Episode 2

July 19, 2025

00:41:46

La prière [Partie 2] - Christophe Duval

La prière [Partie 2] - Christophe Duval
Église VIE - Étude Biblique
La prière [Partie 2] - Christophe Duval

Jul 19 2025 | 00:41:46

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Show Notes

Le message poursuit une série sur les différentes formes de prière. Après avoir parlé de la prière de demande et de l’intercession, ce deuxième épisode aborde le jeûne et les actions de grâces.

1. Principes de base pour s’adresser à Dieu

  • Deux conditions essentielles : sincérité et obéissance.

  • Sans sincérité, la prière ou le jeûne deviennent de simples rites religieux.

  • Sans obéissance, même un jeûne sincère perd de sa valeur (cf. Ésaïe 58).

 2. Le jeûne 

  • Définition : se priver volontairement d’un confort (souvent nourriture/boisson) pour humilier son cœur devant Dieu.

  • Il doit être lié à un fardeau et accompagné d’une demande précise.

    • Sans fardeau → régime.

    • Sans demande → deuil.

     

  • Motivations bibliques : intercession (Daniel), repentance (Ninive), préparation à un ministère (Jésus), guerre spirituelle (Marc 9).

  • Différents types de jeûne : complet (nourriture/boisson), partiel (jeûne de Daniel), sélectif (vin, viande…), relation conjugale (1 Corinthiens 7), ou encore se priver d’un confort (huile, vêtements, sommeil…).

  • Attitude : discret, humble, guidé par le Saint-Esprit, pour un temps précis.

  • Danger : le faire par habitude, orgueil ou légalisme → cela perd son sens.

 3. Les actions de grâces 

  • Définition : remerciement sincère envers Dieu, reconnaître qu’Il est l’auteur des bénédictions.

  • Exemples bibliques : Jésus rendant grâces pour le pain, Paul appelant à la reconnaissance (1 Timothée 4, Philippiens 4, Colossiens 4).

  • Domaines : nourriture, création, salut, protection, réponses aux prières.

  • Caractéristique : elles s’accompagnent de joie.

  • Avertissement :

     

    • Oublier de remercier conduit à l’ingratitude, voire au péché (ex. les lépreux guéris, seul un revient).

    • Ne pas remercier Dieu expose au danger spirituel (Deutéronome 8).

    • On remercie Dieu en tout temps, mais uniquement pour ce qui est selon Sa volonté (pas pour le mal ou le péché).

     

4. Points clés

  • Le jeûne est une pratique ponctuelle, guidée par l’Esprit, toujours liée à un fardeau et à une demande.

  • Les actions de grâces doivent marquer la vie quotidienne du croyant, comme un réflexe spirituel.

  • Dans les deux cas : sincérité + obéissance = authenticité devant Dieu.

 

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Episode Transcript

[00:00:00] Bienvenue sur le podcast de l'Église. Bonne écoute. Bonjour à tous. La semaine dernière, j'ai commencé une étude sur les prières, dans un sens général de s'adresser à Dieu. [00:00:20] On a rapidement dit qu'il y avait six formes de prière. Il y a la prière-demande et l'intercession qu'on a traité la semaine dernière. On a le jeûne et les actions de grâces qu'on va voir aujourd'hui. Et il y a la louange et enfin la confession qu'on verra une prochaine fois. [00:00:39] Avant de commencer sur le jeûne dont on va parler aujourd'hui, j'aimerais simplement rappeler deux points qui sont fondamentaux dans la façon dont on s'adresse à Dieu. C'est la sincérité et l'obéissance. On voyait que s'adresser à Dieu, et quelle que soit la forme, que ce soit par la prière, l'incarcession, le jeûne, etc., nécessite une sincérité Un cœur à cœur, on s'approche de l'éternel, de Dieu. Ce n'est pas simplement parler à un ami, c'est une relation qui est importante. On voyait que c'est un des fondements de la foi, le fait de parler avec Dieu, de communiquer avec Lui, d'entretenir une relation. Et lorsque je m'adresse à Dieu, c'est nécessaire qu'il y ait une sincérité dans ma demande, dans ce que je vais lui apporter, et une nécessité de s'analyser soi-même, de se juger soi-même avant de s'approcher de Dieu. Sinon, en fait, on est dans de la religiosité. On récite quelque chose ou on fait quelque chose parce qu'on nous a dit de le faire et il n'y a pas de réelle relation avec Dieu. Pourtant, c'est ce que Dieu demande. Évidemment, même si je suis sincère, il faut que je sois dans l'obéissance, Et on voyait lorsque je parlais de la prière, la demande, eh bien si je ne demande pas quelque chose selon la volonté de Dieu, eh bien évidemment, ma demande restera sans réponse. Donc, qu'est-ce que le jeûne ? Alors, je vais parler du jeûne de la Bible, même pour être plus précis, le vrai jeûne. On verra d'ailleurs qu'il y a un passage dans l'Ésaïe qui parle justement de ce vrai jeûne. Le jeûne, la définition, c'est de se priver de quelque chose. [00:02:20] Le plus souvent, on parle de nourriture, mais pas nécessairement. On verra ça tout à l'heure. Le jeûne, c'est se priver de quelque chose, mais dans le but d'humilier son cœur devant Dieu. Et ça nécessite d'être associé à un fardeau, un poids qui nous pèse et qu'on apporte à Dieu. Si je me prive de quelque chose sans fardeau, c'est un régime. Si on parle de la nourriture, par exemple, ou alors c'est un choix de se priver de cette chose là. Pour que ce soit un jeûne, ça nécessite donc de se priver d'un plaisir, d'un confort, d'une commodité de la vie dans le cadre d'un fardeau que j'apporte à Dieu. Mais ça nécessite aussi qu'il y ait une demande. S'il n'y a pas de demande, même si j'ai un fardeau et que je me prive de quelque chose, c'est un deuil. Et on voit d'ailleurs à de nombreuses reprises dans la Bible cette similitude entre les actes que font les gens dans le deuil ou dans le jeûne. Il est dit qu'ils vont arrêter de manger, déchirer leurs vêtements, s'asseoir sur la cendre. Certaines fois, c'est associé à une prière, à une demande à Dieu, et c'est un jeûne. Certaines fois, non. Et à ce moment-là, c'est simplement un deuil. Un exemple assez parlant, c'est Job. Au tout début du livre de Job, lorsqu'il se retrouve dans la difficulté, il est dit qu'il déchire ses vêtements, il s'assoit sur la cendre, et pendant plusieurs jours, il ne se passe rien. et il est dit qu'il est dans le deuil. Et après, il va demander quelque chose à Dieu, mais il n'a pas demandé. Et donc, ce n'est pas un jeûne. Ça rejoint finalement ce qu'on disait sur la prière. Si je ne demande pas, je n'aurai pas de réponse. Il est vrai que Dieu sait ce dont j'ai besoin, mais la base de la prière et de la demande, c'est justement de poser cette question à Dieu. [00:04:10] Donc le jeûne, ça nécessite un fardeau qu'on a sur le cœur, ça nécessite d'humilier son cœur devant Dieu et de lui présenter une demande. Alors attention, humilier, c'est pas humiliation. S'humilier, c'est se reconnaître comme inférieur. [00:04:28] On n'est pas dans de la douleur, on n'est pas dans de l'autoflagellation, on n'est pas dans de l'humiliation, on est dans de l'humilité plutôt. Même si le terme a la même racine, s'humilier devant Dieu, c'est être dans l'humilité, se reconnaître comme inférieur et lui apporter quelque chose. Et le sens du jeûne, c'est j'ai ce fardeau sur le cœur, Et au-delà de l'intercession, au-delà d'une prière, je vais en plus montrer à Dieu que vraiment ça me pèse et je vais me priver de quelque chose. Alors on peut jeûner pour soi. [00:05:04] on peut jeûner pour quelqu'un d'autre, on peut jeûner en tant que groupe ou au nom d'un groupe. Un exemple dans Daniel, qu'on va lire juste après, chapitre 9, où Daniel, il va dire « nous avons péché contre toi, éternel, nous avons commis l'iniquité, etc. » Pourtant, on peut admettre quand même que Daniel, c'était un homme, il a probablement péché dans sa vie, mais c'était quelqu'un qui était assez juste. Il a d'ailleurs fini dans la fosse aux lions, parce qu'il refusait d'adorer la statue du roi. Donc, là, Daniel jeûne, il se met à la place du peuple. Et là, c'est un jeûne dans le cadre d'une intercession. C'est une des formes, un des pourquoi on peut jeûner. Et il va s'identifier au peuple, même si lui n'est pas forcément concerné par la demande, dans le sens, il ne fait pas partie de ceux qui se sont détournés de l'éternel. On va lire ça dans Daniel 9, au verset 3. [00:06:06] Je me suis tourné vers le Seigneur Dieu en le recherchant avec des prières et des supplications, en jeûnant, en me couvrant d'un sac et de cendres. J'ai prié l'Éternel, mon Dieu, et je lui ai fait cette confession. [00:06:21] Il va expliquer, voilà, nous avons péché, verset 5, contre toi, nous avons agi en hommes pervertis, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes règles. Et c'est très intéressant de voir qu'il y a en plus le mélange entre la prière, l'intercession, la confession, le jeûne, toutes ces formes avec lesquelles on s'adresse à Dieu. Là, Daniel, il s'identifie à un peuple, à son peuple en l'occurrence. [00:06:44] Donc quand je jeûne, je peux soit jeûner pour moi, pour un sujet qui me concerne, soit jeûner pour quelqu'un, un sujet qui concerne quelqu'un plutôt, soit jeûner en tant que groupe sur un commun accord. On a par exemple Esther qui appelle aux jeunes avant de se présenter au roi. Et le peuple jeûne d'un commun accord parce qu'ils ont ce fardeau. Ils ont un fardeau, un poids qu'ils présentent à l'éternel. Ils humilient leur cœur devant Dieu et ils apportent une demande. Alors, Pourquoi est-ce qu'on va jeûner ? On le voit là dans un contexte d'intercession, pour apporter un sujet à Dieu, pour se placer entre Dieu et la colère, entre la colère de Dieu et la cible de sa colère, par exemple. On peut jeûner pour toutes les raisons pour lesquelles on prie ou en intercède, la guérison, le salut. On peut aussi jeûner dans un contexte de repentance. [00:07:40] Dans le livre de Jonas, Jonas parle à Ninive et la ville de Ninive jeûne. Il est dit qu'ils vont faire un jeûne et dans un contexte de repentance, ils reconnaissent leur faute face à Dieu et Dieu les épargne. On a également le jeûne dans un contexte d'entrée en ministère, par exemple Jésus. Avant de commencer son ministère, il va jeûner 40 jours. [00:08:07] Dieu peut nous appeler à jeûner avant d'accomplir quelque chose qu'il nous a demandé de faire. Il nous donne une direction, il nous demande d'accomplir quelque chose et le Saint-Esprit va nous pousser à jeûner pour nous préparer à ça. [00:08:21] On peut jeûner dans un contexte de guerre spirituelle. Jésus le dit lui-même dans Marc, chapitre 9, quand il parle de la prière et du jeûne sur certains démons ne partent que dans la prière et le jeûne. Et c'est intéressant de voir que c'est la prière et le jeûne. Si vous ne demandez pas à Dieu, vous pouvez jeûner. Ce n'est pas grave, ça ne sert à rien, c'est un régime que vous faites. Donc, c'est intéressant de voir que Le jeûne, il est associé à la prière, c'est important. Et le jeûne, avec un petit peu l'intercession, c'est une des seules formes que Dieu nous demande de ne pas faire tout le temps. Mais on reverra ça un peu après. Cette privation dans le cadre du jeûne, c'est vraiment humilier son cœur. [00:09:10] Ce n'est pas de la douleur, ce n'est pas de l'humiliation, c'est se reconnaître comme inférieur. C'est vraiment être humble, être dans l'humilité. On est évidemment sincère. On ne peut pas être dans un jeûne par habitude. Je suis toujours perplexe lorsque j'entends des assemblées dire on organise un jeûne une fois par mois. [00:09:36] C'est difficile. Ça peut être tout à fait justifié, mais le jeûne doit être lié à un fardeau qu'on a sur le cœur et qu'on présente à Dieu. Et ce fardeau, ça doit être être sincère. C'est comme lorsque l'on parlait la dernière fois d'une demande auprès de Dieu ou d'une intercession pour quelqu'un. C'est quelque chose qui doit être sincère. Si je le fais par obligation, par rite, parce que je dois jeûner une fois par semaine, par mois, par an, par... Est-ce qu'il y a vraiment une sincérité ? Quelle est la portée de mon acte ? Est-ce que c'est vraiment un jeûne que Dieu attend ? Et puis, on doit être dans un contexte de fardeau, certes, mais on doit se priver de quelque chose, on va dire, d'une commodité, je le disais tout à l'heure, c'est peut-être le terme le plus approprié, de quelque chose d'important, de nourriture, de boisson, et on va voir un peu différents exemples dans la Bible. Par exemple, Le jeûne de nourriture et de boisson. On l'a cité tout à l'heure, Esther. Paul également a des moments jeûne de nourriture et de boisson. De nourriture seule. Jésus dans le désert. Justement, avant de commencer son ministère, il est écrit, il ne mangea pas. Il n'y a pas de notion de s'il a bu ou pas. On sait que ça peut être aussi une forme de jeûne simplement de nourriture. [00:10:56] Il peut s'agir d'un jeûne sélectif. Daniel, dans son premier chapitre de Daniel, avec ses amis, ils vont être dans la préparation d'un temps et ils vont ne pas manger ce qui vient de la table du roi. Ça a découlé de ce qu'on appelle le jeûne de Daniel, qui vise à ne manger que des légumes et de l'eau. Mais dans Daniel 10, il est également marqué que Daniel va de lui-même choisir de ne pas prendre de vin, de viande et de mets raffinés. Donc, il se prie de quelque chose d'oppressif, qui est un confort ou un plaisir, ou quelque chose qui n'est pas forcément indispensable, il ne se laisse pas mourir de faim, mais il choisit de se mettre dans un inconfort, justement pour montrer à Dieu, pour peut-être le bon et le mal choisi, mais pour prouver devant Dieu que son fardeau est sincère. Alors, bien sûr, on n'a pas besoin de le prouver, on n'a pas besoin de le montrer particulièrement, mais on va le voir après. Quelque chose qui doit être guidé, bien sûr. Dans la Bible, il est aussi notion d'autres formes de jeûne. On peut jeûner de relations conjugales. Dans 1 Corinthiens 7, Paul dit vous pouvez vous priver l'un de l'autre pour vous consacrer à la prière, mais que ce soit un temps limité. [00:12:13] Ces jeunes que je viens de citer, et on va en revoir d'autres après, mais c'est des jeunes que je qualifierais de discrets. On peut très bien faire ça sans que personne soit au courant. Et d'ailleurs, Jésus l'encourage dans Matthieu 6. Il dit, lorsque tu jeûnes, ne prends pas un air abattu, triste. Pourquoi ? Ne jeûne pas pour que les autres te voient. Tu jeûnes pour qui ? Est-ce que tu jeûnes pour ta propre satisfaction personnelle ? [00:12:41] Là encore, j'aurais envie de dire c'est un régime. Est-ce que tu jeûnes pour que les autres voient que tu jeûnes ? C'est de l'orgueil. C'est grave, pour le coup. Est-ce que tu jeûnes parce que c'est la loi ? Le peuple, pendant un temps, agissait ainsi. Est-ce que tu jeûnes parce que tu as un fardeau que tu déposes devant Dieu ? Est-ce que tu es sincère ? Après, il y a des jeûnes dans la Bible qui sont un peu plus visibles. On l'a vu tout à l'heure, déchirer ses vêtements. [00:13:07] s'habiller d'un sac, c'était des toiles assez rêches, inconfortables, sont des formes de jeunes, se priver d'un confort, de quelque chose qui n'est peut-être pas vital, mais qui prouve que je me sépare d'un confort pour toujours avoir en tête que je fais ce ton, pas simplement par habitude, mais vraiment pour garder en mémoire en permanence cet inconfort, cette toile rèche, dure, qui me rappelle que oui, je suis dans un temps d'affliction et je veux être sincère et persévérer dans cette affliction, entre guillemets. Dans Un roi, vers chapitre 21, on voit que le roi Acabe est menacé par Dieu parce qu'il est un mauvais roi et il va avoir une certaine forme d'affliction, il va marcher lentement et il aura un sursis. Pourtant, Achab n'était pas un bon roi. [00:14:04] De Samuel, au chapitre 12, David ne va pas se laver quand il jeûne pour essayer d'influencer, on va dire, de faire infléchir le cœur de Dieu par rapport à son enfant qui est malade. On connaît le contexte. Il y a un jeûne et il est dit à la fin de ce jeûne, lorsque l'enfant décède, David se lave et puis il se rend pour manger. Donc on a le fait de se priver là aussi d'un confort. [00:14:30] Il y a aussi marqué qu'il parfois certaines personnes dans la vie vont jeûner en se couchant par terre. Ou alors ne pas soindre d'huile. Il faut se rappeler qu'à l'époque, c'était ce qu'on utilisait pour protéger la peau. Ils sont dans un climat assez sec. Peut-être qu'il y a eu du vent, de la poussière. Le fait de se mettre de l'huile sur le corps, c'était une façon de se protéger la peau. Ne pas le faire, mais on s'expose à un inconfort. Il n'y a pas de danger. C'est désagréable. [00:14:59] s'asseoir sur la cendre ou dans la poussière. On peut le voir à de nombreuses reprises dans la Bible aussi, des formes de jeûne qu'on pourrait assimiler à se retourner à la terre, retourner à la poussière. Et puis, dans d'autres passages, il est question de se raser la tête. Toutes ces formes de jeûne que l'on voit dans la Bible sont peut-être moins pratiquées, mais c'est des idées intéressantes, justement de l'inconfort qu'on apporte devant Dieu. La question n'est pas de se faire mal, la question n'est pas de se flageller, se raser la tête ce n'était pas la question d'être humilié en public, parce que ça pouvait être une forme de condamnation dans certains passages de la Bible. Là c'est vraiment je m'approche de l'éternel avec un fardeau et Je sais que mon cœur est faible, que je ne tiendrai pas ma promesse, donc je vais me concentrer sur quelque chose qui va me... voilà, je vais me priver d'un confort qui va me rappeler quotidiennement que je suis dans l'affliction. Et ça, ça doit pas être... [00:16:03] je dirais, décider sur un coup de tête, un jeûne. Comme je le disais tout à l'heure, le jeûne doit être sincère, évidemment, envers Dieu, sincère envers Dieu et sincère par rapport au fardeau qu'on porte. Il doit être accompagné d'obéissance. Je reprends ces deux points principaux de ce que je m'adresse à Dieu, parce qu'on va lire dans Essaie 58, si je n'obéis pas, eh bien mon jeûne n'a pas d'intérêt. [00:16:27] Ésaïe 58, c'est un chapitre qui a été intitulé « Le vrai jeûne ». C'est justement ce passage dans lequel Dieu parle du jeûne. On va juste lire le verset 3. Dieu va parler au peuple et va citer ce que le peuple lui dit. Le peuple dit à Dieu « À quoi nous sert-il de jeûner si tu ne le vois pas ? De nous humilier si tu n'y fais pas attention ? C'est que le jour où vous jeûnez, vous accomplissez vos propres désirs et traitez durement tous vos ouvriers. [00:16:57] Dans le contexte, le peuple dit adieu, mais on jeûne, on a ces périodes de jeûne où on a un fardeau. Et on peut supposer effectivement qu'il y a un sincère fardeau, ils sont dans l'affliction, ils subissent une partie de la colère de Dieu, donc ils ont un fardeau. Ils le présentent sincèrement à Dieu, ils se privent de quelque chose et ils font une demande. Mais à côté, ils n'obéissent pas. La sincérité et l'obéissance sont indissociables lorsque je m'adresse à Dieu. [00:17:26] Je peux être sincère. On peut supposer que le peuple dit, attends, on a vraiment un fardeau, on a vraiment... ils s'approchent de Dieu, ils font un jeûne. Ouais, OK. Mais à côté, vous faites n'importe quoi. À côté, vous ne respectez pas mes commandements, vous ne respectez pas le droit, vous ne respectez pas la justice, etc. Et vous pouvez lire tout ce passage. Il y a quand même énormément de condamnations dans ce que Dieu dit. [00:17:57] L'obéissance est indispensable du jeûne. Et la dernière caractéristique qui est fondamentale du jeûne, et je dirais que c'est vraiment presque l'exclusivité dans les formes avec lesquelles on s'adresse à Dieu, c'est qu'il vient par nécessité. Il y a une saison pour jeûner, là où il n'y a pas de saison pour prier. Dieu dit prier sans cesse. On va le voir après, Dieu nous demande d'avoir sans cesse des actions de grâce. sans cesse de la louange, sans cesse de la confession. Par contre, le jeûne, c'est à certains moments. Et ça doit être guidé par l'esprit. Ça doit être guidé par l'esprit pour plusieurs raisons. D'une part, parce que c'est un temps. Il y a un temps pour jeûner. Lorsqu'on lit dans Romain 8, au verset 26, Paul nous parle de la prière, justement, de la façon dont on s'adresse à Dieu. Il nous dit « De même, l'Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières, mais l'Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. [00:19:16] Et Dieu, qui examine les cœurs, sait quelle est la pensée de l'esprit, parce que c'est en accord avec lui qu'il intercède en faveur des saints. Dans nos prières, dans nos intercessions, on le voyait la semaine dernière, il y a une part qui doit être guidée par Dieu. Je dois parfois être à l'écoute de ce que Dieu me demande de faire, justement, auprès de qui il me demande d'intercéder. Et c'est fondamental dans le cadre du jeûne. [00:19:46] Il va falloir que je sois à l'écoute du Saint-Esprit pour savoir quand jeûner. Il n'est pas question de jeûner en permanence. Jésus n'a pas jeûné tout au long de son ministère. Pourtant, il a été confronté à des choses parfois difficiles et même qui sont largement en dehors de notre portée. Paul n'a pas jeûné tout au long de son ministère non plus. Il y a des temps. Et ça doit être guidé par le Saint-Esprit, d'une part parce que ce sera le bon moment, et d'autre part parce que le Saint-Esprit va nous aider. L'exemple du jeûne de Jésus dans Matthieu 4, il est écrit « à la fin des quarante jours, il eut faim ». Ce n'est pas pendant le jeûne qu'il a faim, c'est après le jeûne. [00:20:29] Un jeûne guidé par l'esprit va être, entre guillemets, plus facile. C'est un peu comme si on dit, ben voilà, Jésus, il décide de jeûner pour cette période de temps. À la fin de cette période de temps, il a faim. Nous, on se dit spontanément, je vais avoir faim avant. C'est aussi une façon que le Saint-Esprit de nous dire, voilà, là, c'est bon. [00:20:52] La période pendant laquelle tu devais jeûner, elle est terminée. Maintenant, reprends ta vie, entre guillemets, reprends l'activité quotidienne. Pourquoi ? Parce que dans cette activité quotidienne, il y a la prière, il y a la louange, il y a l'intercession, il y a toutes ces choses et toute cette communication qu'on a avec Dieu, que Dieu nous demande de faire. Et le temps que tu viens de passer, c'était un temps à part spécial. [00:21:15] Dans ce passage, moi, ce passage, je le trouve superbe. Je fais une petite aparté parce que j'ai vraiment toujours cette image et on en parlait la semaine dernière de ce temps de jugement où Dieu, le Père, il est assis sur le trône, il juge l'homme par rapport au péché qu'il a fait. Et en face de lui, il y a un homme avec Jésus à côté qui dit c'est bon, j'ai piqué. [00:21:38] Et dans cet homme, si cet homme est croyant, il y a le Saint-Esprit qui lui dit, voilà ce qu'il faut que tu dises. Et c'est un peu comme si Dieu dit, c'est pas bien ce que tu as fait. Et Dieu lui-même, il répond à Dieu, ouais, mais voilà ce qu'il y a. Et à côté, il y a Dieu lui-même qui dit, c'est bon, moi, j'ai payé la facture. C'est quelque chose que je trouve tellement extraordinaire. Cet amour de Dieu, parce que finalement, c'est de ça qu'il s'agit. [00:22:04] de nous guider là où il sait qu'on sera incapable d'aller assez loin et qu'on va manquer la cible. Et vraiment, le jeûne, c'est quelque chose de particulier qui peut faire peur, qui peut inquiéter. On peut se dire, ah là là, quand est-ce qu'il faut jeûner ? Est-ce qu'il y a un temps ? Est-ce qu'il y a un nombre de jeûnes ? Est-ce que je vais tenir le coup ? [00:22:23] On n'a pas vraiment en réalité à se soucier de ça. Si je jeûne pour quelque chose, ça peut être quelques heures, le temps d'un repas, entre guillemets. Si je jeûne pour un temps, est-ce que je sens que c'est le bon moment ? Je peux ne pas avoir forcément prévu de le faire. Et puis, être dans un temps de prière et d'un coup me dire Je ne vais pas manger ce soir, par exemple, et puis je vais prendre du temps pour prier parce que ce sujet me pèse et parce que je me sens poussé à le faire. Après, certains jeûnes peuvent être organisés. On le voit avec Esther. Il y a un programme, il y a un planning, clairement. Esther a dit dans trois jours, je vais pouvoir aller voir le roi. [00:23:10] Elle n'en pose à personne, mais en gros, c'est ceux qui veulent prier et jeûner avec moi, faites-le. Et un jeune de groupe qui est à mi-chemin entre spontané et poussé par l'esprit. [00:23:26] Il y a d'autres moments où elle s'adresse au roi où elle n'a pas jeûné avant. Là, c'était le long moment, le temps. Mais soyons attentifs au Saint-Esprit et le jeûne n'est pas quelque chose qu'on doit faire en permanence, mais soyons vraiment à l'écoute et que notre demande soit sincère. [00:23:46] Voilà un peu pour le jeûne. Une quatrième façon de s'adresser à Dieu, ce sont les actions de grâce. [00:23:56] L'action de grâce, c'est un remerciement. C'est la reconnaissance que Dieu est l'auteur d'une bénédiction. C'est ça une action de grâce, remercier Dieu pour quelque chose. Je dirais remercier avec sincérité, là encore. [00:24:13] Remercier avec sincérité le fait que Dieu nous a donné quelque chose, a répondu à une bénédiction, que ce soit pour nous, a répondu par une bénédiction, pardon, pour nous ou pour quelqu'un d'autre. Remercier pour une protection, pour une guérison, pour la réponse à une prière sur une demande spécifique. Dans la Bible, on peut voir plusieurs exemples d'action de grâce pour, par exemple, la nourriture. Jésus Au moment de la multiplication des pains, dans Matthieu 15 par exemple, vous avez Jésus qui dit, qui est marqué qu'il rend grâce pour les pains et après il va multiplier les pains pour les distribuer. Donc il remercie Dieu pour les pains qu'il y a. Donc quelque chose qu'on a peut-être relativement l'habitude de faire, parfois par habitude ou par automatisme avant le repas. Merci Seigneur pour ce repas. Avec différentes façons bien sûr, mais un remerciement pour la nourriture qu'on a devant nous. J'aimerais qu'on lise Intimauté, chapitre 4. [00:25:17] Paul parle dans ce passage des personnes qui prêchent des fausses doctrines. Pour vous donner un peu de contexte. [00:25:28] Et il dit au verset 3, donc 1 Timothée 4 verset 3, ces gens-là interdisent de se marier et de consommer des aliments que Dieu a pourtant créés pour qu'ils soient pris avec reconnaissance par ceux qui sont croyants et qui ont connu la vérité. Là, la reconnaissance qu'on a apportée à Dieu, elle n'est même pas dans le fait d'avoir de la nourriture devant nous, mais dans le fait que cette nourriture, elle existe. Ces aliments se sont créés pour qu'ils soient pris avec reconnaissance. [00:25:58] Là, on a une autre forme de remerciement, d'action de grâce pour Dieu, envers Dieu, pardon, pour le fait que cette nourriture, elle existe. Finalement, par extension, on peut le voir de manière générale louer Dieu pour sa création. On a beaucoup de psaumes qui parlent de ça, simplement pour sa création. Je ne sais pas si vous avez l'habitude de faire ça et ça m'a encore interpellé en venant justement ce matin sur l'autoroute. Je voyais un peu les champs, les arbres, la nature, etc. Et je me dis wow, Qu'est-ce que c'est beau ? Alors oui, il y a des constructions, c'est organisé, les champs sont bien carrés, etc. C'est parce qu'on a des machines pour le faire de manière assez géométrique. Mais finalement, même si l'homme a mis sa marque dans la nature, c'est beau. La création est belle et on peut remercier Dieu pour cette création, pour l'existence de cette création qu'il a fait pour nous. D'ailleurs, et c'est vrai que je fais une autre petite aparté, c'est quelque chose auquel on ne pense pas forcément, mais lorsque l'homme est en Éden et qu'il pêche, Dieu, il dit ok, moi j'ai créé la terre pour vous. C'est ce qu'il dit. Il a créé toute la terre et il place l'homme au sein de la création. La création de la terre, c'est pour l'homme. Et l'homme dit bah non, moi je veux plus avoir affaire avec toi. Et Dieu dit ok, je me retire du deal. Je te laisse ce que j'ai fait pour toi. Parce que même si l'homme a péché, Dieu est juste. [00:27:34] Il a fait par amour la création pour l'homme, l'homme rejette Dieu, mais comme Dieu est juste, c'est pour l'homme qu'il a fait, donc il le laisse. Après, il le prévient. Il dit voilà, par contre, là, moi, je ne suis plus là, ça ne va pas tourner aussi bien qu'avant. Je résume, mais c'est important d'avoir de temps en temps ces choses à l'esprit. [00:27:55] Les actions de grâce, donc pour toutes les raisons pour lesquelles on peut les faire, elles vont être associées à des prières. On va lire plusieurs passages, je vais vous laisser chercher Colossiens, chapitre 4. Entre temps, je vous parlerai de ce verset dans Philippiens 4, vous connaissez bien, ne vous inquiétez de rien, mais faites connaître à Dieu des supplications, etc. dans une attitude de reconnaissance. Ce verset, vous ne connaissez peut-être pas par cœur, c'est Philippiens 4, verset 6. Et là, on va lire Colossiens 4, verset 2, persévérez dans la prière, veillez-y dans une attitude de reconnaissance. Et puis, un tout petit peu après, 1 Thessalonicien, au chapitre 2 et au verset 13, c'est pourquoi nous disons sans cesse à Dieu toute notre reconnaissance de ce que En recevant la parole de Dieu que nous vous avons fait entendre, vous l'avez accueillie, non comme la parole d'un homme, mais comme ce qu'elle est vraiment, la parole de Dieu agissant en vous qui croyez. [00:28:58] Donc les actions de grâce, elles ne sont pas isolées. Alors oui, elles peuvent l'être. On peut simplement passer un moment en disant merci Seigneur pour cette création. Comme je le disais tout à l'heure, vous passez, vous promenez, vous voyez une magnifique fleur, c'est beau et vous pouvez dire merci Seigneur, louez Dieu pour sa création. Mais elles vont être associées aux prières. Elles vont être mêlées à des demandes, à de l'intercession, à de la louange. On verra ça la prochaine fois. Et de la même manière que la prière ne part en merci Dieu, C'est déjà une ingratitude et c'est presque, on pourrait le dire, une forme de péché. Lorsque Jésus soigne les lépreux, il dit lépreux, les lépreux s'approchent, Jésus leur dit, allez voir le prêtre. Il ne les touche pas et les lépreux partent. Et sur la route, ils sont guéris. Il y en a un qui revient. Et là, Jésus dit, mais où sont les autres ? Toi, tu es revenu, mais pourquoi les autres ne sont pas revenus ? Il y a une forme quand même de condamnation de cette ingratitude. [00:30:00] Parce que remercier, finalement, c'est être humble. Lorsqu'un collègue vous donne un coup de main, vous allez le remercier, si vous êtes poli. Alors, ça ne veut pas dire vous allez être dans une joie débordante, parce que c'est vrai qu'on va voir juste après, mais l'action de grâce va nécessairement s'accompagner de joie ou va nous amener à être dans la joie. Si un collègue, un ami vous rend un service, vous allez le remercier, vous allez peut-être être dans l'appréciation, mais c'est quand même quelque chose de positif. Si vous dites merci, si vous êtes sincère, il y a un côté positif. Et donc, dans la Bible, évidemment, et en tant que chrétien, une caractéristique qui va s'associer à l'action de grâce, c'est la joie. [00:30:45] Lorsque l'on remercie Dieu d'avoir répondu à une prière, on est heureux qu'il ait répondu à cette prière, que ce soit pour remercier d'un toit qu'on a au-dessus de la tête, de vêtements, de nourriture, d'un travail, d'une famille, de notre santé, on remercie Dieu pour ses bienfaits, et par définition si ce sont des bienfaits, ils sont bons, et donc on va forcément arriver à être dans la joie. C'est quelque chose sur lequel je pense qu'on peut tous être repris, et moi le premier. On a facilement tendance à dire, ah, il y a telle et telle chose qui ne vont pas, il y a telle et telle chose qui sont difficiles, il y a telle et telle épreuve qui m'attendent. Prenons un temps pour considérer ce qu'on dit. OK, qu'est-ce que j'ai dans ma vie ? Est-ce que vraiment j'ai une raison de me plaindre ? Et je pense qu'on peut facilement répondre non à cette question. [00:31:40] Lorsque ça ne va pas, on dit toujours que la louange est le meilleur moyen de se rapprocher de Dieu, c'est vrai. Les actions de grâce le sont tout autant. Et comme je le disais, s'adresser à Dieu, ce ne sont pas des choses qui sont divisées les unes des autres, elles sont mélangées. Je suis dans la joie quand on me dit « allons à la maison du Seigneur ». [00:32:04] Psaume 100, verset 4. Entrer dans ses portes avec des cris de joie, avec des louanges, avec reconnaissance. La reconnaissance qu'on apporte à Dieu, et je ne l'ai pas encore dit jusqu'à présent, mais la première reconnaissance qu'on apporte à Dieu, c'est pour le salut. [00:32:25] Est-ce que je prends conscience de l'amour qu'il a ou pour nous ? [00:32:32] et le salut qu'il nous a octroyé. Et je dirais que c'est suffisant pour être dans la joie et pour avoir un sujet de reconnaissance éternel. Il y a quelques semaines, je ne sais plus exactement quand, David nous a partagé sur la fête de Soucott, la fête de la reconnaissance, après un temps d'amertume, un temps d'angoisse, d'attente. Une fête où on remerciait Dieu pour les récoltes. [00:32:58] Le fait qu'ils ont associé, à juste titre, au don de la loi, de la parole de Dieu au peuple. Un remerciement. Un appel à ne pas être amer. Éric nous a parlé de tout ça et il y a quelque chose d'intéressant. Si vous lisez la Bible, alors je n'ai pas eu le temps de tout relire et de tout vérifier, mais tous les malheurs qui sont arrivés au peuple d'Israël sont la conséquence de l'oubli. [00:33:29] des montées de Dieu. A chaque fois, lorsque vous lisez les juges, le peuple oublia. Et là, la colère de Dieu retombe. On a vu la dernière fois que si je ne me place pas en intercesseur, entre la colère de Dieu et sa cible, la colère de Dieu va tomber. On parlait d'Aaron qui se place avec le parfum entre Dieu et le peuple, entre le fléau que Dieu envoie et le peuple. Il se met à la brèche. On parlait justement de cette importance de se mettre dans une situation entre guillemets de danger, non pas par plaisir, mais parce que Dieu attend de nous qu'on se mette entre deux. Mais si on n'y a pas d'intercesseur, la colère de Dieu, elle tombe. [00:34:17] mais elles tombent sur le méchant. Lorsque le peuple est déporté, Dieu dit bien, il y aura un reste. Ceux qui n'ont pas plié le genou devant Baal. Ceux qui ne sont pas allés adorer les idoles. Avec Élie, lorsqu'il est dans le désert et qu'il dit, mais je suis tout seul. Et Dieu dit, non, non, non, il y a 3000 personnes qui n'ont pas plié le genou. En revanche, on peut lire dans Deutéronome 8, verset 10, une mise en garde de Dieu. [00:34:46] En verset 10, Dieu dit « lorsque tu mangeras à satiété, tu béniras l'Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu'il t'a donné ». Veille bien à ne pas oublier l'Éternel, ton Dieu, au point de ne pas respecter ces commandements, ces règles, ces prescriptions que je te donne aujourd'hui. Et un peu plus loin, verset 19, « si tu oublies l'Éternel, ton Dieu, et suis d'autres dieux, si tu les sers et te prosternes devant eux, je vous avertis expressément aujourd'hui que vous périrez ». [00:35:15] Si je ne suis pas reconnaissant envers Dieu, c'est sur moi que retombe la colère de Dieu. Si je n'intercède pas en faveur des méchants, c'est les méchants qui seront punis. Si je ne reconnais pas, si je n'ai pas de reconnaissance envers Dieu, c'est moi que j'expose. Et ça, c'est très important de s'en souvenir, particulièrement dans les moments où on est peut-être déprimé, dans les moments où on est face à des épreuves, où on se dit que les choses ne vont pas bien. [00:35:46] Est-ce que j'ai cette attitude spontanée de me rappeler à temps ? [00:35:53] il y a des raisons de louer Dieu. La première étant le salut, et je pense qu'elle est pratiquement suffisante, mais il y a tellement de raisons de louer Dieu. Et je dirais, même si on n'arrive pas à convaincre son cœur que c'est le cas, rappelons-nous cet avertissement de Dieu. Si tu ne reconnais pas que c'est moi qui suis à l'origine de tout ça, tu mourras. Dieu ne dit pas ici que c'est lui qui a tout fait, Lorsque tu mangeras assez, lorsque tu cultiveras les champs, lorsque tu profiteras des bénédictions que tu auras tirées de la terre. Dieu dit bien, c'est les choses que tu auras travaillées pour. Et oui, peut-être que telle ou telle chose que j'ai faite, j'ai travaillé pour les avoir et Dieu reconnaît le travail que j'ai fourni. Néanmoins, c'est lui qui pourvoie. C'est lui qui donne. Même si j'ai fourni, je dirais, ma part d'effort. C'est lui qui est aux commandes de toute chose. Soyons reconnaissants. [00:36:53] envers Dieu pour tout ce qu'il fait pour nous, ne serait-ce que par nécessité, pour protéger notre vie. Et je conclurai avec un point important, soyez attentifs à remercier Dieu pour les bonnes choses. Parce que c'est vrai que remercier Dieu, c'est obéir à Dieu, mais Autant la sincérité est importante, autant l'obéissance l'est tout autant. C'est-à-dire que je ne peux pas remercier Dieu pour quelque chose qui n'est pas selon sa volonté. Il y a des gens qui disent il faut remercier Dieu pour toute chose. Non, il faut remercier Dieu en tout temps. C'est différent. Si je tombe malade, je ne peux pas dire à Dieu merci parce que je suis malade. Ça n'a pas de sens. Je peux secondairement, a posteriori, reconnaître que Dieu m'a épargné quelque chose de pire. et remblesser Dieu de ce qu'il m'a épargné. Mais je ne peux pas dire merci Seigneur parce que je suis malade. Le mal ne vient pas de Dieu. Et ce qui arrive sur terre n'est pas la volonté de Dieu à la base, sauf si vous avez spécifiquement demandé, comme Jésus nous dit de le faire, que ta volonté soit faite sur terre, comme elle est faite au ciel. [00:38:13] Elle est faite au ciel, parce que c'est au ciel dans le sens là où il y a le trône de Dieu. Évidemment, la volonté de Dieu se fait à cet endroit. Mais sur Terre, ce qui se passe spontanément, ce n'est pas la volonté de Dieu. Et c'est assez facile de s'en rendre compte. De la même manière, je ne peux pas remercier Dieu. Comment est-ce que je pourrais ? On pourrait utiliser cette petite comparaison. Si je vole quelque chose de l'argent et que je m'en sers pour acheter un bien, je ne peux pas dire merci Seigneur pour ce bien que j'ai obtenu. [00:38:42] Il faut voir un peu les choses comme ça. Je dois remercier Dieu pour les bonnes choses. Finalement, ça rejoint ce qu'on disait sur la prière. Je peux demander des choses selon la volonté de Dieu. Je dois remercier les choses selon la volonté de Dieu. Ce n'est pas la volonté de Dieu que je sois malade. Ce n'est pas la volonté de Dieu que je sois dans telle ou telle épreuve. Bien souvent, c'est mes propres décisions qui me mettent dans les épreuves. Bien souvent, ce sont On va dire c'est le péché, finalement, qui nous met dans la maladie, qui nous met dans les épreuves, le péché en tant qu'entité. Pas forcément en tant qu'action qu'on a faite. Et oui, le péché n'est pas juste. C'est normal, c'est Dieu qui est juste. Oui, on peut dire c'est pas juste que telle ou telle personne ait telle ou telle situation dans sa vie, c'est vrai, c'est pas juste, mais c'est le péché et le péché n'est pas juste. Lorsque Jésus dit, mais est-ce que les gens qui sont morts et écrasés par ces tours étaient plus mauvais que les autres ? Non, ils n'étaient pas plus mauvais que les autres. Est-ce qu'ils le méritaient ? Oui, parce qu'ils étaient pécheurs. Quel était leur cœur par rapport à Dieu ? Ça c'est entre eux et Dieu. C'est une façon de voir qui est malheureusement peu comprise. Si on est objectif par rapport à ce que la Bible dit, oui, nous sommes tous pécheurs et oui, nous méritons tous la mort. [00:40:09] Parce que nous sommes pécheurs. Mais Dieu nous donne une possibilité d'échapper à la mort éternelle. On n'échappera pas à la mort terrestre. Sauf si Jésus revient avant. On n'échappera pas à la mort terrestre. Aucun des patriarches n'a échappé à la mort terrestre. Abraham, Isaac, Jacob, ils sont morts. Les prophètes sont morts. mais pas de la mort éternelle. Donc soyons attentifs à la façon dont on remercie Dieu. Dieu est bon et je ne peux pas remercier ni pour quelque chose que j'ai volé, ni pour quelque chose qui est issu du mal. Lorsque quelqu'un me blesse, je ne peux pas remercier Dieu pour cette blessure. Ça n'a pas de sens. C'est issu du péché. [00:41:03] Soyons dans l'obéissance autant que dans la sincérité. Et c'est vraiment valable pour toutes les formes avec lesquelles on s'adresse à Dieu. On verra la prochaine fois la louange et puis la confession, après avoir vu aujourd'hui les actions de grâce et le jeûne. [00:41:33] Vous venez d'écouter le podcast de l'Église Vue. À bientôt.

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