Episode Transcript
[00:00:17] Speaker A: On va étudier le chapitre 2 de Ruth. On vient de l'écouter en audio. Et si vous ne l'avez pas écouté encore, je vous invite à l'écouter en audio ou alors le lire, le chapitre 2. C'est un vrai plaisir d'étudier le livre de Ruth ensemble.
Et c'est un exercice intéressant pour les enseignants, parce que, comme je partageais au reste de l'équipe, il faut qu'on reste sur notre chapitre.
Donc je vais essayer de vous apporter ce que ce chapitre 2 signifie, entre autres, enfin, plutôt une partie de ce que ça signifie, parce que c'est des textes qui sont très profonds, et on peut en tirer bien plus que ce que je vais vous partager. Je vais d'abord faire une introduction au contexte de ce chapitre, Dans ce chapitre, c'est assez intéressant parce qu'on a l'introduction d'un nouveau personnage qu'on n'avait pas entendu avant, le personnage de Boaz. Et Boaz, comme tous les autres personnages dans ce chapitre, il a aussi un nom qui a une signification, un nom très symbolique. Son nom veut littéralement dire « en lui est la force, en lui est la puissance, le pouvoir ». C'est un beau nom à apporter, moi j'aimerais bien apporter ce genre de nom. Oh, regarde !
[00:01:42] Speaker B: Qu'il arrive là !
[00:01:42] Speaker A: En lui est la force ! En lui est le pouvoir ! C'est une allusion aux deux pouvoirs qu'il va exercer, ce qu'il peut exercer et qu'il va exercer. Le premier pouvoir, c'est le droit de rachat de ce qui est la propriété du défunt mari de Ruth. Il a droit de rachat sur tout ce qui lui appartenait. C'est dans la loi. Et son deuxième pouvoir qu'il a, c'est il a le droit d'épouser la veuve du mort, c'est-à-dire Ruth. Il y a aussi à travers ce nom un autre nom symbolique, celui du Messie.
le Messie ou le Christ. Nous on a l'habitude d'entendre Christ, Christ veut dire Messie, c'est-à-dire celui qui est au moins de Dieu. Quand on dit Jésus-Christ, Christ, c'est pas son nom de famille.
[00:02:34] Speaker B: C'est pas Jésus-Christ.
[00:02:35] Speaker A: Non mais là, vous allez demander à des jeunes qui connaissent pas trop, ils pensent que c'est Jésus-Christ quoi. Cléton Joutet, Jésus-Christ, non. C'est Jésus, le Messie. Jésus, le moins.
Jésus venant du grec, on est arrivé à Christ. C'est ce que ça veut dire. Mais dans le nom de Boaz, il y a le Messie. Le Messie, donc Jésus, notre Christ, a le pouvoir de racheter, il a la puissance de rédemption, On verra d'ailleurs effectivement qu'à la fin du livre, Boas, en épousant Ruth, va devenir l'ancêtre de David et par conséquent l'ancêtre du Messie. Mais ce qu'on voit dans Boas aussi, c'est... Il vient de Bethléem ? Déjà ça, ça doit sonner à votre oreille, donner quelques indices. Il est plein de miséricorde. Il est plein de bonté. Il est bon, Boas. C'est un notable, c'est un homme juste.
On nous le décrit, là, et on n'a rien à lui reprocher dans le livre, et c'est incroyable, parce que dans la Bible, je ne sais pas si vous avez l'habitude de lire la Bible, j'espère, quand vous tombez sur un personnage, vous avez l'air bon, et puis à un moment donné, ils chutent, ils chutent tous. Quoiqu'il y ait un personnage dans la Bible qui ne chute pas, c'est Joseph, mais c'est aussi une image messianique.
C'est un homme droit. La tradition juive dit que c'est un juge d'Israël. Ce n'est pas écrit directement, mais la tradition juive évoquerait que c'est un juge d'Israël. C'était un ancien, puisque plus tard on voit qu'il siège aux portes de la ville pour diriger.
Les portes de la ville, on peut comparer ça un peu à notre hôtel de ville. C'est là où on dirige la ville, c'est là où on dirige les choses.
Et si Dieu avait rendu le pain, comme vous avez entendu au chapitre d'avant, à Bethléem, c'était justement à cause des justes comme Boaz, qui se trouvaient dans la ville, et Boaz en faisait partie.
Donc on voit que Boaz est un homme juste. Ça c'est l'introduction, c'est le nouveau personnage qu'on a. Deuxième point de contexte, c'est que Naomi et Ruth sont dépourvues de tout.
Ruth qui a fait le choix, comme on l'a vu dans le premier chapitre, de dire ton peuple sera mon peuple, ton dieu sera mon dieu, à l'inverse de Orpah, qui est retourné vers son peuple, vers ses dieux, ses dieux, plusieurs. Elle se retrouve avec sa belle-mère, Naomi, dépourvue de moyens, dépouillée de tout ce qui pouvait être une possession humaine, absolument sans ressources.
C'est pour vraiment ancrer le contexte dans lequel on arrive dans le chapitre.
Et dans ce cas précis de sans ressources, la Bible, la Torah, avait prévu, pour les indigents et les pauvres, des moyens de subsister. Il y a des choses qui sont dans la Torah, en disant, pour justement ce type de personnes.
Il y a deux choses d'ailleurs. La première chose, c'est ce qu'on appelait, ce qu'on appelle dans la Bible, la paix. En gros, quand on faisait une moisson, quand on avait un champ qui moissonnait, Il y avait une partie du champ qu'on n'avait pas le droit de moissonner, qu'on ne touchait pas. Ça poussait et on n'avait pas le droit. Et Dieu dit, cette partie-là, cette parcelle-là, c'est pour les indigents, c'est pour les.
[00:06:15] Speaker B: Pauvres, c'est pour eux.
[00:06:17] Speaker A: Vous ne la touchez pas, c'est eux qui la récoltent.
[00:06:21] Speaker B: Le problème, c'était que cette partie-là, c'était.
[00:06:24] Speaker A: Très minime par rapport aux besoins qu'il y avait. C'était une petite partie du champ.
Dans le contexte de ce chapitre-là, Ruth ne fait pas appel à ça, parce qu'on peut imaginer que c'est déjà parti, ou qu'il y a beaucoup de monde. La deuxième chose que la Bible a prévue, c'est le glanage. À cette époque-là, il n'y avait pas de moissonneuse batteuse. On récolte à la faucille. Très dur.
Et du coup, il y avait pas mal d'épis qui n'avaient pas été coupés, ou alors des épis qui tombaient par terre au moment où on ramasse les gerbes. Ce qui faisait que les différents peuples voisins, ce qu'ils avaient l'habitude de faire, c'était, une fois qu'ils ont passé une fois, de repasser. Une deuxième fois, pour ramasser, pour couper ce qui n'avait pas été coupé, et.
[00:07:16] Speaker B: Pour ramasser ce qui était tombé par.
[00:07:18] Speaker A: Terre, les épis qui sont par terre. Mais le Seigneur a dit à Israël, pas vous.
Vous, vous ne faites pas ça. Contre-productif, mon père a un cœur. Vous, vous laisserez tout ce qui n'a pas été ramassé pour les pauvres. Et ils pourront vous suivre alors que vous moissonnez, ils ramassent ce que vous laissez tomber par terre. Juste ça, juste ça. Est-ce que ça, ce n'est pas la bonté de Dieu ? Juste ça, il a dit, il y a des gens, il y a des indigents, il y a des pauvres, il y a des personnes qui sont en difficulté. Vous, vous avez un champ, vous récoltez. Une partie du champ, ce n'est pas pour vous, c'est pour eux. C'est mon champ. Non, non, non. Ce n'est pas ton champ, il appartient à Dieu. Il te laisse la grande majorité. Ce qu'il te demande, c'est de donner une partie aux pauvres. C'est le sien, il fait ce qu'il veut avec. Et les grains qui tombent par terre, pareil, ils ne sont pas à toi, ils sont à lui.
et tu les laisses par terre parce qu'il y a des gens qui vont les ramasser parce qu'ils en ont besoin. Toi tu fais avec ce que tu auras et ce que tu auras récolté sera largement suffisant. Pourquoi ? Parce que je suis Dieu et que tu auras assez. Pas parce que tu penses que tu vas avoir assez ou parce que tu calcules bien, parce que je pourvois. Et ça c'est un aspect qu'on va voir dans ce chapitre.
Ça c'était pour l'introduction, donc nouveau personnage et un contexte de pauvreté pour Ruth et Naomi.
Donc à peine arrivé de Moab, Ruth déclare à cette belle-mère « Je vais aller glaner ». Donc par là, on sous-entend, on comprend qu'elle connaît.
une partie de la loi, comme Kat nous l'avait évoqué, Naomi a sûrement partagé beaucoup de choses, et elle est ici quand même d'une famille, son mari était juif, enfin... Donc, par ça, on comprend qu'elle connaît quand même la règle.
Ou qu'on l'a entendu parler. Donc, à peine arrivé, elle dit, je vais gagner. Pas question que Naomi le fasse. Pas question. Naomi est âgée, C'est un travail extrêmement difficile, parce que déjà, c'était très difficile de le couper à la fois aussi. Imaginez la difficulté de ramasser parmi la terre les grains. C'est un travail extrêmement difficile, beaucoup plus difficile que la moisson en soi. Pas question que Naomi le fasse.
[00:09:55] Speaker B: Elle est vieille.
[00:09:58] Speaker A: Là, elle refait référence encore à son nom, la Fidèle.
Elle reste fidèle, même encore là. T'inquiète pas, ce couple de femmes qui sont là, qui sont dans la pauvreté la plus extrême, Ruth dit non, c'est moi, moi je vais aller glaner. Et elle va dans le premier champ qui se présente. Un hasard ? Il n'y a pas de hasard avec Dieu. C'est le point principal de ce chapitre, la providence de Dieu. Providence veut dire prévoir d'avance. Dieu est celui qui fait concourir toute chose au bien de celui qui l'aime. Dieu pourvoit. Même si le travail est pénible, même si c'est difficile, la providence de Dieu ne veut pas dire qu'on ne fait rien et la nourriture arrive dans notre assiette. Ça, c'est un miracle. Ça arrive peut-être de temps en temps.
[00:10:59] Speaker B: Il a mangé.
[00:11:02] Speaker A: La providence de Dieu, c'est de nous conduire au bon endroit pour que Dieu pourvoie ce qui nous est nécessaire.
Ça, c'est la providence de Dieu. Antonin priait tout à l'heure, c'est... On remercie le Seigneur parce que... Oui, pour la santé pour cette semaine, parce qu'il nous a gardés, etc. C'est la providence de Dieu. C'est pas anodin. C'est pas, oui, mais t'es en train de remercier Dieu, mais c'est la vie. Non, non, c'est la providence de Dieu. Dieu te conduit à chaque instant et tout concourt au bien de celui qui l'aime.
Il fait en sorte de ces choses-là. Ça, c'est la providence de Dieu. Vous marchez vivant en bonne santé dans la rue parce que Dieu pourvoit à tout. Ça, c'est la vraie providence de Dieu.
[00:11:41] Speaker B: Il y a le miracle.
[00:11:43] Speaker A: C'est incroyable. Tu es malade, on impose les mains, Dieu te guérit spontanément. Magnifique. Merci Seigneur. C'est surnaturel. La providence, c'est aussi surnaturel.
Mais c'est différent du miracle.
Il me pourvoit un travail. C'est difficile mon travail, et je ne gagne pas beaucoup. Mais il a pourvu ce travail, et avec ce travail-là, tu peux manger. Là, on voit que certains pourraient dire, non mais Dieu ne pourra pas, si Dieu pourvoyait, d'un seul coup, En fait, ils trouveraient qu'ils ont un champ à eux, et puis les gens, ils viendraient, et puis ils récolteraient pour eux, et puis d'un seul coup, ils ont un truc, il y a plein de manger. Non, Dieu a pourvu, déjà dans sa loi, que ceux qui sont pauvres seraient nourris. Ça, c'est la providence de Dieu. Et Dieu a pourvu à Ruth d'arriver dans le bon champ au bon moment.
Elle voit un champ. Ruth, elle connaît pas Boaz. Elle connaît pas la famille de Boaz. On le sait, pourquoi ? Parce qu'après, elle dit « je suis allé chez Boaz », et puis d'un seul coup, elle apprend que c'était un proche-parent. Mais Ruth, elle va dans le premier champ qui se présente, et elle travaille dur. D'ailleurs, travailler dur, c'est ce que Boaz remarque quand il arrive. Il arrive ? Et là, ils voient un nouveau visage. Il devait y avoir beaucoup de monde. Il y a beaucoup de monde dans une moisson parce que tout le monde aidait. Et c'était pareil, c'était pas un champ comme on a aujourd'hui, c'est-à-dire un champ avec des barrières autour et tout ça, il y a plein d'hectares. Non, non, non, c'était pas comme ça. Il y avait ces champs-là et il y avait des lignes et chacun était propriétaire d'une ligne, en fait.
Donc le champ voisin, il était là, en fait. Il était là. On est sur des lignes et on venait récolter sur cette ligne-là. Et Noemi, elle arrivait au bon endroit.
[00:13:49] Speaker B: Sur la bonne ligne.
[00:13:50] Speaker A: Et tout le monde travaillait ensemble. C'est-à-dire que tu travaillais aussi à aider la récolte du voisin et tous les serviteurs. Enfin, c'était vraiment un travail qui était collectif, parce que la moisson, c'est pas moi je moissonne aujourd'hui, et puis toi tu moissonnes dans deux semaines. En fait, au moment de la moisson, tout le monde moissonne.
Boies remarque. Il remarque le courage de Ruth, qui travaille sans se plaindre et sans arrêt. Ça, c'est quand même fou. Parce que vous avez rien à manger. Vous êtes sur le point de mourir parce que vous n'avez rien pour subsister. Là, elle est en train de dire, vous n'avez pas une carte bleue et vous pouvez prendre du crédit dessus, pour aller au magasin. Vous avez une carte bleue, moi je n'ai pas les sous, mais vous payez quand même. Non, non. Là, c'est, t'as rien dans le frigo, et t'as pas de carte bleue.
T'es dans cet état-là. Donc si tu manges pas, si tu trouves pas à manger, en fait, tu ne manges pas. Et au bout d'un moment, si tu manges pas, tu meurs. C'est... À moins que vous ayez un corps différent que le mien. En tenant plus vite que les autres. Ce que aussi Boas a remarqué, c'est qu'il a entendu ce qu'elle a fait pour sa belle-mère.
Ça en va au verset 11, si vous suivez. Il remarque qu'elle travaille dur, il remarque et il a remarqué ce qu'elle a fait pour sa belle-mère. Je ne te quitterai pas. Et vous avez peut-être remarqué que Boaz dit quelque chose à Ruth que sa belle-mère va lui dire aussi. Il y a deux personnes différentes qui ne sont pas rentrées en contact, qui disent à Ruth la même chose. Qu'est-ce que c'est ? Ne va pas glaner dans un autre champ.
Car ces deux personnes qui connaissent Dieu savent que quelque chose est en train de se passer et que Dieu est à l'œuvre. Quand nous sommes sensibles au Saint-Esprit, le chemin devient évident. Deux personnes qui ne sont pas parlées savent que Dieu est à l'œuvre. C'est quand même incroyable ce qui est en train de se passer. Ne va pas dans le champ à côté, reste là.
parce qu'ils savent que derrière il y a la providence de Dieu. Dieu est en train de pourvoir. Et Boaz, qui est un notable, qui est une personne bonne, qui aime le Seigneur, parce que d'ailleurs il leur déclare tout de suite quand il arrive dans le champ, on voit tout de suite qu'il soumet tout au Seigneur, il sait que derrière il y a une providence, quelque chose est en train de se passer.
Et Noémie donne le même conseil que Boaz. Boaz lui dit, reste dans mon champ.
Il y a un truc qui est en train de se passer. Dieu est en train de pourvoir, et pourvoit beaucoup plus. Toi, tu n'es pas encore pleinement conscient de ce que Dieu est en train de faire, mais déjà, le Saint-Esprit est en train de parler.
Et quand elle rapporte à Noémie ce qui se passe, Noémie dit « Oh ! » Elle reprend courage.
Elle passe de Marat et redevient Noémie, parce qu'elle voit Dieu à l'œuvre. Dieu ne m'a pas laissé tomber, Dieu ne m'a pas abandonné, Dieu est en train de nouveau pourvoir. Reste dans la providence de Dieu. Elle était complètement découragée, elle est encouragée juste parce que Noémie, rute, a été dans un champ et revient avec de l'abondance, elle dit purée, Dieu pourvoit, C'est la volonté de Dieu. Reste. Ça c'est vraiment important pour nous. Boaz dit quelque chose d'intéressant à Ruth. Que l'éternel te bénisse ma fille, toi sous les ailes duquel tu es venu te réfugier. Réfugier. Réfugier, pardon. Donc Ruth est la première d'entre nous. Pourquoi la première d'entre nous ? Ruth est une non-juive. Elle arrive dans un peuple juif. Nous, ici, nous sommes non-juifs.
Je ne parle pas de l'Église, parce que l'Église est composée des juifs et des non-juifs. Là, je te parle d'une partie de l'Église qui sont les non-juifs. Et nous, nous sommes comme Ruth. C'est la première d'entre nous. Elle est venue se réfugier sous les ailes du Dieu d'Israël. Et en ça, nous devons faire comme elle.
Donc, je récapitule cette première partie, la Providence de Dieu, Dieu pourvoit pour ceux qui disent, ton peuple sera mon peuple, ton Dieu sera mon Dieu, sous lesquels ils viennent se réfugier, et restons dans le champ, restons dans le champ de la providence, restons là où Dieu est en train d'agir. Soyons sensibles au Saint-Esprit, comme Boaz et Naomi, pour se dire, non, reste dans ce champ, car dans ce champ, quelque chose est en train de se tramer.
La deuxième partie de ce message-là, la première c'était la providence de Dieu, la deuxième c'était le repas. Ici, le repas que Ruth partage avec les moissonneurs et Boaz est une réalité prophétique. Je vais parler de l'aspect prophétique. Boaz dit au verset 14, « Approche-toi, assieds-toi à côté des moissonneurs et trempe ton pain dans la vinaigrette. » ou dans le vinaigre ou en fonction de votre version. J'aime bien dans le livre audio, c'est Christophe qui joue boas, qui dit ça, et il le dit bien parce qu'à chaque fois qu'il le dit, je vais m'interpeller. C'est quand même une phrase importante, je crois. Et quand on va l'étudier, on voit que cette phrase-là est bourrée de sens prophétique. S'asseoir à côté des moissonneurs, déjà, C'est une non-juive et les moissonneurs sont juifs, ok ? On est dans un repas, ok ? C'est une prophétie de ce qui se passera à la fin des temps. Les moissonneurs qui sont juifs, ruts non-juifs, à la fin des temps, il n'y aura pas de différence entre juifs et non-juifs, ils seront assis les uns avec les autres lors d'un grand repas qu'on appelle les noces de l'agneau, le banquet eschatologique, si vous voulez un terme plus compliqué.
C'est le grand repas où on sera tous réunis et on mangera ensemble. Juif, non juif. Ruth avec moissonneur. Et Jésus, Boaz. C'est quand même incroyable. C'est ce que Paul enseigne, Ephésiens 2, 14-16. Je vais vous le lire. Jésus a renversé le mur de séparation des deux. Il n'y en a fait qu'un. Il n'y en a fait qu'un. Il n'y en a fait qu'un. On les réconcilie.
Vous trouverez le passage. En fait, il a réconcilié pour qu'on soit qu'un par le sang de l'incroix. Il y a une véritable image prophétique de ce qui se passera à la fin des temps au moment de cette grande moisson. Parce que Dieu à la fin des temps, Jésus va redescendre, il va nous moissonner. C'est une grande moisson. Il va moissonner tout le monde.
OK ? Il va laisser ce qui est mauvais de côté, et même l'envoyer au feu, à brûler. Vous connaissez aussi les paraboles de Jésus. Et ensuite, il va ramener tout le monde pour ce grand banquet, les noces de l'agneau, lors de la grande moisson, dont Ruth est les prémices. On est dans l'époque des prémices. Ruth, c'est les prémices, les premières moissons, c'est cette époque-là.
Donc Ruth est le prémice des non-juifs qui se tournent vers Dieu. C'est incroyable que ça arrive vraiment là, après les juges, longtemps avant David même. C'est écrit qu'elle mangea et qu'elle fut rassasiée.
Elle mangea, ça c'est pour le monde, on mange du pain dans ce monde, et elle fut rassasiée, ça c'est pour le monde qui vient, le pain qu'on a en abondance. Le pain que Jésus nous donne, Jésus est le pain de vie. Il nous donne la vie en abondance, pas ici, mais après. Donc, elle mange le pain.
et après, elle est rassasiée. Nous, on mange du pain de vie, on mange. Nous, on vient chercher le pain qui est Jésus. Quand on prend la Seine, on symbolise aussi qu'on mange le pain de vie, mais on n'est pas du royaume. Et un jour, on mangera et on sera rassasiés, à jamais. La vie en abondance, c'est-à-dire la vie éternelle.
Il y a aussi une allusion ici à la multiplication des pains. La foule a mangé les pains et Jésus leur dit, oui, vous êtes rassasiés des pains, mais vous n'avez pas compris que derrière ce pain de la terre que je vous ai donné, il y a le pain du ciel, du pain du royaume de Dieu. C'est ce que nous devons demander à Dieu chaque jour. Quand Jésus nous apprend à prier, il dit, donne-nous notre pain quotidien.
C'est un texte très difficile à interpréter. Il y a plusieurs interprètes. La traduction qui est beaucoup plus proche de l'hébreu, c'est « Donne-nous notre pain qu'il ne cesse de se renouveler.
[00:23:25] Speaker B: » Ensuite, il y a cette histoire de vinaigre. Qu'est-ce que cette histoire de vinaigre ? Ici, le rapprochement est clair, avec le psaume 69 et surtout 22. « Ils m'ont abreuvé de vinaigre », c'est écrit. C'est le psaume 22, vous savez, c'est celui qui a été prononcé par Jésus à la croix. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
[00:23:45] Speaker A: » que Jésus disait sur la croix.
[00:23:47] Speaker B: Et pour que l'écriture soit accomplie, une de ses dernières paroles qui était sur la croix, c'était quoi ? « J'ai soif ». Et on lui donne quoi à boire ? Du vinaigre.
Donc ici, le vinaigre représente la souffrance.
[00:24:03] Speaker A: De notre Messie, de Jésus.
[00:24:04] Speaker B: Pour que le royaume de Dieu puisse venir, il faut que le Messie souffre. Et il faut que les disciples du Messie trempent aussi leur pain dans le pain de Dieu qu'on lui demande dans le vinaigre. Le pain du ciel. Ce sont déjà les bénédictions du royaume de Dieu. Quand on demande le pain du ciel, c'est les bénédictions du royaume de Dieu. Nous en voulons tous, bien sûr. Mais il faut que ce pain soit trempé dans du vinaigre. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de bénédiction de Dieu sans souffrance.
Il n'y a pas de bénédiction de Dieu non plus sans participer aux souffrances du Messie. Si quelqu'un veut venir après moi, dit Jésus, si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Si nous voulons avoir notre place au festin, comme nous l'avons vu plus tôt, des noces de l'agneau, comme Ruth, il faut que nous trempions notre pain, le pain du royaume de Dieu, dans le vinaigre.
[00:25:11] Speaker A: Vous comprenez ?
[00:25:13] Speaker B: Ce pain, la représentation du pain est la représentation du vinaigre, des souffrances dans lesquelles on doit tremper notre pincel que Jésus a porté sur la croix aussi. Ruth qui était venue avec rien repart avec beaucoup. Non seulement elle mange et est rassasiée, mais elle emporte tout ce qu'elle a glané avec elle. Mais ça, elle l'emporte seulement après le repas.
Et si on garde ce parallèle avec le repas qui est le repas messianique, on se rend compte que les bénédictions éternelles viendront après le repas, à l'image de Ruth qui rentre avec tout ce qu'elle a glané. On ne conserve rien ici, on ne remporte rien avec nous, mais les choses qu'on va garder c'est les bénédictions du royaume à venir.
Donc vous l'avez bien compris, ce repas qui est le symbole du banquier messianique.
[00:26:15] Speaker A: Sur terre nous ne gardons rien, tout nous sera donné après.
[00:26:20] Speaker B: Et lorsque nous prenons la Seine, lorsque nous prenons ce que certains appellent la Sainte Seine, le repas du Seigneur, nous anticipons la venue du royaume de Dieu.
Vous annoncez, comme Paul nous dit, les souffrances du Messie jusqu'à ce qu'il vienne. Vous annoncez sa mort, sa résurrection, c'est des événements du passé, jusqu'à ce qu'il vienne, événements futurs, quand le Messie viendra. Donc quand on prend, c'est ce que j'aime dire, quand on prend cette scène ensemble, quand on partage le repas du Seigneur, le pain et le vin, c'est en quelque sorte l'apéritif du repas qui est à venir. Vous savez, quand on prend un apéro, c'est parce qu'après on va manger.
Généralement, on ne prend pas que des apéros. Si vous prenez que des apéros, il faut qu'on parle. Mais l'apéro, c'est une annonce du repas qui vient après. Et donc, c'est une belle image de quand on partage ce pain et ce vin, c'est l'annonce, c'est l'apéritif, c'est l'annonce du repas messianique, du repas qu'on aura tous ensemble à venir avec notre Seigneur Jésus. Pour conclure, je vais être court, Comme Ruth, nous devons manger dans ce monde le pain du royaume qui vient, Jésus le pain de vie, avec le vinaigre des souffrances. Et alors, un jour, nous serons associés au festin des noces de l'agneau dans le ciel pour cette grande pomme côte, céleste et éternelle, qui est prophétisée ici et symbolisée dans ce livre de Ruth.