March 02, 2025

00:24:20

McChristianisme : Quand la foi devient un menu à la carte

McChristianisme : Quand la foi devient un menu à la carte
Église VIE - Étude Biblique
McChristianisme : Quand la foi devient un menu à la carte

Mar 02 2025 | 00:24:20

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Show Notes

Ce podcast couvre une discussion approfondie sur le ‘McChristianisme’, un terme utilisé pour décrire le christianisme de consommation dans le monde occidental. L’orateur commence par une lecture de Marc 8:35 et explore comment le consumérisme est devenu la plus grande menace idéologique pour l’église occidentale. Il établit un parallèle entre ce phénomène et McDonald’s, illustrant comment certains chrétiens traitent leur foi comme un menu à la carte. Le message met en contraste deux types de chrétiens : le ‘consommateur’ qui cherche à satisfaire ses propres désirs, et le ‘producteur’ qui se consacre au service de Dieu et des autres. La présentation se termine par une histoire poignante sur le Sadhu Tsumar Singh, illustrant le principe biblique de perdre sa vie pour la sauver.

Introduction et Lecture Biblique

L’orateur commence par la lecture de Marc 8:34-35, établissant le fondement biblique de la discussion sur le renoncement à soi-même et le fait de suivre Christ.

La Menace du Consumérisme dans l’Église

Identification du consumérisme comme la plus grande menace idéologique pour l’église occidentale, expliquant comment cette vision du monde considère la vie en termes de shopping et de consommation.

Le Parallèle avec McDonald’s

Analyse détaillée de la comparaison entre le christianisme de consommation et le modèle commercial de McDonald’s, soulignant les similitudes dans l’approche du service client et la satisfaction immédiate.

Caractéristiques du Chrétien Consommateur

Liste détaillée des traits caractéristiques du ‘McChrétien’, incluant la recherche de choix multiples, l’individualisme, et le manque d’engagement profond.

Le Christianisme Producteur

Présentation du contraste avec le chrétien producteur, qui se concentre sur le don de soi et le service aux autres, illustré par l’histoire du Sadhu Tsumar Singh.

Conclusion et Appel à l’Action

Appel final à l’examen de conscience et à la réflexion sur notre engagement envers Dieu et Son œuvre, posant la question cruciale de notre volonté à servir même quand cela ne correspond pas à nos désirs.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Bienvenue sur le podcast de l'Église. Bonne écoute. [00:00:10] Speaker B: Eh bien, bonjour à tous. On va lire en introduction dans Marc, chapitre 8 et au verset 35. Vous connaissez tous ce verset, Marc, Matthieu, Marc, Luc, chapitre 8, et au verset 35. Matthieu 8, pardon, Marc, chapitre 8, verset 35. On va commencer d'ailleurs au verset 34. « Puis Jésus appela à la foule avec ses disciples, et il leur dit, Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. » Verset 35 « En effet, celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. » J'aimerais vous parler du macchristianisme, Alors, certains se demandent de quoi je vais bien parler. Simplement une question avant propos. Quelle est, d'après vous, la plus grande menace idéologique pour l'Église dans le monde occidental ? Est-ce que c'est l'athéisme ? Est-ce que c'est l'humanisme ? Est-ce que ce sont les fausses doctrines ? qui peuvent être données par ceux qui sèment la confusion dans le monde chrétien ? Non, la plus grande menace est celle du consumérisme. Et cette vision du monde considère la vie en termes de shopping, en termes de consommation. Et certains diront, la vie devrait m'offrir la possibilité d'obtenir le plus grand nombre de biens possibles et de services en dépensant le moins possible. La vie est dirigée par mes désirs de posséder et d'acquérir des biens et des services en fonction de mes choix personnels. Et enfin, la vie, pour moi, pour beaucoup, pas pour moi, mais pour beaucoup, est un grand magasin. Donc l'hypothèse de base est, si je peux avoir tout ce que je veux, Je serai heureux. Cette vision du monde, bien sûr, a contaminé l'esprit chrétien occidental. Et le christianisme biblique, dans la grande partie de l'Occident, on peut le voir, est menacé par ce substitut qui est subtil, trompeur, et qui peut être vraiment toxique. C'est le christianisme de la consommation. C'est pour ça que je l'ai intitulé le macchristianisme. Examinons donc ensemble en détail ce qu'est le christianisme de la consommation. Et j'aimerais vous lire une citation de quelqu'un appelé Dan Jerkings qui écrit ceci. « Le christianisme de consommation est une mentalité égocentrique. Celui qui est consommateur se préoccupe des avantages qu'il peut obtenir de ce qu'il achète ou de ce qu'il croit. Par conséquence, pour que le consommateur s'intéresse aux produits, aux services ou au système de croyance, le système doit faire appel à ses intérêts, ses préoccupations et ses opinions personnelles. Le consumérisme est une mentalité de contrôle. Les consommateurs n'investissent que dans quelque chose que nous pouvons continuer à contrôler. Nous voulons voir des résultats de notre investissement, disent-ils. Il dit ensuite, le consommateur dicte toujours les qualités et les conditions du produit ou du service qu'il achète ou soutiendra. La demande concerne des bénéfices, qui confirme les préférences et les opinions personnelles. En d'autres termes, tout est articulé autour des sentiments et des désirs. Maintenant, si vous voulez bien, on va écouter monsieur consommateur chrétien. Alors, que dit-il, ce consommateur chrétien ? Il dit ceci. « Je m'attends à avoir des services qui répondent à mes besoins, des serments qui touchent mon cœur, de la musique que j'apprécie, une atmosphère amusante, passionnante et à être traité avec amour et gentillesse. La température doit être bonne pour moi. Le son doit être à un niveau qui me convient. Les sièges doivent être confortables et les services doivent avoir une durée appropriée, ni trop long, ni trop court. Personne n'a le droit de me dire quand je dois venir. C'est moi ou c'est à moi de décider à quelle rencontre je veux assister ou ce que je dois faire. C'est mon affaire. Je veux que l'Église prenne soin de moi, prie pour moi, me rende visite si nécessaire, m'écoute et m'aide, bien sûr, lorsque j'ai des problèmes. En échange, je fais des enfrandes J'ai dit que c'était mon Église et j'assiste à certaines réunions. J'effectue également certaines tâches. J'accueillerai chez moi les personnes de l'Église que j'aime, mais je laisserai tranquille les autres chrétiens qui m'énervent. Voici mon Église idéale. Maintenant, regardons un petit peu une analogie de notre société qui ressemble beaucoup au christianisme de consommation. Vous connaissez très bien ce fameux restaurant qui s'appelle McDonald's. McDonald's est devenu un acteur majeur sur l'expérience de la clientèle. Ils ont une fameuse expérience. L'entreprise a donc appris que pour attirer les consommateurs, il faut proposer Beaucoup, beaucoup de choix. Des menus qui sont conçus pour satisfaire les goûts et les appétits de tous les clients. Et cela ne doit pas coûter trop cher non plus. Il faut faire attention. Il ne faut pas entourer le client de trop de proximité ou de relations. Il n'a pas besoin de nouer des relations avec le serveur. Il suffit qu'il se présente au comptoir, d'ailleurs aujourd'hui on peut même commander sur son portable ou sur une tablette, et on va directement vers l'endroit où on nous sert et on obtient le menu ou le repas. Donc le temps du client n'est pas perdu. Il obtient ce qu'il veut, quand il veut, et cela satisfait son désir de mal bouffer. Les chrétiens consommateurs recherchent des églises qui soient mcdonalysées. Alors vous ne le trouverez pas, bien sûr, dans le dictionnaire, qui offrent ce que fait McDonald's. C'est pour ça que je vous ai donné ce parallèle, parce qu'il y a beaucoup de choix de menus conçus pour satisfaire nos appétits et nos goûts personnels. Donner aux gens ce qu'ils veulent, réduire le prix de l'engagement en termes de temps, et d'argent. Et c'est vrai que la tendance est d'éviter l'intimité. Tout signe de responsabilité. Tout signe aussi de relationnel. C'est pourquoi beaucoup de gens aiment l'environnement de grandes églises où ils peuvent assister et obtenir tout, tous les styles et le menu qu'ils veulent, tout en restant des consommateurs, relativement anonymes, bien sûr. ce qui permet aux gens de l'Église d'avoir un accès limité et superficiel à leur vie, à la vie des anonymes. Et donc, on peut appeler ce genre de christianisme le macchristianisme. Eh bien, dans l'Europe de l'Ouest, dans l'Europe occidentale, dans la partie, pardon, occidentale, nous risquons de devenir une nation de macchrétiens. et on peut le voir de plus en plus. Et donc, l'Église est en danger de mourir de sa dépendance à la restauration rapide spirituelle. D'ailleurs, on peut voir certaines personnes qui ne bougent plus de chez eux et qui vont sur YouTube pour choisir exactement le serment qui leur plaira, qui sera à leur goût. ou alors qui iront sur des applications sur leur smartphone et qui passeront le temps à regarder ce qu'ils veulent bien entendre. Parce que c'est aussi très, très rapide. Donc réfléchissons, réfléchissez pour savoir si vous êtes un macchrétien pendant que je lis les caractéristiques suivantes. Premièrement, c'est quelqu'un qui veut beaucoup de choix. On l'a vu, des choses différentes à choisir dans le menu des programmes. C'est quelqu'un aussi dont les décisions concernant l'Église sont basées sur ses goûts et ses préférences personnelles. Ça, c'est très important. C'est quelqu'un aussi qui se considère comme un individu indépendant qui a peu ou pas de relations intimes et qui ne rend compte à aucun responsable ou à un autre membre de l'Église. C'est quelqu'un qui croit que la raison d'être de l'Église est de répondre à des besoins ressentis, que lui-même ressent. C'est quelqu'un aussi qui considère l'Église comme un produit ou un service, de bons sentiments religieux, des programmes d'entraide, des activités pour les enfants, des conseils pratiques pour réussir sa vie, de l'attention, de la bienveillance, des thèmes qu'il va pouvoir aborder. C'est quelqu'un qui vote aussi pour ou contre un projet, et ça, on l'a déjà vu. Si un service particulier ne lui convient pas, eh bien, il ne vient pas. même s'il sait que ce service est nécessaire à l'ensemble de l'Église. C'est aussi quelqu'un qui pourrait avoir pour devise « Ne demandez pas ce que vous pouvez faire pour Dieu, mais ce que peut faire l'Église pour vous ». C'est quelqu'un qui consacre peu de temps pour le royaume de Dieu et à la conquête des âmes. C'est quelqu'un dont la loyauté envers l'Église local, et comme la loyauté envers une entreprise privée. C'est-à-dire que si quelque chose ne lui plaît pas, eh bien il s'en plaint à quiconque veut bien l'entendre. Et il peut aller ailleurs si le service qui lui est rendu est quelque peu mauvais. Le goût et la préférence personnelle priment donc sur l'engagement et la loyauté. Chers amis, nous sommes tellement habitués à cela dans notre société, on le voit bien autour de nous, que nous ne voyons rien de mal à ce que cela se passe dans l'Église. Et c'est comme les petits renards, Jésus parle de petits renards qui viennent grignoter, et notre société grignote petit à petit des habitudes qui viennent petit à petit envahir l'Église. C'est devenu la norme pour nous quelque part. Et je dirais que dans la plus ou moins grande mesure, nous sommes tous susceptibles de tomber dans la mentalité du macchrétien ou du macchristianisme. D'ailleurs, Paul en parle dans une lettre à Timothée. Voici ce qu'il dit, si vous voulez tourner dans votre Bible, dans 2 Timothée 4, au versets 3 et 4. 2 Timothée 4, versets 3 et 4. Paul dit ceci, car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine. Mais selon leurs propres désirs, ils se donneront, ils se donneront une foule de docteurs qui diront ce que leurs oreilles ont la démangeaison d'entendre. Ils détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Alors, on peut dire que les fables, ce sont toute la philosophie des hommes, tous les enseignements des hommes. Donc, il y a un danger ici. Danger pour vous, comme pour moi, est que le christianisme de consommation promet quoi ? Eh bien, il promet une forme de liberté et d'épanouissement. Mais les choix individuels illimités et le fait de recevoir exactement ce que nous voulons sont en fait, eh bien, une forme d'esclavage. On devient esclave de nos désirs personnels. Il semble attrayant d'aller à l'Église seulement quand cela nous plaît. d'avoir juste le genre de musique qui correspond à nos goûts personnels et de prendre ce que nous désirons dans les rencontres pour combler quoi ? Eh bien, combler nos envies et nos besoins, nos désirs, nos besoins personnels. La réalité, c'est que le macchristianisme nous laisse enchaîner dans quelle nature ? eh bien, dans une nature pécheresse. On le voit bien quand le peuple de Dieu, dans l'Ancien Testament, se détournait, désobéissait à Dieu et commençait à murmurer pour vraiment rechercher leur désir et leur goût personnel, eh bien, ils allaient adorer parce qu'ils ne pouvaient plus se satisfaire de la parole de Dieu. Donc, cette nature pécheresse, elle se trouve dans la cupidité. dans la convoitise, dans l'égoïsme, dans l'égocentrisme. Il n'y a pas de liberté dans le christianisme de consommation, aucune. Mais il existe une autre voie qui est beaucoup plus difficile et qui va à l'encontre de la tendance. Et cette voie, selon Jésus, bien sûr, apportera finalement la liberté, l'épanouissement, le but et la destinée de nos vies. D'ailleurs, Jésus dit que c'est un mensonge. La vraie vie vient quand nous nous donnons à Jésus et quand nous nous donnons aux autres. D'ailleurs, Jésus dit à ses disciples dans Matthieu 16 au verset 24 et 25, je vous laisse le temps de chercher, dans Matthieu 16 au verset 24 et 25, Il parle à ses disciples, il dit, si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à ses ambitions égoïstes, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Si tu essaies de garder ta vie pour toi, tu la perdras. Mais si tu donnes ta vie pour moi, tu trouveras la vraie vie. Jésus dit aussi quelque part, il dit, je suis venu donner la vie, et la vie en abondance. Une personnalité du passé, je ne sais pas si vous la connaissez, pendant la guerre, il s'appelle Dietrich Bonhofer, un Allemand, un Allemand qui opposait Hitler, lorsqu'il a vraiment combattu les Juifs, il a voulu les exterminer. Il dit ceci, quand Christ demande à quelqu'un de le suivre, il lui dit, viens et meurs. Le christianisme producteur est à l'opposé du christianisme consommateur. Et tout le monde a besoin de recevoir Dieu et de l'Église. Mais notre attitude devrait être de donner au Seigneur et à l'Église d'être donc un producteur, un chrétien producteur. Et on va lire ensemble, voici ce que dit le chrétien producteur. Et peut-être, j'espère que vous allez vous reconnaître dans ce chrétien producteur. « Quelle que soit la nature des rencontres, je chercherai à donner quelque chose qui bénira les gens et élèvera l'atmosphère. Il dit aussi, je prépare mon cœur avant de m'unir aux autres et je demande à Dieu de faire de moi un porteur d'onction. La musique, le serment et l'attitude de ceux qui m'entourent peuvent me profiter ou non. mais j'essaierai, moi, de leur profiter. S'il fait froid, que la musique est trop forte, que les sièges sont trop durs et que la rencontre est trop longue, je choisis de ne pas râler, mais plutôt d'encourager et de bénir ceux dont je sais qu'ils travaillent dur pour m'apporter la vie et la présence de Dieu. Il dit aussi « j'ai décidé que ma vie ne m'appartient plus ». Je choisis de servir Dieu et son peuple de toutes les manières possibles, même si cela signifie de sacrifier mon propre plaisir et mon repos. Je chercherai aussi ceux qui semblent tristes et découragés et je ferai tout ce que je peux pour les aider. Je chercherai Dieu pour avoir plus de lui et de son Saint-Esprit afin de pouvoir être une bénédiction pour l'Église. Ma maison, mes biens et ma vie appartiennent au Seigneur et à son peuple. Je ne cherche pas l'Église idéale, mais je veux plutôt être le chrétien idéal dans n'importe quelle Église où je me trouve. C'est lorsque nous donnons notre vie au Seigneur que nous comprenons vraiment à vivre. Lorsque nous perdons notre vie, eh bien, nous la retrouvons, c'est ce que Christ dit. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de chrétiens, chers amis, qui se perdent parce qu'ils se sont donnés à eux-mêmes, au lieu, bien sûr, à leurs envies, au lieu de donner à Dieu et aux autres. Écoutez cette histoire vraie d'un grand homme de Dieu qui avait appris à être un chrétien producteur. Les chutes de neige et un froid glacial menaçaient la vie de l'évangéliste indien Sadhusumar Singh. Et de son compagnon tibétain, alors qu'il traversait un col de montagne himalayen, luttant contre le sommeil de la mort, ils trébuchèrent sur un monticule de neige sur leur chemin. C'était un homme à moitié mort. Le Tibétain refusa de s'arrêter, mais lui continua seul. Le sadhu, compatissant cependant, porta le fardeau. du mieux qu'il put. En luttant, il commença à se réchauffer, tout comme l'homme inconscient dans ses bras. Mais avant d'atteindre le village, ils trouvèrent le Tibétain mort de froid. Les principes enseignés, bien sûr, par Jésus sont toujours vrais. Celui qui sauvera sa vie, la perdra. Mais celui qui perdra sa vie, à cause de moi, la retrouvera. que ce soit avec la famille de Dieu ici ou dans le monde, si vous êtes appelés à aller autre part, nous devons être des producteurs, donner notre vie au service de Dieu, donner notre être pour l'Église. Dans Marc, chapitre 16, verset 15, vous connaissez tous la grande mission que Jésus donne à ses disciples. allez dans tout le monde entier, allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à tous et partout. Dans Romains 12, au verset 15, il est dit ceci, « Et puisque nous sommes tous un seul corps en Christ », c'est Paul qui parle, « nous nous appartenons les uns aux autres, et chacun de nous a besoin de l'autre ou des autres. » Et donc, le défi qui se présente pour nous, à chacun d'entre nous, est de savoir quelle part de notre vie est consacrée à Dieu ou à son œuvre, ou est-elle simplement consacrée à nos désirs. Et je terminerai par cette grande question, suis-je prêt à faire ce que je n'aime pas faire pour le bien de l'œuvre de Dieu ? et à renoncer à toutes mes envies et tous mes désirs. Que le Seigneur vous fasse réfléchir sur ce message et qu'il puisse vous guider. Amen. [00:24:07] Speaker A: Vous venez d'écouter le podcast de l'Église Vie. [00:24:10] Speaker B: À bientôt.

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