi, qu'ils connaissaient aussi, m'a dit « ah mais c'est sa fille ». La première chose à laquelle je me suis dit « c'est pas, c'est sa fille ».
[00:40:36] Eh bien, c'est exactement pareil. On ne peut quand même pas se dire que David avait plusieurs femmes déjà. Il faut se souvenir qu'il n'était pas célibataire. Il fait venir quelqu'un, une femme qui a priorité très belle. Il y avait au moins la personne qui est allée la chercher, puisque ce n'est pas quand même David qui est allé la chercher lui-même. Il y avait ses gardes, il y avait les gens qui faisaient à manger, les gens qui apportaient le repas, les gens qui nettoyaient la pièce. Il y a un monde fou qui était au courant de cette histoire. C'est d'ailleurs assez improbable de se dire que Uri n'était pas au courant non plus.
[00:41:07] C'est quand même... Il y a quand même un péché peut-être un peu de groupe, mais en tout cas, il y a beaucoup de monde qui ont fermé les yeux sur cette histoire, parce que dans la Blois, celui qui est surpris en flagrant David Hulter doit être mis à mort. Quand même. Et comme j'ai dit, personne ne fera croire que les gens n'étaient pas au courant. Et donc, on a cette... Immédiatement, on se dit, mais David, il n'a pas péché que contre Dieu. Il y a Bathsheba, il y a le peuple, il y a Uri, enfin, il y a beaucoup de monde.
[00:41:39] Le péché, c'est contre Dieu. J'ai enfreint la loi que Dieu m'a donnée. Pourquoi ? Eh bien, ça rejoint ce qu'on avait dit déjà, parce qu'à la fin, c'est entre moi et Dieu. Les autres ne sont pas là pour me dire, ah oui, mais non, il n'y a pas d'excuses, il n'y a pas de personnes qui vont être là pour nous accompagner. Les autres vont peut-être subir les conséquences de mon péché. En l'occurrence, David, le peuple entier, il a continué la guerre pendant des années contre les Hittites, contre les philistins, parce que David a péché à cet endroit-là, parce qu'il était le roi.
[00:42:09] Mais la première personne qui est concernée, c'est que David y comprend que c'est contre Dieu qu'il a péché. C'est pour ça que son jugement est juste. Parce que c'est contre Dieu qu'il a péché. Et on voit bien dans ce passage qu'est-ce qu'il fait après ? C'est l'étape suivante, c'est demander pardon, évidemment. Ça paraît idiot comme ça, mais oui, je peux être convaincu de mon péché, je peux reconnaître ouvertement à Dieu que j'ai péché, mais il faut que je lui demande pardon.
[00:42:35] Demander pardon, le pardon, c'est quelque chose qui va être à demander. Oui, Dieu pardonne mes fautes quand je me tourne vers lui. Et pourquoi ? Parce que je reconnais qu'il est mort pour mes péchés et que je lui demande pardon. Si je ne lui demande pas pardon, je n'ai pas commencé cette étape de replantance parce que demander pardon, ça veut dire que je regrette et je vais essayer de changer. Et c'est cette dernière étape de cette confession du péché Cette repentance sincère, peut-être que vous avez déjà entendu ce que les juifs appellent faire tchouva, c'est changer d'attitude, se retourner et essayer de faire différemment. Et je dirais que c'est la partie la plus compliquée, finalement, parce que reconnaître qu'on a fauté, c'est facile. Entre guillemets, la plupart du temps, on sait très bien ce qu'on a fait. On sait très bien qu'à un moment, ce qu'on fait, ça ne va pas, qu'on est un peu en dehors des clons. On le sait.
[00:43:32] On va facilement avoir cette tristesse. En tout cas, d'autant plus facilement que ça fait longtemps qu'on est dans la foi et qu'on s'accroche à Dieu. Et on va demander pardon à Dieu. La partie la plus difficile, ça va être la repentance. Essayer que ça n'arrive plus. Ça, c'est dur. Ça, c'est très, très dur. Pourquoi ? D'une part, parce qu'on est humain. D'autre part, parce que c'est notre nature. Dans l'hébreu, il nous est dit le péché qui nous environne si facilement. Ce n'est pas pour rien si c'est dit.
[00:44:01] C'est pas pour rien si le verset qu'on a lu tout à l'heure, le cœur est la partie de l'homme la plus tortueuse et irrécupérable, incurable. Et j'aime bien l'image dans la Bible du lion par rapport au péché, lorsqu'il dit le péché comme un lion tapis à la porte. Je ne sais pas si vous avez une image de ce que ça fait un lion. Ça fait à peu près sade haut quand c'est couché et sur plus ou moins sade long. S'il est tapis sur votre paillasson, je ne vois pas comment vous pouvez ne pas le voir.
[00:44:30] Imaginez, vous ouvrez la porte de chez vous et il y a un lion, là, posé. Vous n'allez pas pouvoir le rater. Pour sortir, vous allez devoir l'enjamber. Ce n'est pas un petit chien touriki, c'est un lion, c'est quand même très gros. C'est ça, en fait, le péché, il est là, à la porte. Il est couché sur le paillasson et il attend. Des fois, il nous laisse passer. Des fois, non. Le gable est comme un lion cherchant qui dévorait. Vous avez peut-être déjà vu ces vidéos dans la savane où il y a un animal en herbivore qui passe et d'un coup il tombe sur des lions et il part en courant et puis les lions ils font la sieste, ils restent à dormir, ils s'en fichent. Mais pas toujours. Le péché il est tapis, il est là, il attend. Il sait très bien à quel endroit vous allez être fragile. Et il sait très bien à quel moment est-ce qu'il va pouvoir vous attaquer.
[00:45:26] La repentance, c'est lutter jusqu'à la victoire, ne jamais arrêter. La victoire, on ne l'obtiendra pas sur cette terre. Il ne faut pas se leurrer. Ce n'est pas une question d'être défaitiste. Je ne veux pas vous décourager. Ce n'est pas de vous dire de toute façon, ça ne marchera pas. Non, là, vous avez perdu si vous dites ça. Malheureusement, oui, il y a des choses sur lesquelles vous retomberez immanquablement. Mais quelle est votre attitude lorsque vous chutez ? Est-ce que vous dites de toute façon, c'est comme ça, c'est ma nature ?
[00:45:52] et puis vous dites pardon Seigneur, et puis vous recommencez. Ou est-ce que vraiment vous avez cette attitude de tristesse, vous dire pardon et je vais essayer encore et encore et encore. Et c'est difficile. Sinon, dans l'hébreu, il ne nous dirait pas le péché qui nous enveloppe si facilement. C'est Vraiment la partie la plus dure de cette façon de s'adresser à Dieu, qui est la confession, et là j'ai vraiment centré ça sur la confession du péché, c'est la partie de la repentance. On dirait qu'on est même sorti de la confession puisqu'on a commencé la suite de la marche.
[00:46:35] Et en plus, malheureusement pour nous, on a des faiblesses, on a des points sur lesquels on va beaucoup plus facilement tomber. On a chacun des faiblesses différentes. Et le diable, il est très fort pour nous dire, ah tu vois, en plus t'as raté. Et c'est déjà quelque chose sur lequel t'as raté. Soyons fermes dans notre persévérance à essayer justement de nous détourner de ces choses-là. Soyons sages de ne pas nous mettre en difficulté ou nous mettre en danger vis-à-vis d'une situation. Et soyons attentifs à garder en tête que oui, m'adresser à Dieu pour demander pardon pour les fautes, c'est quelque chose d'important, mais il faut aussi qu'il y ait toutes les autres. Si la seule fois où je m'adresse à Dieu, c'est parce que je demande pardon, il y a un manque quelque part.
[00:47:25] Il faut aussi que je passe du temps à louer Dieu. Il faut aussi que je passe du temps à remercier Dieu. Il faut aussi que je passe du temps à prier, à intercéder. Et de temps en temps, je serai dans le jeûne. Et tout ça, ça va construire ma relation avec Dieu. Tout ça, ça va être les façons avec lesquelles je vais pouvoir m'adresser à Dieu, apprendre à le connaître, apprendre à développer cette relation, ce cœur à cœur, cette intimité qu'il recherche avec nous.
[00:47:53] Et je dirais que tout ça, c'est 30% du travail. Après, il y a aussi l'étude de la parole et il y a la vie en communauté, la vie chrétienne avec d'autres chrétiens, les temps de partage, d'échanges, la vie d'église, comme on dit aujourd'hui. Les trois piliers de la foi, la vie d'église, l'étude de la Bible et la prière, s'adresser à Dieu.
[00:48:20] Et Dieu nous a donné toutes sortes de façons de s'adresser à lui. Soyons sages pour les utiliser toutes et pas simplement celles qu'on préfère. Soyez bénis.
[00:48:34] Vous venez d'écouter le podcast de l'Église Vie. À bientôt.