Episode Transcript
[00:00:00] Bienvenue sur le podcast de l'Église.
[00:00:02] Bonne écoute.
[00:00:07] Bonjour à tous. On va reprendre ensemble un passage sur le moment où le peuple d'Israël demande un roi. En fait, j'ai pensé à ce passage parce qu'en lisant ma Bible, je suis tombé sur un texte qu'on ira lire après, dans l'Ancien Testament, qui dit que Dieu avait prévu qu'Israël ait un roi.
[00:00:26] Et je me suis dit, c'est bizarre, on avait regardé ce passage dans 1 Samuel, chapitre 8, où justement, le peuple d'Israël demande un roi et Dieu, il est, on va dire, pas content. On m'excuserait le terme un peu enfantin.
[00:00:43] Ils vont partir plutôt de manière plus profonde où Samuel et Dieu sont en colère parce que le peuple demande un roi.
[00:00:50] Donc on va relire le début et la toute fin du chapitre 8 de Samuel et puis on ira voir à la fin l'autre passage.
[00:01:00] Donc 1 Samuel chapitre 8 au verset 1 « Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils aîné se nommait Joël et le second Abijah.
[00:01:10] Ils étaient juges à Bershéba.
[00:01:13] Les fils de Samuel ne marchèrent pas sur ses traces, ils se livraient à des profits malhonnêtes, acceptaient des cadeaux et tordaient le droit.
[00:01:21] Tous les anciens d'Israël se rassemblèrent et allèrent trouver Samuel à Rama et lui dire « te vois la vieux et tes fils ne marchent pas sur tes traces, maintenant établis sur nous un roi pour nous juger comme on en trouve dans toutes les nations ». Cela dépluie à Samuel qu'il dise « donne-nous un roi pour nous juger » et il prie à l'éternel.
[00:01:39] L'Éternel dit à Samuel, écoute le peuple dans ce qu'il te dira, car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi, afin que je ne règne plus sur eux.
[00:01:48] Ils agissent envers toi comme ils l'ont toujours fait depuis que je les ai fait sortir d'Égypte jusqu'à aujourd'hui.
[00:01:53] Ils m'ont abandonné pour servir d'autres dieux.
[00:01:57] Écoute-les donc, mais donne-leur des avertissements.
[00:02:00] Fais-leur connaître les droits du roi qui règnera sur eux.
[00:02:04] On va aller jusqu'au verset 19.
[00:02:06] Samuel dit aux hommes d'Israël que chacun retourne dans sa vie.
[00:02:33] Alors, on l'avait vu, mais dans ce passage, on a un clair rejet de Dieu de la part du peuple.
[00:02:42] Une phrase qui est revenue deux fois, vous avez peut-être fait attention, c'est « le peuple demande à faire comme toutes les autres nations ». C'est dit deux fois, et c'est vrai qu'on a ce rejet de Dieu qui est déjà dit par Dieu lui-même.
[00:02:59] En verset 7 et verset 8, Dieu dit « c'est moi qui le rejette ».
[00:03:04] Et le premier point que je trouve un peu, je vais dire triste dans ce passage, c'est que Dieu ne dit pas « il me rejette aujourd'hui ». C'est Dieu qui dit « il me rejette depuis que je les ai fait sortir d'Égypte ».
[00:03:19] Et c'est quand même assez, je trouve, assez triste de se dire que Dieu, il constate et il finalement prouve, parce que sa parole est vraie, que le peuple, dès la sortie d'Égypte, a commencé à le rejeter.
[00:03:35] Alors que la sortie d'Égypte, on avait déjà parlé de ça, mais c'est juste après les Diplètes d'Égypte.
[00:03:43] Des événements quand même assez marquants, tant dans l'histoire que de manière physique pour ceux qui les ont vécus.
[00:03:51] Ils ont effectivement rejeté Dieu sur tout le trajet.
[00:03:56] Combien de fois ils se sont opposés à Moïse ? Ils n'étaient même pas encore sortis du pays d'Égypte, arrivés devant la mer. Ils étaient déjà en train de dire « Pourquoi est-ce que tu nous as emmenés ? Pourquoi est-ce que tu nous as demandé de partir ? » Et tout au long du voyage, ils vont se rebeller contre Dieu encore et encore et encore.
[00:04:17] Au moment de la conquête sous Josué, vous connaissez ce verset, Josué 24, 15, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir.
[00:04:25] On est à la porte littéralement du pays promis. On va commencer à conquérir le pays promis.
[00:04:32] Et Josué leur dit, arrêtez d'adorer les idoles.
[00:04:38] Et quand on prend un peu de recul, on se dit mais c'est quand même extraordinaire.
[00:04:42] Il littéralement suivait la présence visible de Dieu dans le désert.
[00:04:47] Il y avait la colonne de nuée et la colonne de feu, continuellement.
[00:04:52] Il suivait Dieu, mais il ne servait pas Dieu.
[00:04:57] Et là, on a encore une fois un épisode où Dieu dit mais voilà, ce peuple me rejette.
[00:05:05] Ils adorent d'autres dieux.
[00:05:09] Et il rappelle et il rassure d'une certaine façon Samuel en lui disant « ce n'est pas toi qu'ils rejettent ». La deuxième chose qui est perturbante dans cette phrase de « comme toutes les autres nations », c'est que le peuple veut faire comme les autres, veut se conformer au monde.
[00:05:27] Alors que littéralement « comme toutes les autres nations », c'est quelque chose que Dieu leur a défendu de faire.
[00:05:34] Combien de fois dans les lois que Dieu donne au peuple, il est question justement de ne pas se conformer aux autres nations.
[00:05:41] Dieu leur dit, je vous interdis d'adopter les coutumes des autres nations, d'adopter leurs mœurs.
[00:05:48] Je vous interdis même de faire des alliances militaires avec les peuples autour. Je vous interdis de prendre des maris et des femmes dans les nations autour. Il y avait une obligation du peuple de ne pas faire justement comme les autres nations.
[00:06:04] Et pourtant, là, le peuple demande justement à faire comme les autres nations.
[00:06:10] volonté de se conformer au monde et de ne pas être séparés du monde.
[00:06:16] Alors, c'est sûr que ce n'était pas être une autarcie.
[00:06:19] Ce n'était pas la question.
[00:06:20] Dieu n'attendait pas du peuple d'Israël qu'il soit enfermé derrière des murs sans contact avec l'extérieur, puisque l'objectif initial de Dieu pour Israël, c'était qu'il soit le représentant de Dieu auprès des autres nations, qu'il amène les nations à lui et pas qu'il se coupe du monde. Mais il ne devait pas être conforme au monde, il y avait cette notion de sainteté ou du moins de sanctification nécessaire au peuple pour être un bon représentant de Dieu. Finalement, un peu comme aujourd'hui pour nous, en tant que chrétien, on est censé être l'image de Christ.
[00:06:56] On est dans le monde, mais on ne fait pas partie du monde, Paul nous dit.
[00:06:59] Et on doit être quand même présent, avoir un contact avec les autres, mais on doit faire attention à ne pas se conformer au monde.
[00:07:10] Et puis, je dirais la troisième chose qui nous montre vraiment ce rejet, et ce n'est pas une excuse pour le peuple, mais c'est qu'après tout, on est à l'époque des juges.
[00:07:19] Samuel, c'est le dernier des juges.
[00:07:21] Les juges, c'était des personnes qui certes transmettaient la parole de Dieu pour certains, par exemple Samuel, pour d'autres dont Samuel étaient des libérateurs du peuple d'Israël, utilisés par Dieu pour libérer, par exemple Samson.
[00:07:37] pour lever une oppression qui était sur le peuple d'Israël.
[00:07:41] Une oppression qui était liée à leur rejet, bien sûr.
[00:07:45] Quand le peuple prend possession du pays promis, les choses se dégradent. Et vous connaissez ce verset à la fin des Juges, chapitre 21, verset 25, le tout dernier verset.
[00:07:58] Nous étions autant des juges et à ce temps-là, chacun faisait ce qui lui semblait bon.
[00:08:03] Chacun faisait ce qui lui plaît. Et on est dans la période des juges. C'est d'ailleurs le chapitre précédent, vous pourrez lire si vous voulez, où il est dit que Samuel fut juge sur Israël toute sa vie. On est dans une période où il y avait cette absence de roi, certes, en tout cas humain, et des nécessités de Dieu à cause du rejet du peuple de mettre une personne qui va transmettre sa parole.
[00:08:27] Et là aussi, il y a un vrai problème, c'est que ça n'aurait pas dû avoir lieu.
[00:08:33] Le juge, comme je le disais, ce n'est pas un prêtre.
[00:08:38] Il faut bien prendre en considération ça. C'est vrai que par exemple, Samuel va parfois offrir un sacrifice à l'éternel sur un élément précis, mais comme David a pu le faire à certains moments. Mais ce n'était pas des sacrifices rituels. Ce n'était pas les sacrifices dans le temple ou dans le tabernacle que les lévites devaient faire. Les juges étaient des magistrats.
[00:09:00] Et ils étaient prévus par Dieu.
[00:09:02] dans le Deutéronome, chapitre 16, il me semble, on voit que Dieu dit, voilà, dans chaque ville, chaque village, vous établirez des magistrats, des juges pour traiter les affaires.
[00:09:15] C'est vraiment de la justice qui se base sur la parole de Dieu.
[00:09:20] Et à la suite de ce passage, il est dit, mais si jamais le magistrat n'est pas capable de répondre, supposé, par exemple, qu'il n'y a pas assez de preuves, à ce moment-là, vous allez voir les prêtres Et eux vont trancher l'affaire via la parole de Dieu, dans le sens non pas écrite, mais ce que Dieu leur transmettra comme consigne pour résoudre l'affaire.
[00:09:46] Et d'ailleurs, je vais faire une parenthèse, c'est ces versets de Théronome qui sont utilisés comme justification par les Juifs pour la loi orale.
[00:09:56] Comme il y avait des... C'est littéralement écrit que si jamais la loi écrite ne permet pas de trancher une situation par manque de preuves, par exemple, on va voir le lévite, le prêtre en charge, et c'est lui qui va trancher, c'est lui qui va décider.
[00:10:09] Bien sûr, sous-entendu sur conseil de Dieu.
[00:10:14] Mais comme le lévite a le droit de trancher et la loi est très, très claire, toute personne qui ne respecte pas ce que le lévite dit peut être exclue du peuple d'Israël.
[00:10:24] À partir de ça, ils ont dit que la loi orale, la réflexion des rabbins, les choses qui ont été rajoutées à ce qui est écrit dans la parole de Dieu, a autant de valeur que ce qui est écrit parce que Dieu le dit à cet endroit-là. C'est bien sûr une interprétation qui est fausse.
[00:10:43] Puisque dans les conditions de Dieu, c'est lui qui donnait la réponse.
[00:10:48] La raison pour laquelle on allait voir le prêtre, ce n'était pas pour voir le prêtre, c'était pour avoir la réponse de Dieu.
[00:10:53] Parce que je vous rappelle que dans l'Ancien Testament, sous l'Ancienne Alliance, Dieu n'était pas accessible à tous. Il ne fallait pas séparer ceux que Dieu avait désignés comme étant son intermédiaire.
[00:11:07] Et donc, on revient dans ce passage, le peuple, là, on voit bien qu'il rejette Dieu, alors on le sait, malheureusement, on a le recul et l'histoire, mais le peuple rejette Dieu.
[00:11:15] Et comme je disais, ce qui est vraiment triste, c'est qu'il rejette Dieu depuis le début.
[00:11:20] Il suit Dieu, mais il ne le sert pas.
[00:11:25] Et je dirais quelle attitude on a parfois, nous aussi.
[00:11:28] Est-ce que je suis ou est-ce que je crois ? Est-ce que je suis ou est-ce que je sers ? C'est facile de suivre, en fait.
[00:11:37] On a parfois une facilité à juger les gens.
[00:11:41] Ah, lui, il n'est pas chrétien, il est perdu.
[00:11:44] Et puis, on dit, lui, par contre, il est bien, il est chrétien, il va à l'Église.
[00:11:50] Le peuple d'Israël, littéralement, à la sortie d'Égypte, continue d'adorer des faux dieux, continue d'adorer d'autres dieux.
[00:11:59] Avec, et c'est là que c'est extraordinaire, avec la présence visible de dieux devant eux.
[00:12:06] Et je pense qu'il faut avoir une petite, une bonne part d'humilité plutôt.
[00:12:10] Est-ce qu'on aurait fait différemment ? Parce que c'est facile aujourd'hui, on se dit, on se justifie ou on s'excuse en disant oui, mais on ne voit pas.
[00:12:19] On ne voit pas de présence physique de Dieu, cette colonne de feu, par exemple, la nuit, qui littéralement marchait devant le peuple.
[00:12:27] Donc, je crois, mais je vois pas.
[00:12:32] Est-ce que j'aurais vraiment cru si j'avais vu ?
[00:12:37] Question qu'on a déjà eue comme discussion avec Clayton. On connaît des gens, peut-être pas tous, mais on connaît des gens qui ont vu des miracles, mais qui n'ont pas cru.
[00:12:48] Quelle est mon attitude face à Dieu ? Est-ce que je suis simplement parce que ça fait bien, parce que c'est dans ma tradition ?
[00:12:58] parce que c'est dans ma famille, parce que ça m'apporte un bénéfice ou est-ce que je crois ? Est-ce que je sers ? Si on parle de tradition, on comprend bien plus facilement la tradition juive.
[00:13:10] On fait des rites parce que c'est comme ça que les choses doivent être faites, mais il n'y a pas de profondeur derrière. C'est la principale chose que Jésus reproche au peuple.
[00:13:20] Ensuite, un deuxième point sur ce passage qui m'interpelle, c'est Samuel.
[00:13:25] Samuel n'est pas sans faute dans ce passage.
[00:13:30] Il y a deux points particulièrement qui m'intriguent.
[00:13:33] La première, c'est au verset 7. Il dit « Écoute le peuple, car ce n'est pas toi qu'ils rejettent ». Alors c'est sûr qu'on peut se dire « la Dieu est rassuré Samuel ». En même temps, le peuple n'a pas été hyper sympa avec lui.
[00:13:46] Ils sont arrivés en disant « t'es vieux et tes enfants font n'importe quoi, t'es pas capable de les éduquer correctement ».
[00:13:52] parce que c'est grosso modo ce qu'ils disent.
[00:13:55] Et après, ils disent, donne-nous un roi.
[00:13:58] On peut comprendre que Samuel n'ait pas trop apprécié l'interpellation du peuple et qu'il l'ait prise personnellement.
[00:14:06] Mais en même temps, d'une certaine façon, Dieu le reprend. Il lui dit, attends, c'est pas toi qui est en considération dans l'histoire.
[00:14:14] T'es pas le centre.
[00:14:15] Et il lui rappelle, depuis la sortie d'Égypte, ils sont comme ça. Donc, t'es pas le premier de mes serviteurs qui, entre guillemets, essuie les foudres. Moïse a été la cible très régulière du peuple parce que c'était lui qui représentait Dieu.
[00:14:32] Et à chaque fois, il y a cette notion que le peuple rejette finalement Dieu et la souveraineté de Dieu et veut un homme qui soit conforme à leur projet, bien sûr.
[00:14:43] Donc il y a peut-être cette petite faute, entre guillemets, de Samuel, peut-être d'orgueil, peut-être de prendre les choses trop à cœur et d'oublier qu'il n'est, entre guillemets encore, qu'un représentant, qu'un outil entre les mains de Dieu.
[00:15:03] Et l'autre point qui m'interpelle, c'est le tout premier verset.
[00:15:07] Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël.
[00:15:11] Je me dis pourquoi Est-ce qu'on mentionne ça ? Après, on va dire, bah oui, parce que juste après, il est dit que les fils, ils font n'importe quoi. Oui, mais dans ces cas-là, on aurait dit les fils de Samuel étaient des juges sur Israël.
[00:15:24] Non, Samuel établit ses fils.
[00:15:27] Est-ce qu'il n'y a pas aussi, là, dans cet endroit-là, une petite... faiblesse, je dirais, de Samuel qui profite de son autorité pour placer ses fils en tant que juge. Alors c'est de l'interprétation, je n'ai pas de réponse évidemment, mais on peut se poser la question.
[00:15:43] Et puis j'ai été regarder, ses fils ne sont pas à côté de chez lui, ils sont à Bercheba.
[00:15:49] Entre Bercheba et Rama il y a 200 kilomètres.
[00:15:51] Alors si c'est les mêmes villes qu'aujourd'hui.
[00:15:53] Aujourd'hui, 200 km, vous me direz 2h, 2h30, ça se fait facile.
[00:15:58] À l'époque, c'était plutôt 5 jours de voyage.
[00:16:00] Ce n'est pas non plus une distance très courte.
[00:16:05] Donc, il a nommé ses fils, juges, Est-ce que c'est vraiment comme ça que les choses devaient se passer ? Dans le texte de Deutéronome, vous nommerez des juges, mais il n'est pas précisé que c'est transmis de père en fils. Ce n'est pas de la prêtrise encore.
[00:16:18] Je rappelle que Samuel a été consacré à l'éternel par ses parents, qu'il a toujours servi l'éternel.
[00:16:27] Et puis, il y a quand même un petit point commun avec cette histoire de Samuel quand il était enfant.
[00:16:34] Samuel, quand il est enfant, il est confié à un prêtre, c'est un prêtre, c'est pas un juge, c'est un prêtre, qui s'appelle Eli, qui a deux fils, qu'ils font n'importe quoi.
[00:16:45] Alors, il y a une différence et la condamnation est largement différente, aussi parce que les fils de ce prêtre étaient des prêtres eux-mêmes et qu'ils vont enfreindre la loi de Dieu et même les sacrifices. On est dans une faute beaucoup plus grave et la condamnation de Dieu est sans appel.
[00:17:02] Il n'y a pas de condamnation sur les fils de Samuel, en l'occurrence.
[00:17:06] Samuel est juge et fait établi ses fils juges.
[00:17:10] Si ses fils ne suivent pas le droit, peut-être qu'il y a un petit raté quelque part là-dedans aussi.
[00:17:15] Est-ce que cet état de serviteur est vraiment, on va dire, transmis de père en fils ? Je ne dis pas qu'on ne peut pas être au service de Dieu si notre père était au service de Dieu. Ce serait quand même restreindre les choses.
[00:17:34] Mais je pense que ce n'est pas forcément une transmission nécessaire, ni dans un sens obligatoire, à l'inverse de ce qu'il y avait avant sur les lévites, où là, c'était une transmission qui était une filiation obligatoire. On ne pouvait pas devenir lévite. On pouvait devenir juif.
[00:17:53] L'Ancien Testament prévoyait qu'on pouvait intégrer la communauté d'Israël et devenir juif. On ne pouvait pas devenir prêtre. Ce n'était pas possible. Seuls les descendants de Lévi étaient autorisés à être prêtres.
[00:18:05] Mais par contre, le fait de servir Dieu avec un poste de responsabilité comme Samuel l'a, c'est peut-être pas forcément une bonne chose si c'est transmis de père en fils, ou en tout cas à une descendance.
[00:18:21] Parce que finalement, la responsabilité, c'est un choix personnel.
[00:18:28] Et de la même manière que ni Samuel ni Moïse n'étaient des autorités sur la décision des gens, c'est pareil pour nous.
[00:18:36] Moïse, Samuel et tous les serviteurs de Dieu n'avaient pas d'autorité de décision.
[00:18:43] Ils avaient une autorité de transmettre en tant que représentants ou en tant que serviteurs de Dieu. Ils devaient exécuter les consignes que Dieu leur donne, donner avec autorité la parole que Dieu transmettait, mais ils n'avaient pas d'autorité sur la prise de décision, puisque ça c'est chacun.
[00:19:02] Dieu n'oblige pas, ne force pas les gens.
[00:19:06] Moïse n'avait pas le droit de condamner à mort quelqu'un parce qu'il ne suivait pas les paroles de Dieu.
[00:19:12] Il devait transmettre ce que Dieu a dit et après, c'est entre la personne et Dieu.
[00:19:19] Là aussi, peut-être une réflexion à avoir.
[00:19:23] Est-ce que je suis vexé quand, lorsque je parle de Dieu, on ne m'écoute pas ?
[00:19:30] Est-ce que je suis vexé lorsque je donne une consigne, je lis un texte, je prie pour quelqu'un et il fait n'importe quoi derrière ? Est-ce que c'est mon rôle ? Alors bien sûr, c'est peut-être quelque chose de plus valable lorsque l'on parle à quelqu'un qui est pasteur.
[00:19:47] Mais rappelons-nous que nous sommes aujourd'hui tous prêtres de Dieu. Nous sommes tous appelés à servir l'Éternel. On n'est pas là pour suivre, on est là pour servir.
[00:19:59] Et je ne sers pas Une fonction, je sers Dieu.
[00:20:06] Je dois transmettre les choses de manière juste, franche, vraie.
[00:20:12] Mais après, c'est entre les mains de l'autre personne d'en faire ce qu'il veut.
[00:20:16] Et ma responsabilité, elle est dans ce que je transmets. Dans l'obéissance, quand Dieu me dit, là, c'est à toi de parler.
[00:20:22] Et après, ce n'est pas à moi de convaincre.
[00:20:29] Et un dernier point, avant de relire cet autre passage, un dernier point qui me paraît, je trouve, assez extraordinaire, c'est le calme de Dieu.
[00:20:39] Alors certes, Dieu dit, ce n'est pas toi qui le rejette, c'est moi.
[00:20:43] Et Dieu dit quand même, écoute-les, fais ce qu'ils disent.
[00:20:49] Alors, quand on a l'autre passage en tête, on se dit peut-être que c'est pour ça, mais il faut quand même se dire que les paroles du peuple sont dures. À la fin, verset 20, notre roi nous jugera.
[00:20:59] Pourquoi faire ? On l'a vu, je ne reviens pas dessus, mais il y avait des juges qui étaient prévus pour ça.
[00:21:07] Ce n'était pas au roi de juger, en aucun cas. Il y avait des gens qui étaient prévus pour ça.
[00:21:14] Et puis, le peuple ne dit pas tes fils font n'importe quoi.
[00:21:20] Est-ce que tu ne peux pas gérer le problème ? Non, ils disent tes fils font n'importe quoi.
[00:21:26] Si tu nommais un roi, Les fils, ils font quoi ? Ils acceptent des pots de vin.
[00:21:33] Le peuple, en gros, on pourrait peut-être en poussant un peu l'interprétation, mais le peuple, il vient voir sa mêlée en disant On a vu que visiblement, il y a moyen de s'arranger avec la justice avec un peu d'argent.
[00:21:44] Si on nommait un roi, comme ça, ça va être plus simple. On n'aura plus besoin de passer par les prêtres, tout ça.
[00:21:50] On va pouvoir directement s'arranger.
[00:21:53] C'est un peu ça, en fait, clairement.
[00:21:56] Et on va voir que c'est probablement vraiment ça, particulièrement sur ce que Dieu dit dans le Deutéronome sur justement ce qu'avait le droit de faire ce roi.
[00:22:05] Mais là, vraiment, il y a un questionnement qui est important.
[00:22:08] Tes fils font n'importe quoi. Et là, on passe à nous un roi. En fait, non.
[00:22:13] La première chose aurait été tes fils font n'importe quoi. Est-ce que tu peux pas les voir, les voir en leur disant quelque chose? Donc là, il y a un problème. Et puis, comme je disais, notre roi nous jugera.
[00:22:25] Si vous êtes d'accord avec les pratiques un peu douteuses, ça part mal.
[00:22:30] Ensuite, notre roi marchera à notre tête.
[00:22:33] Là encore, pourquoi faire ? Vous avez quand même déjà tout un cadre qui s'appelle la loi qui vous dit ce qu'il faut faire.
[00:22:41] Vous avez ensuite Dieu qui vous a dit ce qu'il fallait faire, par-dessus la loi qu'il a donnée lui-même. Donc il marchera à notre tête, mais pour aller où les gars ? Vous êtes déjà arrivé ?
[00:22:52] dans le pays promis, en fait.
[00:22:54] Ce que Dieu vous a promis, c'est d'être dans ce pays où vous êtes en ce moment. On est au temps des juges, donc on est déjà installé dans la terre d'Israël.
[00:23:06] Il marchera à notre tête pour aller où, clairement ? Est-ce qu'on peut voir marcher dans le sens, nous guider, nous donner des consignes, des directives ? En fait, elles sont déjà claires, les directives.
[00:23:16] Vous devez être les représentants de Dieu et amener les nations à Dieu.
[00:23:20] C'est plutôt clair.
[00:23:22] Et puis, le dernier est quand même exceptionnel, et conduira nos guerres.
[00:23:29] Comment ça, nos guerres ? Parce qu'en fait, voilà, la première réponse c'est, bah, quelles guerres ? Parce que déjà, un, Dieu dit dans ses promesses, si vous exécutez mes consignes, vous serez en paix.
[00:23:41] Déjà, premier lien de cause à effet, si vous avez des gens qui vous attaquent, peut-être qu'il y a quelque chose à réfléchir.
[00:23:48] On n'a pas lu les chapitres précédents, mais au chapitre précédent, c'est le moment où l'arche de l'Alliance revient de chez les Philistins et Samuel fait nettoyer les idoles du peuple. Il dit au peuple, débarrassez-vous des balles, etc. Et le peuple se débarrasse des idoles.
[00:24:05] Ce n'était pas très clean tout ça.
[00:24:11] Quelle guerre s'ils ont déjà pris possession du pays promis ? Dieu n'a pas dit aux peuples d'Israël, une fois que vous aurez conquis le pays promis, c'est parti, vous allez conquérir le monde. Non, ce n'est pas non plus l'objectif.
[00:24:23] Donc, en fait, là, clairement, le peuple tranche définitivement avec ce que Dieu a demandé.
[00:24:30] Tes lois, Si on peut s'arranger, ça nous arrange de ne pas aller les suivre.
[00:24:35] Tes consignes, on n'a pas vraiment envie de les entendre parce qu'on voudrait quelqu'un d'autre. Et puis, le fait qu'on soit en paix, ça ne nous intéresse pas tant que ça finalement, parce que si on peut conquérir les autres, c'est mieux.
[00:24:45] C'est quand même un petit peu dur à encaisser et je trouve que Dieu garde quand même un calme assez extraordinaire.
[00:24:58] Et je lirai à la fin un verset qui montre un peu pourquoi.
[00:25:01] Même si on sait que Dieu ne revient pas sur sa parole.
[00:25:07] Et dans ce passage, je trouve qu'il y a un écho assez parlant avec un verset qu'on peut lire dans De Timothée au chapitre 4 qui dit « En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la sainte doctrine.
[00:25:20] Au contraire, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d'enseignants conformes à leurs propres désirs.
[00:25:27] Le peuple, il vient voir Samuel en disant, donne-nous un roi.
[00:25:32] Regarde, tes fils, ils font n'importe quoi. Donne-nous un roi.
[00:25:36] Nous, on voudrait un roi parce que les autres font ça, ça fait bien, c'est classe.
[00:25:41] En plus, il va pouvoir nous amener dans cette direction qui n'est pas trop celle que toi, tu avais prévue. Il va pouvoir conduire nos guerres. Il va pouvoir. Ils disent littéralement ce qu'ils veulent, en fait. Comme les autres. C'est ça, on sera comme les autres et puis on guidera.
[00:25:54] Il nous guidera dans la bonne direction, pas la tienne. Il nous emmènera dans les guerres. C'est ce qu'ils veulent finalement.
[00:26:00] Un rejet complet de Dieu.
[00:26:04] On pourrait presque reconnaître qu'ils ont quand même du cran d'aller demander ça directement à celui qui représente Dieu à ce moment-là dans le pays.
[00:26:13] C'est plus triste qu'autre chose, mais malheureusement, c'est un petit peu ce qui se passe.
[00:26:19] Et on va lire ensemble le passage justement où Dieu prévoit.
[00:26:23] Il prévoit pour le peuple dans Deutéronome chapitre 17, à partir du verset 14, Dieu prévoit des règles pour la royauté d'Israël.
[00:26:34] Deutéronome 17.
[00:26:39] Vous allez voir qu'il y a des points qui vont vous faire des échos, et il y a des points, quand vous connaissez un peu l'histoire après des rois d'Israël, vous vous dites, oula, c'est parté vraiment très mal dès le début.
[00:26:50] Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas et que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras, je veux établir à ma tête un roi comme toutes les nations qui m'entourent, Tu établiras à ta tête le roi que l'éternel ton Dieu choisira.
[00:27:10] Tu prendras un roi du milieu de tes frères. Tu ne pourras pas te donner un roi étranger qui ne soit pas ton frère.
[00:27:16] Seulement, qu'il n'ait pas un grand nombre de chevaux, qu'il ne ramène pas le peuple en Égypte pour se procurer beaucoup de chevaux, car l'éternel vous a dit vous ne retournerez plus par ce chemin-là.
[00:27:26] Qu'il n'ait pas un grand nombre de femmes, afin que son cœur ne se détourne pas de l'éternel.
[00:27:32] Et qu'il n'accumule pas l'argent et l'or.
[00:27:36] Quand il montera sur le trône, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu'il prendra auprès des prêtres, les Lévites.
[00:27:45] Il devra la voir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin d'apprendre à craindre l'Éternel, son Dieu, à respecter et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ses prescriptions, afin que son cœur ne s'élève pas au-dessus de ses frères et qu'il ne s'écarte ni à droite ni à gauche de ses commandements.
[00:28:06] afin qu'il vive longtemps dans son royaume au milieu d'Israël, lui et ses enfants.
[00:28:13] Là, Dieu dit, voilà, un jour, quand le peuple sera installé dans le pays, vous demanderez un roi pour faire comme les autres.
[00:28:26] Je pense que la première condition à ça, c'était déjà d'avoir respecté toutes les conseils jusque là.
[00:28:31] Et tu pourras me demander un roi et je choisirai le roi.
[00:28:35] Et je pense que sur toutes les consignes de Dieu, c'est la seule qu'ils ont respecté.
[00:28:39] Puisque c'est Dieu qui a nommé le roi, c'est Dieu qui a nommé Saül, c'est Dieu qui a nommé David.
[00:28:46] C'est important parce que David, à de nombreuses reprises, dit je ne me lèverai pas la main sur celui que l'Éternel a choisi.
[00:28:54] c'est la seule des lois qu'ils ont respectée. Parce que si on prend après, tu n'auras pas de chevaux.
[00:29:00] Je vous laisserai faire la comparaison avec le passage qu'on n'a pas lu dans Samuel.
[00:29:04] Dans le passage, il dit votre roi, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va prendre vos hommes pour en faire des soldats, des cavaliers, des conducteurs de chars, des officiers. Il va prendre vos troupeaux. Il va prendre une partie de vos récoltes. Il va prendre vos serviteurs. Il va en faire ses serviteurs. Vous allez être soumis aux serviteurs du roi.
[00:29:27] Tout est à l'opposé de ce que Dieu dit ici. Dieu dit ici, vous n'aurez pas le droit d'avoir de kéveli ni de char.
[00:29:33] Vous n'avez pas le droit d'accumuler de l'or.
[00:29:36] à l'opposé des richesses que le roi prend.
[00:29:39] Sachant qu'en plus, on enfreint toutes les lois qui considèrent que c'est à Dieu que doit avoir la meilleure partie de récolte. Vous relirez, vraiment, vous verrez, c'est incroyable.
[00:29:51] Dans 1 Samuel, le roi, il est dit, il va prendre la meilleure partie de vos récoltes, la meilleure partie de vos prés, la meilleure partie de vos troupeaux.
[00:29:58] Ça, c'est ce que Dieu devait recevoir.
[00:30:02] Dans ce passage, le roi, il a le droit d'être simplement Une figure politique sans pouvoir.
[00:30:09] Pas de soldats.
[00:30:11] Pas de pouvoir militaire.
[00:30:13] Pas de richesse.
[00:30:16] Pas de nombreuses femmes.
[00:30:21] de pouvoir religieux, puisque c'est les lévites qui donnent la loi, ce n'est pas le roi.
[00:30:27] Pas de pouvoir juridique, puisque ce n'est pas lui qui juge. À aucun moment il est question ici que le roi ait un pouvoir de jugement. Le roi n'avait pour but, selon la vision de Dieu, que de régner comme... Là on est sur un roi humain, puisqu'il est question de ses enfants, attention, que de régner comme figure politique, mais pas de poids, ou comme image, si vous voulez, un représentant qui fait une image. Un petit peu, on pourrait dire, comme aujourd'hui certains rois en Europe, qui eux sont simplement une image pour le pays.
[00:31:03] Même s'ils ont quand même quelques richesses.
[00:31:08] Quand on reprend ce qui est écrit, on est à des années-lumières de ce qui a vraiment été le cas.
[00:31:14] Salomon, il a été complètement à l'opposé. Pourtant, il était béni de Dieu.
[00:31:19] Salomon, il a eu des richesses incalculables. Il a eu un nombre de femmes considérable. Il a eu un nombre de cavaliers et de chars incroyables.
[00:31:26] Il avait... Parce qu'à la base, l'installation de la royauté en Israël n'est pas partie du bon pied.
[00:31:36] Elle est partie d'un rejet de Dieu.
[00:31:38] Et finalement, la parole de Dieu s'accomplit.
[00:31:41] La parole de Samuel s'accomplit très clairement.
[00:31:45] Dieu dit à Samuel, voilà ce que le roi fera. Il prendra des chars, il prendra des troupeaux, il prendra vos serviteurs, il prendra vos servants. Il y a une hiérarchie. Là aussi, on enfreint les règles comme quoi on ne pouvait pas être l'esclave de son frère en Israël. On n'avait même pas le droit de lui prêter de l'argent avec des intérêts.
[00:32:00] Mais Dieu, il accomplit aussi cette parole.
[00:32:07] Dieu, il envoie un roi qui n'a pas de richesse, qui correspond à tout ce qu'on a lu, qui garde la parole jour après jour, qui la connaissait.
[00:32:25] Il l'avait écrite.
[00:32:30] Pourquoi ? Parce que la parole de Dieu s'accomplit.
[00:32:35] Quel roi est-ce que je veux servir ? Est-ce que je veux me choisir un roi comme les autres nations ? Ou est-ce que je veux servir le roi que Dieu a prévu ? Ce roi qui effectivement, dans le chant le papier, ça fait moins bien que les rois des nations qui ont des richesses, qui ont du pouvoir, qui ont des soldats, qui ont de l'or, de l'argent des femmes, qui ont plein de choses qui ont l'air attrayantes.
[00:33:04] Ou est-ce que je veux servir le roi que Dieu a prévu ? Celui qui garde la parole sur son cœur tous les jours, qui médite jour et nuit, qui ne se détourne pas de la parole de Dieu.
[00:33:16] Et Dieu n'a qu'une parole.
[00:33:21] Et c'est pour ça que je trouve ça merveilleux de voir que Dieu arrive à respecter sa parole même quand on ne voudrait pas la respecter.
[00:33:32] Il prévoit un roi parfait et il nous le donne, mais il dit en même temps au peuple qu'ils auront un roi qui n'est pas vraiment parfait et il sait ce qu'ils ont eu, avec les conséquences qui ont eu lieu derrière.
[00:33:44] Et la parole de Dieu s'accomplit toujours et j'aimerais juste lire un dernier passage dans Jérémie qui dit Voici que les jours viennent où je conclurai une alliance avec la Communauté d'Israël et la Communauté de Juda, une alliance nouvelle.
[00:34:07] Elle ne sera pas comme l'alliance que j'ai conclue avec leurs ancêtres le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Égypte. Eux, ils ont violé mon alliance, alors que moi, j'étais leur maître. Mais voici l'alliance que je ferai avec la Communauté d'Israël après ces jours-là.
[00:34:21] Je mettrai ma loi à l'intérieur d'eux, je l'écrirai dans leur cœur, je serai leur dieu et ils seront mon peuple.
[00:34:30] Et on peut passer un petit peu. Voici ce que dit l'éternel, celui qui a donné le soleil comme lumière du jour, qui a donné comme règle à la lune et aux étoiles d'être les lumières dans la nuit, qui agite la mer et qui fait gronder ses vagues, lui dont le nom est éternel.
[00:34:43] Il faudrait que ces lois s'interrompent devant moi pour que la descendance d'Israël cesse d'exister.
[00:34:51] En tant que nation, pour moi, on est devant une parole de Dieu qui est quand même assez forte.
[00:34:56] Il dit il faudrait que ce que j'ai créé cesse de m'obéir.
[00:35:02] pour que le fait que je considère Israël comme ma nation disparaisse.
[00:35:06] C'est la première promesse qu'il fait à Abraham, en l'occurrence à un homme, c'est ta descendance sera une postérité, tu auras une postérité et cette nation m'appartiendra et touchera tout le reste du monde.
[00:35:20] Toutes les promesses de Dieu s'accomplissent.
[00:35:23] Parce que pour qu'elles ne s'accomplissent pas, il faudrait que ce que Dieu a créé lui désobéisse, ce qui n'est pas possible.
[00:35:31] Vous venez d'écouter le podcast de l'Église Vie. À bientôt.